Pour le référendum dont le la date n’est pas encore connue, la plate-forme ‘‘ Oui An Son Naa’’ a été lancée hier au palais des sports. Une cérémonie qui a tenu toutes ses promesses en terme de mobilisation, et qui a été aussi une tribune pour les responsables de ladite plateforme de répondre aux agissements des responsables de la plate-forme rivale ‘‘Antè An Bana’’.
Selon M. Isamaël Diallo, président de la plate-forme ‘‘Oui An Son Naa’’, ce n’est pas le projet de révision constitutionnelle en l’état qui gène les partisans de la plate ‘‘Antè An Bana’’ : ‘‘Ce qui gène, c’est l’homme IBK, sinon comment comprendre que ceux et celles qui s’agitent aujourd’hui, l’ont voulu et voté sous les anciens régimes’’, dit-il.
Anciens régimes ? Il s’agit notamment de celui d’Amadou Toumani Touré sous lequel l’Assemblée Nationale a voté un projet de révision constitutionnelle le 2 Aout 2011 et qui devait être soumis à un référendum couplé aux élections présidentielles avortées d’Avril 2012.
Aux dires de M. Isamaël Diallo, les partisans du ’‘Non’’ aujourd’hui étaient prêts à aller à ce référendum en Avril 2012 pendant que Aguelhok t Tessalit (villes au nord du pays) étaient toutes les deux tombées. M Sidibé répond ainsi à ceux qui ont pour argument l’article 118 de l’actuelle constitution mettant en cause toute procédure de révision constitutionnelle quand il est porté atteinte à l’intégrité du territoire.
Dans le projet de révision de la constitution, le président de la République nomme le président de la cour Constitutionnelle, celui de la cour suprême, le même document envisage la création d’un Sénat. Le président de la plate-forme ‘‘Oui An Son Naa’’, soutient que toutes ces dispositions étaient dans le projet de constitution voté en 2011 par les partisans du ‘‘Non’’ d’aujourd’hui. Selon M. Sidibé, il y a ‘‘anguille sous roche’’ dans l’agissement des partisans du ‘‘Non’’ dans ce processus de révision constitutionnelle.
Une vaste campagne de sensibilisation autour du projet !
Après son lancement hier 28 juin, la plate ‘‘Oui An Son Naa’’ entend aller à la rencontre de toutes les forces vives de la nation pour engager des actions de communication, de sensibilisation, d’information de proximité pour expliquer davantage la pertinence du projet de révision constitutionnelle.
Selon le président de la plateforme ‘‘Oui An Son Naa’’, cette révision constitutionnelle va surtout permettre au Mali de retrouver définitivement sa place dans le concert des nations permettant d’adopter révision d’adopter la constitution du Mali aux réalités nouvelles. ‘‘Une grande avancée’’, dit-il.