Polémique autour de la révision constitutionnelle : Les Maliens doivent faire bloc autour de l’essentiel

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A y voir de près il n’est pas exagéré d’affirmer que la grande majorité des Maliens n’ont pas suffisamment tiré de leçon  des malheureux événements de 2012. Pour preuve, pendant qu’une partie du territoire est encore sous contrôle des groupes armés,  au lieu de faire bloc autour de l’essentiel, le Mali, le peuple dans toute sa composante se livre en spectacle et les gens s’insultent au nom du ‘’OUI’’ et du ‘’NON’’. A quand une prise de conscience réelle pour sauver la patrie en danger ?

Le Mali est l’un des pays où la population est faiblement alphabétisée, avec un taux de 22% selon certaines statistiques. Ce taux relativement faible traduit peut être l’incapacité d’une frange importante de la population à faire un choix raisonnable face à des situations critiques, laissant la voie libre à des manipulations de tout genre.

D’ailleurs l’analyse des récents évènements qui se sont déroulés dans notre pays permet de comprendre à quel point l’on s’est détourné du vrai combat, celui du maintien de notre processus de développement, par ricochet notre émergence. Cependant, cette déviation est la résultante d’un certain nombre de comportements et d’actes posés. Il s’agit de la naïveté, de l’ignorance et des règlements de compte.

Le peuple dans son ignorance est maintenu dans une certaine forme de captivité. C’est la raison pour laquelle, il est régulièrement manipulé par des hommes politiques et des soi-disant leaders d’opinion véreux, prêts à tout pour arriver à leur fin.

L’acclamation du coup d’Etat de 2012, par une partie de la population, contre le président Amadou Toumani Touré, à quelques mois de la fin de son mandat illustre en partie, l’immaturité de notre peuple. De par cet acte, l’intégrité territoriale a été mise en cause. Deux tiers du territoire national ont  été occupés par les groupes terroristes et rebelles qui ont semé la terreur. Et le Mali a été humilié à la face du monde.  Avant que des forces internationales viennent à sa rescousse mais sans pouvoir, rétablir l’intégrité territoriale.

Ainsi le processus de normalisation enclenché après les élections présidentielles de 2013 avait suscité de l’espoir aux Maliens. Beaucoup d’observateurs avaient cru qu’ils  allaient tirer des leçons de cette crise multidimensionnelle. Mais l’espoir s’est vite envolé  quelque temps après la prise de fonction  du nouveau président élu en la personne de Ibrahim Boubacar Keïta. Qui sera très vite rattrapé par  la mauvaise gouvernance, la reconquête de l’intégrité territoriale, le chômage etc. Lui mettant dessus la pression, certains compatriotes ignorent superbement qu’il n’a pas hérité d’un pays normal.

Et pour empoisonner le climat social, certains hommes politiques ne ratent aucune occasion pour peindre tout le tableau en noir. La question de la révision constitutionnelle est venue renforcer cet état de fait. Il parait évident qu’à cette allure, si l’on ne se ressaisit pas en prenant conscience de la gravité de la situation en se démarquant des jeux diaboliques des hommes politiques, pour prendre son destin en main, le pays ira droit au mur.

Par Moïse Keïta

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20 COMMENTAIRES

  1. Le peuple dans son ignorance est maintenu dans une certaine forme de captivité. C’est la raison pour laquelle, il est régulièrement manipulé par des hommes politiques et des soi-disant leaders d’opinion véreux, prêts à tout pour arriver à leur fin.
    C’est le “oui” qui ferra l’affaire.

  2. Nous devons faire extrêmement attention avec les manipulateurs qui veuillent empoisonnés le climat social.Par ailleurs soutenons IBK sur le projet de révision constitutionnelle pour éviter le désagrément .

  3. Le peuple dans son ignorance est maintenu dans une certaine forme de captivité. C’est la raison pour laquelle, il est régulièrement manipulé par des hommes politiques et des soi-disant leaders d’opinion véreux, prêts à tout pour arriver à leur fin.
    Avec ce message on doit se méfier minutieusement pour ne pas tomber dans l’erreur.

  4. Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur. A l’heure actuelle,seul IBK peut nous faire sortir de cette crise.

  5. Le combat de l’opposition n’est pas un combat contre la révision constitutionnelle mais plutôt contre la personne d’IBK. Ils veulent tout simplement assouvir leur désir politique en vu des élections de 2018.

  6. on devrait faire une prise des conscience a toutes la population pour que les uns est les autres savent que le référendum ne pas ce que prédent dire l opposition .

  7. Pour qu’on puisse avoir la paix dans notre pays laissons les questions de majorité ou d’opposition de coté et donnons nous la main.C’est des prédateurs politique assoiffés de pouvoir vont détruire notre pays c’est la triste réalité. .

