Dans le cadre de la Police de proximité et de la célébration de la journée du 26 mars, le Commissariat du 5ème arrondissement en partenariat avec M Daouda TEKETE journaliste écrivain, Docteurs Ibrahim N’Diaye, Fodé Moussa Sidibé et Boubacar Diakité, tous des sociologues, et les bureaux locaux du Conseil National de la Jeunesse ont organisé une grande rencontre avec la population de la Commune IV sur les anciennes valeurs traditionnelles Africaines et Refondatrices au Mali « Maya Ani Donko ». Ladite rencontre s’est tenue le samedi 26 mars 2022 dans l’enceinte du Commissariat du 5ème Arrondissement.
Selon le Commissaire Divisionnaire, Chef d’unité Ousmane Diallo, cette rencontre d’échange rentre dans le cadre de la cohésion sociale, le renforcement de la Police de proximité mais aussi dans le cadre des Festivités du 26 mars «journée des Martyrs»
Les Conférenciers M Daouda Teketé et Boubacar Diakité expliqueront que les valeurs traditionnelles africaines réfèrent à des manières d’être, d’agir et de penser que des personnes ou des groupes sociaux reconnaissent comme idéales. La solidarité, l’honneur, l’obéissance sont des exemples de valeurs traditionnelles.
Parce que les Africains ont l’habitude de considérer leur continent d’abord comme une terre de valeurs anciennes et à faire de la préservation de ces valeurs ancestrales une obligation morale essentielle pour toutes les générations. Car l’invocation des valeurs africaines, y compris par les dirigeants et les leaders d’opinion des pays du continent, s’accompagne rarement d’une description explicite de ces valeurs et de leur relation avec les systèmes de valeurs des sociétés non africaines. Parce que beaucoup de voix africaines connues ou anonymes parlent de valeurs en perdition dans les sociétés africaines, en observant la réalité des pratiques politiques, économiques, sociales, culturelles, environnementales au quotidien. Une demande à un retour aux valeurs africaines d’antan est fortement réclamée dans certaines sphères de la société, ce qui peut provoquer de fortes tensions entre des générations d’aînés soupçonnés à tort ou à raison de conservatisme et les jeunes qui aspirent à vivre dans un monde ouvert et globalisé qu’ils ne questionnent pas.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net