Depuis le 17 juin, la Plateforme An Tè A Banna lutte pour le retrait pur et simple du projet de loi portant la révision de la Constitution de 1992. Elle a effectué deux marches et deux meetings. Mais sans effet. Alors, elle change de stratégie. La plateforme vient de lancer un ultimatum au Président de la République pour retirer le projet de loi au plus tard demain mardi 15 août à minuit.
Face à l’inaction du Président de la République à ses réclamations, la Plateforme contre la révision de la Constitution a tenu son Assemblée Générale (AG) le lundi 07 août. A l’issue de cette AG, une lettre ouverte qui a pour objet le retrait pur et simple du projet de révision constitutionnelle est adressée au Président de la République. Cette lettre renferme un ultimatum au Chef Suprême des Armées de retirer ledit projet au plus tard le 15 août à 0 heure. A cet égard, la Plateforme a organisé une conférence de presse à la pyramide du souvenir pour rendre cette lettre publique. Elle change du coup son fusil d’épaule.
Selon la Plateforme, la loi portant la révision de la constitution viole non seulement l’article 118 de la Constitution actuelle mais aussi les conditions ne sont pas prêtes pour tenir le référendum sur l’ensemble du territoire national. Aussi, pour elle, le mépris du Chef de l’Etat et son inaction vis-à-vis des demandes de la Plateforme réconfortent la décision de l’AG du 7 août.
Cependant, si le projet n’est pas retiré, au terme de la date indiquée, la Plateforme An Tè A Banna se dit prête à user de tous les moyens que la Constitution lui offre pour arriver à ses fins. Le juriste Me FOMBA a rappelé à cet effet que l’article 121 de la Constitution donne le droit de désobéissance civile au peuple. Aussi, cet ultimatum est suivi par tous les membres de la Plateforme à travers le monde.
Par conséquent, selon Amadou THIAM, deux heures après la décision de l’AG, la Présidence de la République, à travers son Secrétariat Général, a passé un coup de fil à la Plateforme en vue d’un échange. Ce qui traduit l’ampleur de la menace qui accompagne cet ultimatum. D’autant plus que le Secrétaire général de la présidence est un vétéran du service de renseignement.
Par ailleurs, les discussions se sont beaucoup plus penchées sur l’intervention du Président de la République sur l’ORTM.
En effet, selon les décryptages de Me FOMBA le Président IBK s’est déjà affiché lors de cette intervention. Il est déterminé d’aller au référendum. “Nul ne saurait s’opposer au droit de vote du peuple”, a dit IBK, selon lui. Donc, pour Me FOMBA, inutile de se concerter avec quelqu’un qui est déjà figé sur sa position.
De plus, Mohamed Youssouf BATHILY dit RAS BATH rapporte les propos du rédacteur de la nouvelle constitution Me Seccaldi sur la révision de la Constitution de 1992. Selon RAS BATH, ce dernier aurait conseillé au peuple malien de ne pas accepter la constitution actuelle proposée parce qu’elle est différente de ce qu’il avait produite. Pire, le budget national ne peut pas supporter la décentralisation que la nouvelle constitution propose. Encore de plus, pour M. BATHILY, la même personne aurait affirmé que le locataire de Koulouba est l’otage de la Communauté Internationale. Car il s’est engagé devant l’ONU de tenir le référendum avant le 31 décembre 2017, rapporte RAS BATH.
“La Plateforme An Tè A Banna mène des combats pour que tous les Maliens aient leur droit de vote”, précise l’honorable Amadou THIAM.
Yacouba TRAORE
On a rien a te dire ton anfant et ses compagnons une chose est sur après ton régime on vous chercher un par un comme tembeli bientôt ils irons tous dans leur village le villagoi ministre du sport
Ça c’est vrai, il est Franco malien, si ça va pas au Mali, il ira en France, nous autres qui n’ont que la seule nationalite , qu’allons nous faire ?
“D’autant plus que le Secrétaire général de la présidence est un vétéran du service de renseignement.”
RIRES…! LES RENSEIGNEMENTS…RIRES… !
Á LA PROCHAINE MARCHE, NOUS SERONS 3 MILLIONS ET SBM VA SE NETTOYER LE POSTÉRIEUR AVEC ” LES RENSEIGNEMENTS ” ….
Je suis du même avis que le Dr FOMBA . IBK tient à son référendum , la plate forme est contre , alors une rencontre entre les deux n’est pas nécessaire . Attendons le 15/08/2017 à minuit. La désobéissance civile est un droit reconnu au peuple par la constitution du 25/02/1992.
“Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses” a dit K Marx. Cette demande de retrait prend des proportions inattendues. Je voulais un sursis de la part de IBK, il vaut mieux donc retirer purement et simplement. On ajoute pas une crise à une crise. “A vouloir gagner le monde, tu perdras ton âme. La sagesse vaut mieux que l’or et l’argent” a dit R N Marley.
A quand la fin du terrorisme au monde et particulièrement au MALI.Ce qui est sure la plate forme an tè a bana comporte l’opposition qui a participé d’une manière à autre à l’élaboration du texte référendaire.
Il y a un agenda:NE VOUS PIEGEZ PAS CAR LE TERRORISME CONTINUERA.Donc vous etes avertis car le MALI ne merite pas le desordre au sud et en meme temps vous donnez raison aux BURKINABES qui disaient que les politiciens maliens etaient près à tout pour avoir le pouvoir.Je vous demande de respecter la DEMOCRATIE ET LA REPUBLIQUE.C’est un pétit citoyen qui vous parle
“Nul ne saurait s’opposer au droit de vote du peuple”. IBK, cela est vrai, mais comment tu peux garantir pour que tous les Maliens aient leur droit de vote sur l’ensemble du territoire national, car plus de la moitié du pays n’est pas contrôlée, aucune présence de l’administration encore moins de l’armée. A bas le projet de révision constitutionnelle qui est déjà mort-né. IBK, si tu aimes le Mali, puisque tu es français, tu dois faire une déclaration à l’ORTM ce soir avant le journal de 20 heures, pour annoncer le retrait pur et simple de ton projet, le peuple n’en veut pas.
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