Point de vue d''un sociologue : Les raisons des rapports difficiles entre voisins

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Dans certains pays occidentaux, explique le sociologue Alou Diarra, le développement des quartiers a poussé des hommes à initier le programme dit « Ville sociale ». Dans notre contexte, il attribue les difficultés de voisinage à la pauvreté et à la démographie galopante. rn

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Les quartiers, selon Alou Diarra sociologue, doivent peu à peu s”affirmer en tant que communautés autonomes. La cohabitation dans les quartiers, à ses dires, vise à renforcer le tissu social et encourager la coopération des habitants. Il s”agit de consolider l”effort personnel et la responsabilité de chacun, mais également les relations de voisinage et les réseaux pour lutter contre la détérioration des liens sociaux tels que la famille, les cercles d”amis, les associations et les comités de citoyens.

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La cohabitation dans les sociétés anciennes, explique le sociologue, cherche, à renforcer le tissu social et encourager la coopération des habitants. Les enquêtes sociologiques explique M. Diarra, montrent que la stabilisation et le renforcement de la cohabitation dans les quartiers se révèlent être des éléments majeurs dans la mise en œuvre des programmes de développement. D”autre part, poursuit-il, la cohabitation dans les quartiers doit occuper une place importante parmi les principaux champs d”action de consolidation des rapports humains.

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Condition de vie difficile

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Aujourd’hui, constate notre interlocuteur, des conflits de cohabitation persistent dans de nombreux quartiers de la capitale. « Alors que dans les projets de développement social, ces conflits n”apparaissent pas comme une priorité, la cohabitation des différents groupes ethniques et sociaux est considérée comme vecteur de conflits et de tensions dans tous les sites modèles ».

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M. Diarra souligne qu’en raison des conditions de vie difficiles dans les quartiers, la cohabitation est d”autant plus marquée par l”incompréhension et les conflits de voisinage.

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Certes, poursuit-il, il existe ça et là des rapports de bon voisinage et des réseaux sociaux qui permettent d”équilibrer la vie quotidienne. « Pourtant, dans l”ensemble, les différents groupes sociaux et ethniques s”isolent les uns des autres, y compris les enfants et les adolescents ». Dans la plupart des sites modèles, les différences culturelles et linguistiques, mais et surtout les comportements invivables de certains individus, rendent les rapports extrêmement difficiles entre les voisins immédiats. Par exemple, sous certains cieux, explique notre sociologue, on parle même de sociétés parallèles.

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Amadou Waigalo

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Amadou Sidibé

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