Planification familiale : Les jeunes au cœur de la 11e édition  

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A en croire Dr. Diarra, la présente campagne vise à renforcer la connaissance sur les droits et promouvoir les services de la planification familiale auprès des utilisateurs des secteurs formel et informel à tous les niveaux  pour le bien-être des populations.

Le thème de  cette 11e édition 2015 intitulé : “La planification familiale : un droit pour tous” se déroulera du 28 mai au 28 juin 2015. Il va mettre l’accent sur les jeunes. Les objectifs qu’affichent les organisateurs de cette campagne sont, entre autres, accroître le recours pour tous aux services de la PF à tous les niveaux, informer les jeunes sur leurs droits en matière de santé de la reproduction.

Au cours de cette campagne, des leçons modèles sur la PF seront organisées dans les établissements scolaires. Il sera également mis en à la disposition des jeunes des services de PF, des plaidoyers sont également prévus à l’endroit des autorités politiques et administratives.

Le taux de couverture de la PF est en baisse dans notre pays, il se chiffre à 9,9 % contrairement à d’autres pays qui ont pris l’exemple sur le Mali. Pour rehausser ce niveau, il a été adopté un plan PF inséré dans le nouveau plan stratégique santé de la reproduction 2014-2018.

Ousmane Daou

 

 

INEGALITE AU MALI

Les femmes réclament l’autonomisation politique

 

Pour réduire le fossé de l’inégalité aux fonctions nominatives et électives, les femmes leaders du Mali en conclave hier ont fait savoir aux autorités leur engagement à se battre  jusqu’à leur autonomisation politique.

 

Le Projet d’appui au processus électoral au Mali (Papem) et ses partenaires ont organisé jeudi 28 mai 2015 une journée porte ouverte de plaidoyer pour une plus grande participation des femmes en tant qu’électrices et candidates aux élections communales, régionales et du district de Bamako, dénommée “Musowaw ka waati sera” (femmes, c’est le moment).

Cette rencontre, qui a regroupé des autorités maliennes, les femmes leaders du pays, des représentants des organisations internationales accréditées au Mali et plusieurs partenaires techniques et financiers qui œuvrent pour le genre, a été l’occasion, pour les femmes du Mali, de réclamer à nouveau aux autorités malienne leur autonomisation politique.

Selon, Mme Traoré Nana Sissako, présidente du Groupe Pivot/droit et citoyenneté des femmes, porte-parole des leaders féminins, “le combat pour l’autonomisation politique des femmes au Mali restera d’actualité tant que les femmes seront exposées aux multiple facteurs de blocage. Il est opportun de poser le problème sous l’angle de l’heure des femmes qui sonne, car selon des rapports d’études, il faudra attendre 81 ans pour atteindre l’autonomisation politique des femmes. Le combat est permanent et la quête démocratique ne s’acquiert pas par des discours encore moins par des slogans. Ce combat nous le menons depuis longtemps et il s’agit de revisiter notre approche stratégique qui, pour être efficace, doit être portée plus sur des résultats tangibles à impact progressif et à effet multiplicateur”.

Pour elle, le sentier de l’autonomisation politique des femmes ne sera un achèvement tant qu’une autre orientation stratégique ne voit pas le jour. Cet achèvement pour la porte-parole des femmes requiert l’engagement concret et responsable des différentes parties prenantes. “Il revient à l’Etat de réduire le fossé de l’inégalité, de se doter sans détour ni ambigüité d’une loi sur le quota d’au moins 30 % à défaut de la parité”.

Les élections communales et régionales en préparation, constituent pour Nana Sissako, des opportunités pour le Mali pour mettre en œuvre sa politique nationale genre adoptée en novembre 2010, lui permettant ainsi de se hisser au rang des nations les plus enviées en termes de participation de la femme à la vie politique. Mme Traoré a invité les partenaires techniques et financiers à exiger de l’Etat des indicateurs de performance axés sur le genre pour tout programme et projet de développement.

Le président de séance, Abdoulaye Idrissa Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a réaffirmé l’engagement des autorités à promouvoir le genre à travers les projets de loi comme le projet de loi statuant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives en cours d’examen à l’Assemblé nationale.

L’ONU-femme et le Programme des Nations unies pour la population (Pnud) ont réaffirmé leur engagement aux côtés des Maliennes pour qu’elles aient gain de cause.

Maliki Diallo 

 

 

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