L’enjeu et les perspectives pour la paix et la stabilité au Mali ont été entre autres les thèmes débattus au cours d’une conférence citoyenne organisée par la Plateforme d’associations ¨ Mali Gnè Ta¨, le samedi 4 août 2018 à la Maison de la Presse.
La rencontre s’est tenue sous le co-parrainage du président du Conseil national de patronat du Mali (CNPM), Mamadou Sinsy Coulibaly et l’inspecteur de douanes du Mali, Mamadou Traoré.
La conférence était animée par Naffé Kéita, docteur en anthropologie contemporaine. Cette conférence citoyenne a été organisée dans l’optique de tirer des enseignements de l’élection présidentielle en vue de consolider la paix et la stabilité du pays.
Selon le conférencier, le professeur Naffé Keita ‘’cette élection est un fait et les faits sont différents des événements et des phénomènes. Cette élection est la photo instantanée de l’expression de la volonté du peuple. Prenons froidement les résultats de cette élection sans compassion parce que plus nous attendons, plus nous sommes anxieux et plus nous sommes atteint dans notre identité. Elle constitue un élément de paix et de stabilité. Pour les enjeux de cette élection, il y a exigence de connaître notre pratique démocratique et la visée de ce scrutin présidentiel’’. Et à M.Kéita de rappeler que « ces élections constituent un moment décisif pour apporter des correctifs à notre passé. La démocratie malienne a toujours vécue dans un dualisme en d’autres termes entre les afro-centristes et les afro-pessimistes. Le Mali n’a jamais atteint un taux de participation de 50%, et cela mérite une réflexion de la part de nos autorités. Pourquoi le peuple malien n’a jamais accordé la légalité et légitimité nécessaire à ses gouvernants ? Pour résoudre ce problème un débat d’espace doit être ouvert dans tous les domaines ».
Pour sa part, le président de la Plateforme ¨ Mali Gnè Ta, Boubacar Modibo Diarra, a laissé entendre que la classe politique malienne a toujours fonctionné sur deux entités dichotomiques. « Alors faisons en sorte que ces deux entités travaillent en parfaite harmonie », dit-il. Il a rappelé qu’au Mali le choix partisan n’est pas respecté et en violant le jeu partisan le système démocratique devient fragile.
En termes de propositions, la stabilité de la nation est liée au social et non à la politique, il en va de même d’appliquer la redevabilité des gouvernants en vers les gouvernés.
Moriba Camara
Oui le comportement de SOUMAILA est immature et égocentrique, il a été associé à toutes les étapes du processus électoral, les doutes sur l’existence d’un fichier parallèle sont nés des manipulations informatiques de ses experts comme cela a été montré lors de la réunion du cadre de concertation à la Primature le 28 juillet, il extrapole à partir d’incidents réels mais localisés et marginaux le jour du vote pour tenter de masquer un mauvais résultat électoral personnel.
S’il estime être un homme d’Etat, il ne peut pas prendre le risque d’être à l’origine d’une crise post-électorale aux conséquences que l’on ne peut anticiper.
L’Afrique a connu de dignes et grands hommes politiques qui n’ont pas accédé à la magistrature suprême mais qui ont eu la sagesse de ne pas pratiquer la politique de la terre brûlée.
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