Placée sous le thème “L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous” : Les femmes maliennes s’expriment sur la célébration de la journée internationale de la femme

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La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par les femmes du monde entier. A l’instar de la communauté internationale, le Mali ne déroge pas à la règle. Pour ce 8 mars, les Maliennes s’activent chacune dans son domaine, afin de marquer positivement cette journée historique. Il faut rappeler que la Journée internationale de la femme trouve son origine dans les mouvements ouvriers du tournant du XXème siècle en Amérique du Nord et dans toute l’Europe. Depuis lors, cette Journée a pris une nouvelle dimension mondiale pour les femmes des pays développés comme pour celles des pays en développement. Cette journée permet également de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par des femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leurs pays et de leurs communautés. C’est pourquoi nous avons donné la parole aux femmes maliennes les plus actives chacune dans son domaine, afin de recueillir leurs impressions sur la célébration du 8 mars 2014.

 

 

Madame SIDIBE Aminata DIALLO, Ancien Ministre de l’Education

” Un nouveau 8 Mars est né au Mali après la crise du nord… “

Sidibe_Aminata
Sidibe_Aminata

” La Journée mondiale de la femme célébrée le 08 Mars de chaque année par des millions de femmes reste toujours une journée de manifestations diverses et surtout, de déclarations d’intention pour faire la promotion du genre. Mais, il a été constaté que ces déclarations sont rarement suivies d’effets, en terme d’amélioration des conditions d’existence des femmes.

 

 

Depuis la Charte de l’ONU, signée à San Francisco en 1945 où le système des Nations Unies proclamait l’Egalité des sexes, les Etats-Parties n’ont jamais réellement mis en œuvre le principe d’égalité entre les hommes et les femmes. A observer cette question de plus près, dans l’ensemble des Etats subsahariens, la journée du 8 Mars est devenue une journée festive, qui reste totalement éloignée du sens premier donné par les pionnières de Chicago durant le siècle dernier où les vaillantes ouvrières marquèrent leur désaccord avec la cadence imposée aux femmes dans l’usine…

 

 

Cette journée devrait devenir un temps de réflexion sur les conditions de vie des femmes à travers le monde. Ici au Mali, nous venons de traverser une grave crise politico-institutionnelle et sécuritaire, qui a ébranlé le pays. Les femmes ont payé les conséquences, en particulier dans les trois régions du nord où elles vécurent tant d’atrocités, de brimades et d’humiliation…

 

 

Durant de longues années, nous les femmes maliennes devons réfléchir en silence à ce passé si douloureux qui ne devrait pas être noyé dans le vacarme assourdissant des tam-tams… Parce que les femmes de Gao, de Tombouctou et de Kidal avaient perdu leurs droits fondamentaux, qui étaient la liberté d’opinion ; la liberté d’association ; la liberté de circuler. En somme, elles étaient assignées dans leurs domiciles, souvent avec la pire souffrance, l’humiliation… C’est pourquoi, à mon humble avis, le 08 Mars ne doit plus nous laisser indifférentes dans le Maliba. Cette date doit devenir un moment utile, ouvrant la voie au dialogue entre les communautés ; c’est un instant précieux pour faire le nécessaire bilan sur notre rôle dans la société malienne. Nous devrons œuvrer au rapprochement entre les cultures qui s’opposent ; cultiver le vivre ensemble et mener des luttes essentielles pour rattraper le temps perdu.

 

 

 

Oui, nous avons connu le recul durant les deux années écoulées. Nous étions à la recherche du relèvement des indicateurs de progrès : au plan éducatif, sanitaire et de l’amélioration de l’accès aux biens publics de base. Les femmes maliennes ont beaucoup reculé dans la recherche de l’autonomisation qui aurait pu conduire au progrès de la société globale.

 

 

En conclusion, les combats futurs engagés au sein des Etats africains doivent être centrés autour de l’égalité entre les hommes et les femmes. Il faut mettre un accent particulier sur les moyens d’accès à l’émancipation des femmes, par l’Education. Ce sont là des objectifs essentiels capables de favoriser l’inscription des pays africains dans le développement économique et social “.

