Plateforme ‘’An Tè Abanna’’-IBK : Une crise de confiance sans équivoque !

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Le Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar KEITA, a accompli son devoir civique au Bureau de vote N°1 du Groupe Scolaire AB de Sébénikoro, en Commune IV du District de Bamako.

On sait comment les urnes sont utilisées en Afrique et au Mali pour voler la voix du peuple, raison pour laquelle, la Plateforme ‘’An Tè A bana’’ ne Touche pas  ma Constitution qui lutte contre cette révision refuse d’aller jusque-là où IBK et ses acolytes auront toutes les possibilités de faire des bourrages d’urnes. Il s’agit d’une crise de confiance sans équivoque.

IBK chemine exactement comme Moussa TRAORE en 1991 en se campant sur sa position de tripatouiller notre constitution au profit d’une minorité Touareg séparatistes soit moins de 2% de la population. Cette position sèche est certainement dictée par son fils et sa femme qui sont les seules personnes que le Président écoute dans de pareil cas comme ce fut le cas de Moussa TRAORE dont le sort a pris fin avec un désastre total, chose qui touchera sans équivoque IBK mais cette fois-ci en exponentiel car aujourd’hui le mécontentement frise la folie. Les choses qui font mal et très mal dans cette révision constitutionnelle sont entre autres : Une révision pour moins de 2% de la population malienne; Une révision qui divise les maliens définitivement car certains ne pourraient plus jamais espérer être candidats aux futures élections présidentielles (Être de père et de mère maliens comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire en 2002);  Le tiers des postes de sénateurs dédié à IBK qui est très focalisé sur sa famille d’abord, cela suppose que ces postes seraient distribués entre son fils, les amis de la famille… comme il le fait depuis son arrivée au pouvoir ; personne n’a confiance à lui pour ces nominations du tiers des sénateurs; Les prochaines révisions constitutionnelles mises désormais sous la seule responsabilité d’IBK, du sénat et de l’Assemblée Nationale, cela veut dire que dès l’année prochaine après sa réélection, il retouchera sans équivoque cette nouvelle constitution pour faire sauter le verrou du mandat présidentiel pour se faire élire indéfiniment. L’indépendance et l’intégrité du territoire ne lui sont plus jamais imposées, ainsi Kidal restera entre les mains de la France et de la CMA.

En tout cas,  la Plateforme’’ An Tè A bana’’ ne Touche pas  ma Constitution composée de toutes les sensibilités du pays n’attend pas croiser les bras. Elle est plus que jamais décidée à obtenir le retrait pur et simple du projet unilatéral et sombre du Président de la République, IBK.

Agmour

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