En flinguant au bazooka le Président de la République française François Hollande, son ex « mari », à la faveur de la sortie de son livre « Merci pour ce moment » Valérie Trierweiler a juré avec les valeurs cardinales d’une épouse exemplaire qui sait sauver les meubles, et conséquemment sait se maîtriser face aux épreuves.
La sortie, la semaine dernière (précisément le jeudi 4 septembre), du livre « Merci pour ce moment » Valérie Trierweiller, ancienne Première dame de la France et ancienne compagne du Président François Hollande a défrayé la chronique dans l’hexagone. La presse française ne manque de commentaires sur le bouquin en le qualifiant de “Grand déballage”, de “règlement de comptes”, ou encore « d’un coup de grâce”. Mais le plus étonnant dans cette affaire, c’est que l’Elysée n’ait pu rien voir venir. «Nous n’étions pas au courant et donc, par définition, nous n’avons pas lu ce livre», indique l’entourage de François Hollande dans les colonnes de Libération. Et pourtant, théoriquement le président de la République est l’homme le plus et le mieux informé de la France. A-t-on délibérément caché l’affaire au Président, ou ce sont les services de renseignement et le Cabinet du Président qui sont défaillants ? L’on se rappelle aussi au Mali, la sortie du livre « ATTcratie » qui a pris de court tout le monde, au premier chef le président de la république, Amadou Toumani Touré. A la seule différence que « ATTcratie » n’avait pas d’auteur.
Ce livre choc de 320 pages est l’étalage de l’état d’âme d’une femme meurtrie, hargneuse et rancunière qui rend ses petits comptes à un homme avec qui elle a partagé pas mal de choses : les sentiments, les secrets, etc. En décidant de publier ce livre, Valérie Trierweiller est animée de vengeance personnelle impitoyable et d’une volonté affichée de détruire. Dire qu’une femme jalouse peut faire trembler la terre ou produire un séisme sera une palissade. “Aujourd’hui, la femme trompée, humiliée, congédiée raconte. Cynisme et indifférence, boniment et condescendance : le président normal est mis à nu. Le spectacle est affligeant, l’obscénité à son comble”, commente Yves Thréard (Le Figaro),
Quand une femme est jalouse, elle détruit tout, déballe tout, puis qu’elle agit avec haine. Le président français François Hollande, dont la cote de popularité est au plus bas dans les différents sondages, est aujourd’hui victime de la furie destructrice de Valérie Trierweiller. Comme l’affirme Bruno Dive (Sud-Ouest) « le plus grave” dans cette affaire, est que “l’ouvrage de Valérie Trierweiler porte atteinte à une fonction présidentielle déjà passablement dégradée”. La journaliste de Paris-Match “croyait ne pointer que les faiblesses d’un homme. C’est l’image et l’aura de la fonction suprême qu’elle abîme.”
Il est évident que ce livre, qui peut être rangé dans le rayon des faits divers, va être dévastateur, politiquement parlant pour Hollande. Quand Valérie écrit «Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le président n’aime pas les pauvres », un scandale pour un homme de gauche comme Hollande. Mais bon, passons, le microcosme politique franco français est habitué à ce genre de scandales politico – sexuels avec leurs hommes politiques. Chacun des Présidents de la Vème République française a eu « son scandale ».
Les cibles de Valérie
En plus de Hollande, d’autres cibles semblent être visées par madame Trierweiler. En premier lieu, Ségolène Royal, la mère des enfants de Hollande, pour qui, Valérie manifeste une jalousie débordante et démesurée. L’on se rappelle encore de son fameux tweet, lors des législatives, à l’encontre de l’ancienne candidate du PS aux élections présidentielles de 2007. Evidemment Valérie Trierweiler est la dernière personne à se réjouir de la rentrée au gouvernement de Ségolène, synonyme, pour elle, de rapprochement à Hollande. Comme on le dit chez nous au Mali, la jalousie entre coépouses est comparable à la noirceur de l’indigo. C’est dire tout simplement que deux femmes qui ont une visée sur le même homme, se détestent à mort.
L’autre cible, à notre avis, c’est bien Julie Gayet. Valérie la prévient, l’alerte même. ” En décrivant François Hollande comme “un être dénué d’affect (…) mais surtout un cynique s’asseyant carrément sur son électorat”, comme l’écrit Philippe Waucampt (Le Républicain lorrain), Valérie semble être dans un dessein inavoué d’empoisonner la liaison entre les deux amoureux.
Enfin les autres cibles de Valérie Trierweiller, c’est bien l’entourage de Hollande, ses lieutenants.
«En moins d’une semaine, j’ai non seulement subi une déflagration dans ma vie, mais je vérifie l’étendue du cynisme du petit monde des amis politiques, des conseillers et des courtisans. Manuel Valls et Pierre Moscovici, dont on me disait si proche, n’ont pas dû se souvenir de mon téléphone.» (Page 33). Cet extrait du livre en dit long sur le mépris voire l’inimitié que Valérie rumine vis-à-vis du petit monde de Hollande.
Valérie en mission ?
Dans les films à scandales, on voit très souvent comment les barbouzes utilisent les femmes pour avoir les informations. Nous n’insinuons rien. Seulement que notre étonnement est grand et notre incompréhension affligeante devant ce spectacle auquel se livre Valérie. Et avec elle, la République. Nous avons assisté avec admiration, estime et respect le soutien moral qu’Anne Sinclair a apporté à son mari DSK dans la sulfureuse affaire newyorkaise avec la femme de chambre d’origine guinéenne Habiba Diallo. Anne Sinclair, meurtrie dans son âme et blessée dans son honneur est pourtant restée une digne épouse à continuer à soutenir son mari dans ses moments les plus difficiles. A notre connaissance, madame DSK n’a ni sorti un livre, ni accordé une interview fracassante à « Closer » ou « Médiapart » ou « New York Times » pour « déshabiller » son mari qui était déjà nu. Comme Anne Sinclair, de milliers d’épouses de chefs d’Etat, de politiques et bien d’autres anonymes souffrent le martyre, mais restent stoïques et lavent le linge sale à la maison. Chez nous, nos sages disent « on ne court pas les rues avec ses problèmes, chacun en a chez lui» .En se livrant à ce déballage sans précédent, l’on est en droit de douter de l’amour que Valérie prétend avoir pour Hollande, qu’elle traine dans la boue et dans le caniveau nauséabond. Ségolène de se donner donc la mort, elle qui a les enfants de Hollande. Que Dieu ait pitié de nos pulsions, de nos rancœurs et de nos méchancetés. Le cas Valérie en vaut une belle leçon pour tous les hommes. Aux hommes aussi de se tenir tranquilles.
MAFILA