Point de vue : « Les maliens doivent élire un président cultivé ». Dixit Joseph Tanden Diarra, écrivain

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En prélude aux élections présidentielles de juillet prochain, tous les regards des maliens sont tournés vers ce scrutin qui les permettra de porter leur choix sur celui ou celle qui aura la bénédiction des urnes. De ce fait, les supputations vont d’un coin à un autre sur le profil des différents candidats à la course pour Koulouba. Ces candidats, au-delà de leur formation académique, leur bagage intellectuel, leur fortune, que sais-je encore ?, il y a lieu de faire l’introspection de leur culture générale. C’est-à-dire : quelle formation exacte ont-ils reçu ?, quels rangs occupaient-ils après leur cursus scolaire ?, quelles sont les publications dont ils ont fait ?, combien de livres ont-ils lu ?, sont-ils suffisamment cultivés pour prétendre au fauteuil présidentiel ? Voici la problématique qui est posée. Oui, au Mali, plus rien se sera comme avant.

 

 

Les maliens ont l’œil sur tout et ils ne toléreront plus la moindre erreur. Ils ont besoin des hommes valables dotés d’une solide capacité intellectuelle pour bien conduire le navire Mali. C’est pourquoi, un écrivain prolixe du nom de Joseph Tanden Diarra a osé lancer cet appel : « Les maliens doivent élire un président cultivé ». A la limite, nous partageons cette pensée qui au-delà de sa connotation interpellatrice, doit être source d’inspiration pour chaque malien et malienne quand au choix de celui ou celle qui est appelé à les gouverner les cinq prochaines années. Au Mali, le poste de président de la République a tendance à être banalisé. Nous assistons hélas, à cause du multipartisme intégral, au foisonnement des partis politiques.

 

 

Les chiffres révèlent que le pays  en compte plus de 160 ; pour combien de projets de société ? De grâce, soyons lucides et raisonnables face à certaines situations. Pour une population de plus de 14 millions d’habitants, qu’avons-nous à faire avec tous ces partis politiques et cette pléthore de candidatures à la présidence de la République? Rien, ce n’est que gâchis. Cicéron, écrivain et philosophe grec, dans son inestimable culture générale aimait dire ceci : « Le talent politique ne s’improvise pas, il est nécessaire d’être inscrit à la science et à la politique ». De ce fait, les maliens doivent faire le diagnostic intellectuel de tous les prétendants à la magistrature de notre pays. Méfions-nous, car c’est la période des laudateurs, période à laquelle, même une éventuelle alliance de l’hyène et du bouc n’est pas à exclure. De toutes les façons, le commandement, dans quelques domaines qu’il soit, recommande certaines qualités chez l’individu. C’est pourquoi, le Général Charles De Gaulle, ancien président de la république française  a dit ceci : « La véritable école de commandement, c’est la culture générale ». (Le Général Charles De Gaulle était un grand lecteur et il a publié plusieurs livres). Dans le même sillage, Mahatma Gandhi, ancien président de l’Inde aimait lui aussi dire ceci de son vivant : « La règle d’or de la vie, c’est la tolérance mutuelle ; jamais nous ne verrons les choses de la même manière. Mais, nous les verrons sous des angles différents ».

 

 

Alors, cher malien et chère malienne, votez un président qui possède une immense culture générale. Il y va de notre intérêt.

Que Dieu bénisse le Mali.
Mamadou Macalou

Commentaires via Facebook :

8 COMMENTAIRES

  1. Doucement a propos de Me Wade car tous les diplomes qu’il a dit avoir n’ont pas ete prouve. En plus la culture ce n’est pas forcement l’instruction (meme si cela peut aider enormement).
    Je pense que Macalou demande que l’on fasse un peu plus attention au choix des hommes politiques car partout ou ils avaient une faible culture, dansle monde contemporrain, ils ont entraine leurs pays dans des aventures, car ils resistent moins aux forces “pouvoirophages ou philes”
    Bush au states, Sarkozy en France, Berlusconi en Italie, et pour l’ Afrique n’en parlons meme pas