 

 

 

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Colonel Néma Sagara, Directrice du Centre d’instruction de Koutiala

” Cette journée doit servir de temps de réflexion, afin que le combat des femmes ait tout son sens… “

” La commémoration de la journée du 8 mars rentre dans le classique des 87 journées internationales initiées ou reconnues par l’ONU.

 

Dans ce contexte, elle peut passer comme ordinaire, quoiqu’issue de l’histoire des luttes féministes pour le droit des femmes. Cette journée est aussi une occasion de faire le bilan des progrès réalisés par les différents organismes de lutte pour l’amélioration des conditions des femmes. Signalons que toutes les sciences d’organisations sociales accordent des rôles (devoirs) à la femme et par conséquent des droits inhérents à sa nature humaine.

 

La célébration de la journée du 8 mars me semble normale et relève d’un devoir de mémoire dans une certaine mesure, si l’on se rappelle des conditions des femmes dans les sociétés séculaires, traditionnelles africaines et même occidentales pendant les guerres et les révolutions. Il s’agit pour nous de trouver des thèmes adaptés à la situation, afin que le combat des femmes ait tout son sens. Rappelons que ce combat s’insère dans le triptyque “DEVELOPPEMENT, SECURITE, PAIX”. Je termine en soulignant au passage le ratio de femme chef d’Etat et même dans des pays en situation de crise. Cela ne doit guère étonner, elles sont les mères des héros’’ …

 

 

 

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Hawa SANGHO, Responsable Marketing et Communication  au groupe Klédu

” Il faut profiter de cette journée pour sensibiliser les femmes à prendre conscience de leurs droits… “

Je suis pour la célébration du 8 mars, parce qu’il est important d’honorer ce jour pour toutes les femmes. C’est une façon de rendre hommage à celles qui se sont battues à travers le monde pour l’image de la femme et de ces droits dont nous jouissons aujourd’hui.

J’estime que dans la phase de mutation que traverse notre pays, commémorer le 8 mars est une occasion à saisir pour les organisations de la société civile, afin de sensibiliser les femmes de notre pays. Les sensibiliser pour qu’elles prennent conscience de leurs droits, mais aussi de leurs devoirs en tant que citoyennes pour participer au développement de notre pays.

 

 

 

 

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Fatoumata Doumbia, Directrice régionale de la poste du Mali-Ségou

”  Ma pensée va à l’endroit des femmes qui se trouvent dans les pays en crise… “

” Je suis très comblée que la communauté internationale ait pensé à proclamer le 8 mars 1975, comme journée dédiée aux femmes. Pour moi, c’est une reconnaissance du monde entier envers toutes les femmes, paysannes, citadines, entrepreneurs, administratives, politiques, militaires, etc…

 

 

Nous, femmes du Mali, de l’Afrique, du monde, devrions toujours rester fières de nous-mêmes. Etre femme, c’est aussi être solide, courageuse, travailleuse, afin de jouer notre rôle pour le développement économique et social de nos pays, car nous avons notre place, et elle est très grande dans nos sociétés.

 

 

Le 8 mars c’est l’occasion pour moi de saluer toutes les grandes dames leaders du monde entier, qui continuent toujours à lutter pour sauvegarder l’honneur et la dignité de la femme et qui luttent pour les droits et l’émancipation de la femme. Nous sommes souvent confrontées à de nombreux obstacles, mais ne baissons pas les bras. Mes pensées et prières vont à l’endroit des femmes qui sont dans les pays en crise, qui sont violées, flagellées, mutilées. Je leur dis courage. Les droits des femmes doivent être toujours réclamés, mais le 8 mars est une journée particulière, qui mérite toujours d’être célébrée’’.

