Quand la Côte d’Ivoire tousse, le Mali s’enrhume, a-t-on coutume de dire. Cela se vérifie de nos jours car les prix de certains produits de première nécessité comme le sucre, le lait, l’huile, etc. ont pris l’ascenseur. Mieux, l’acheminement des marchandises pour l’approvisionnement du marché malien pose problème car 70% des produits maliens transitaient par le port d’Abidjan. Outre les effets collatéraux de la crise ivoirienne qui se font sentir dans nos foyers, d’autres aspects plus graves menacent la vie des familles maliennes.
En effet, les femmes ivoiriennes, exaspérées par la crise dans leur pays, ont fait leurs valises pour regagner le Mali, un pays traditionnellement hospitalier. Des chefs de famille, selon nos sources, commencent à en héberger chez eux à telle enseigne que les soupçons des épouses touchées par ce phénomène inquiétant, se sont réveillés. Bamako abrite aujourd’hui, des jeunes femmes venues de chez notre voisin du Sud et érigées en concubine. Il y en a parmi elles qui appellent depuis l’hôtel.
Des promesses de mariage leur auraient été tenues dans certains cas. Voilà qui fragilise la vie dans nos foyers et met à rude contribution nos douces moitiés qui, pourtant, vivaient en symbiose dans leurs ménages. Une vraie épreuve de nerf pour nos mères qui ont fait tant de sacrifices pour subvenir aux besoins de la famille.
Selon un témoin, la morphologie des nouvelles arrivantes peut mettre chaos debout un homme dont la pulsion pathologique sexuelle est élevée. Et quand l’instinct libidinal devient débordant, les pratiques sociétales s’effritent. Et à notre interlocuteur d’ajouter : « Cette situation va casser la bonne entente dans les familles » avant de conclure : « Beaucoup d’entre elles retourneront en Côte d’Ivoire avec un enfant au dos ».