  8. On est passé à coté du problème le plus important et qui est cause de tout notre problème au Mali. Tant que le Sud n’est pas stabilisé le Nord ne le sera jamais et ça c’est la triste réalité. Les premiers ennemis de ce pays c’est les opposants qui mettent l’intérêt personnel avant collectif. Ibk fait de son mieux pour apaiser la population en faisant des campagnes d’information à propos de la nouvelle constitution mais les opposant son entrain d’intoxiquer la population.

  9. Je dirai que le malien d’aujourd’hui manque patriotisme. Tout le monde vise son intérêt au lieu de mettre intérêt du pays en avant. On ne peut pas stabiliser le nord sans stabiliser le sud sinon on risque de revivre les événements de 2012.Nos premiers ennemis son ces opposant qui cherchent à diviser la population affaiblir le régime et s’emparer du pouvoir et pendant ce temps là la situation du nord devient de plus en plus compliquer.

  10. Le président IBK a vraiment hérité d’ un pays malade mai par la grace de Dieu beaucoups a été fait mais c’est les opposants malhonnêtes qui se servent de la naiveté du peuple pour atteindre leur objectif qui n’est que le pouvoir. Mais c’est très méchant de leur part a mettre leur intérêt au dessus de l’intérêt de la nation.

  11. On voit le professionnalisme du journaliste donner une information qui informe c’est bien. et avec ça beaucoup auront conscience que les politiciens visent à nous manipuler pour leur propre fin et qu’ils ne se souci guère de l’intérêt de notre nation.

  12. J’ai rappelé à plusieurs reprises que le cours des évènements ne présage rien de bon. Or, il n’est jamais trop tard, ni pour le pouvoir, ni pour l’opposition encore moins pour la société civile et la jeunesse. Ibk en rassemblant tous autour d’une seule et même table, il sera dégagé sûrement du positif pour notre avenir commun. Mais “lorsqu’on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays” d’après R Descartes.

  13. Le hic est que la gestion des deniers publics par Ibk ne prouve pas qu’ il a hérité d’un pays plombé par les problèmes.
    L’opposition réagit proportionnellement à ça.
    Autre fait,Ibk n’a jamais souhaité un gouvernement élargi à toutes les sensibilités pour apaiser la tension pour qu’ il puisse se consacrer à l’ essentiel.
    Au contraire,il a toujours procédé à l’affrontement.
    Qui ne se rappelle pas quand il traitait ses opposants de HASSIDIS.
    La situation est actuellement comme ça parcequ’ibk l’ a voulu.
    On ne peut pas mettre les travers d’Ibk sur l’opposition.

  14. Mr. Keïta, vous avez fait un bon billet. La vérité c’est que certains ont peur des urnes. On se dit un pays démocratique et on fuit le débat contradictoire pour aller dans la rue. Dans cette affaire de projet de constitution, certains ont voulu prendre un raccourci (leur spécialité depuis 1992), aller dans la rue, créer un chaos et ainsi arriver à leur fin. Heureusement que IBK et sont gouvernement ont tout fait pour éviter des incidents quand ils sont descendu dans la rue.Les forces de l’ordre ont été impeccable. Quand on est pas pour en démocratie, on fait campagne et on vote contre, c’est aussi simple que cela. On manipule un Peuple majoritairement analphabète qui ne sait rien d’une constitution et de sont utilité. 2018 est déjà à nos portes, quoi de plus simple que de se battre démocratiquement? Les combats d’arrière garde de certains ne nous détournera pas de l’essentiel, le Mali. IBK doit continuer à être sage et à ne pas répondre à la provocation.

  15. Ce qui se passe au Mali mon très cher Moïse KEITA n’a rien à avoir avec l’analphabétisme, il faut dire à IBK d’être seulement correcte en refusant d’infantiliser son peuple. Quand un gouvernement refuse de reconnaitre qu’une grande partie de son pays est occupée par des Touareg de la CMA qui ne valent pas 2% de la population malienne, je dirai que c’est grave et très grave. Ces Touareg séparatistes ont égorgé devant dieu et devant les hommes et femmes du monde des soldats maliens à Aguel’hoc, comment les parents de ces dizaines de soldats égorgés se comporterons face à ces bandits de la CMA et le gouvernements qui les soutient dans leurs bêtises de tous les jours? Nous sommes face à un gouvernements qui donnerons des explications au peuple malien un jour, cela est sans équivoque. Des Touareg qui tuent et persécutent devant tout le monde et le Président les embrasse très fortement au Palais de Koulouba. A cause de ces Touareg bandits, la constitution malienne est en lambeau et divise le Sud du Mali et vous Moïse vous parliez d’analphabétisme, quelle ignominie? Quel comportement éhonté? Je suis totalement sidéré par vos propos qui n’expriment aucune vérité en digressant et en détournant la voie de la vérité. Il est temps que vous mettiez le doigt sur la vérité en refusant de digresser inutilement. L’analphabétisme ne veut pas dire qu’on ne comprend rien. Nous sommes dans l’œil du cyclone tant qu’il y aura des hommes et des femmes comme vous.

    • bien parler et sans parti pris tres bonne analyse on comprend aussi tres facilement le raisonnement

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