  2. Macalou si vous cherchez comme président uniquement ceux qui ont publié un livre vous n’en trouverez pas parmi nos candidats!Et puis la culture générale chez un président est certes un atout mais ce facteur n’est pas suffisant pour faire un bon chef d’état!Me Wade l’un des plus instruits et cultivés de sa génération diplômé en droit et en économie (avec bac +12)n’a pas fait mieux qu’aucun de ses prédécesseur qui ont eu à exercer le pouvoir au Sénégal!Parcontre Modibo Keita, simple instituteur de son état sorti de William PONTY et Sékou TOURE syndicaliste ouvrier de la poste autodidacte auraient mieux fait chacun, que des généraux (donc même grade que DE GAULLE?) qui les ont succedés au pouvoir dans leurs pays respectifs!Trouvez-moi l’erreur! 😉

    • Bien vu Sambou. Félix H BOIGNY était un infirmier. Figurez vous que les hommes cultivés LISSOUBA, Ange-Félix Patassé qui ont dirigé n’ont pas été à la Hauteur: le président du Mali doit être ancré dans la culture malienne.les poèmes lyriques Bamanan, Fulbé, Bamum, Sémara Mamara, Shonghoi…; les sagesses de Tierno Bocar (de Hampaté Bah), la charte de Kurukan Fuga, les recommandations faites à Askia Daoud… ne doivent pas être pour le malien quelque chose d’insolite. Pour les sciences et techniques nous avons un retard qu’il faut combler, mais pour le savoir vivre ensemble ; notre fonds culturel est riche et inexploré. On n’a pas besoins de copier les lois de nos ancêtres les Gaulois. Celui qui ne Sai pas d’où il vient ne saura pas où il va.

    • Bien vu Sambou. Félix H BOIGNY était un infirmier. Figurez vous que les hommes cultivés LISSOUBA, Ange-Félix Patassé qui ont dirigé n’ont pas été à la Hauteur. Le président du Mali doit être ancré dans la culture malienne.les poèmes lyriques Bamanan, Fulbé, Bamum, Sémara Mamara, Shonghoi…; les sagesses de Tierno Bocar (de Hampaté Bah), la charte de Kurukan Fuga, les recommandations faites à Askia Daoud… ne doivent pas être pour le malien quelque chose d’insolite. Pour les sciences et techniques nous avons un retard qu’il faut combler, mais pour le savoir vivre ensemble ; notre fonds culturel est riche et inexploré. On n’a pas besoins de copier les lois de nos ancêtres les Gaulois. Celui qui ne Sai pas d’où il vient ne saura pas où il va.

    • Doucement a propos de Me Wade car tous les diplomes qu’il a dit avoir n’ont pas ete prouve. En plus la culture ce n’est pas forcement l’instruction (meme si cela peut aider enormement).
      Je pense que Macalou demande que l’on fasse un peu plus attention au choix des hommes politiques car partout ou ils avaient une faible culture, dansle monde contemporrain, ils ont entraine leurs pays dans des aventures, car ils resistent moins aux forces “pouvoirophages ou philes”
      Bush au states, Sarkozy en France, Berlusconi en Italie, et pour l’ Afrique n’en parlons meme pas

    • Mr Sambpu, je pense que vous devez tenir compte du contexte dans lequel Modibo et Sekou ont été formés. C’est bien différent de notre contexte actuel où l’année scolaire ou académique ne dure que quelques semaines. Au temps des Modibo, un autodidacte était mieux outillé que certains intellectuels d’aujourd’hui.

      • Vivement le peuple Malienne derrière toi Modibo SIDIBE, comme MOISE (MOUSSA) sur le chemin de la terre promise, qu’il plaise à DIEU ce jour arrivera. Debout comme un seul homme nous chanterons avec toi l’hymne du Mali
        “A TON APPEL MALI
        POUR TA PROSPERITE
        NOUS SERONS TOUS UNIS “

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