Paraphrasant le patriarche ivoirien, Félix Houphouët Boigny, « le changement n’est pas un mot, mais un comportement ». Ce n’est pas au bout des lèvres qu’il faut changer, mais accepter de se défaire des pratiques malsaines qui tranchent avec les bonnes normes. Malheureusement au Mali, on pense que le changement ne concerne que les autres. C’est compte tenu de ces difficultés de compréhension d’ordre sociologique et environnemental, que le gouvernement dirigé par l’ancien président de la commission d’organisation des états généraux sur la corruption, Modibo Kéïta, a opté pour la pédale douce en privilégiant la mise en place des outils du changement avant de s’attaquer au phénomène de la corruption et de la délinquance financière. L’un de ces instruments du changement porte sur le choix des hommes, susceptibles de conduire ce changement. La méthode choisie consiste à mettre les pieds de la jeune génération à l’étrier. Le pari est risqué, mais il vaut la peine d’être expérimenté.
A cet effet, parmi les jeunes promus, figure le nouveau PDG du Pari mutuel Urbain du Mali (PMU-Mali) Arouna Modibo Touré, précédemment chef comptable de l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales (ANICT), ensuite directeur général de l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE). Ce gestionnaire hors pair est en train de réussir son pari à la tête du PMU-Mali.
“En nommant Modibo Fall à la tête du département stratégique des finances, le nouveau PDG donne la preuve de sa volonté de changement au PMU-Mali” témoigne un fin connaisseur de cette boîte . Selon lui, à l’instar de son nouveau patron, Modibo Fall est également un cadre très compétent, mais très sobre. Il passe inaperçu en dépit de son niveau élevé de formation professionnelle. A cause de sa probité morale, l’ancien PDG, Mamadou Lamine Haïdara, dit Landrous l’avait brimé en le faisant commander par un moins expérimenté que lui. Mais très modéré, il n’en a pas fait un problème. Il a continué à servir loyalement la boîte sans rancune. C’est qui fait dire à notre interlocuteur que d’aucuns auraient commencé à trembler dès la nomination de cet homme intègre à la direction financière. Pour l’instant, il est le seul à être nommé par le nouveau PDG, au moment où nous mettions sous presse.
Il faut rappeler que le PMU-Mali est une entreprise de mobilisation de ressources pour la réalisation des œuvres sociales. Jusqu’à la nomination de « Landrous » à la tête de cette entreprise, celle-ci avait financé la construction de plusieurs infrastructures scolaires : les Ecoles, Académies d’enseignement et les Centre d’animation pédagogique (CAP), les Commissariats de Police, pour ne citer que celles-ci. Mais, de l’installation de Landrous à son arrestation en 2013, le PMU-Mali n’a posé aucune brique dans le domaine social. En outre, il n’a rien entrepris pour valoriser les autres niches d’opportunités d’investissement dans le secteur du jeu que le PMU-Mali avait en charge de promouvoir. Il s’agit de l’organisation du secteur de la Loterie, des Tombolas et le Casino. C’est donc pour booster le secteur du jeu en vue de promouvoir de nouveaux emplois, que le nouveau PDG, Arouna Modibo Touré ambitionne de révolutionner le PMU-Mali afin de stimuler la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) qui contribuera ainsi à la lutte contre la pauvreté.
Mohamed A. Diakité
L’argent du Pmu va être détourné par le Pdg actuel spécialiste de vol et de détournement des fonds de l’anict. Pauvre Mali en voie de sous développement avec des voleurs et des bandits comme cela nommé par Karim pour détourner les maigres ressources du pays. Le régime d’Ibk est entrain seulement de faire la promotion des grands voleurs Zonkés et après avec la connivence d’une certaine Presse on fait la publicité de ces ennemis du peuple.
Avec le PMU le pays s’enrichit mais les parieurs s’appauvrissent!
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