 

 

 

Mme Maïga Djessou Doumbia, Coordinatrice de l’Ong GAD

” Ayons une pensée envers les femmes du Nord, refugiées et déplacées… “

” Je suis très satisfaite de la célébration de cette journée dédiée aux FEMMES. C’est une occasion pour : réclamer nos droits, valoriser nos statuts de FEMME, faire des plaidoyers pour défendre nos intérêts et/ou nos causes, exprimer nos besoins pour avoir satisfaction. Cette journée est également une occasion pour nous de rendre hommage aux femmes qui se sont battues pour l’obtention de leurs droits. J’ai une pensée à l’endroit de nos sœurs du Nord qui pendant la crise ont subi toutes sortes d’atrocités. Sans oublier les refugiées et déplacées, qui ont tout perdu pendant cette crise. Je pense que nous devrions chacune à son niveau avoir une pensée envers elle. Pour finir, je suis pour la célébration de cette journée commémorative du 8 mars, qui est symbolique de la vie de toute femme “.

 

 

 

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Mame Diarra Diop, Rédactrice en chef du journaldumali.com :

” Il ne faudrait pas que le 8 Mars se limite à du folklore… “

” Le 8 Mars est une journée mondiale qui fait écho aux revendications des femmes du monde entier où qu’elles soient. Cette journée symbolise le combat des femmes depuis la conférence de Beijing, la marche mondiale des femmes, les mouvements syndicalistes en Europe pour l’obtention du droit de vote des femmes. Ne pas la célébrer c’est oublier tout ce que les pionnières de l’émancipation de la femme ont fait depuis le siècle dernier, en Europe comme en Afrique.

Célébrer le 8 mars, c’est rendre hommage aux femmes africaines. Il ne faudrait pas que le 8 Mars se limite à du folklore et que les femmes rurales, les femmes de conditions modestes, les jeunes filles non scolarisées, les filles-mères, les aide-ménagères, soient oubliées dans le combat. Emancipation signifie aujourd’hui pour beaucoup l’accès à de hautes fonctions. Mais, une femme réellement émancipée, c’est celle qui avant tout, est autonome financièrement, fait vivre sa famille, nourrit ses enfants, les éduque, se débrouille au quotidien pour garder la tête haute. Il est dommage de constater que certaines femmes leaders, une fois arrivées au sommet, oublient celles qui leur ont servi pour monter en haut de l’échelle. Et surtout, on constate que dans le monde actuel, la femme a un mérite de plus en plus grand, au regard de la dureté et de la cherté de la vie.

 

En définitive, il nous faut célébrer le 8 Mars avec humilité, mais il nous faut aussi célébrer les femmes tous les jours. Je pense aussi à ces femmes du Nord, déplacées, réfugiées, ou retournées pour certaines qui aujourd’hui méritent toute notre attention. Dans l’occupation du Nord Mali, beaucoup ont perdu leur dignité, mais aussi leur autonomie économique et leurs sources de revenus. Enfin, n’oublions pas que les hommes doivent aussi être impliqués dans le combat pour l’égalité et la parité en politique “.

 

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Naini Diabaté, artiste-musicienne, fondatrice du Kaladjoula Band, groupe des femmes instrumentistes

” Il est difficile pour moi de célébrer cette journée quand je pense à mes sœurs du Nord, refugiées et déplacées… “

La célébration de la journée du 8 mars est une bonne chose pour la femme de par le monde.

 

 

Cette journée permet de rendre hommage à celles qui se sont battues pour les droits des femmes. Moi, en tant qu’artiste et griotte, je dédie cette journée aux femmes du Nord Mali, qui ont subi toutes sortes de tortures, ainsi qu’aux femmes refugiées et déplacées qui, jusqu’aujourd’hui, n’ont pas retrouvé leur domicile. C’est difficile pour nous qui sommes en liberté de célébrer cette journée quand on pense à elles.

 

 

C’est pourquoi à mon humble avis, j’aurais souhaité qu’une caravane soit organisée à cette occasion dans les camps de refugiés, afin de fêter avec elles. Nous les femmes du Mali devrions faire de cette journée un temps de réflexion, afin que nos droits ne soient plus bafoués, même en période de crise.

 

 

 

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Mme Traoré Fatou Camara, présidente de la commission centrale de football féminin, commissaire de match de la CAF

” La revendication des droits des femmes est une lutte de longue haleine et un combat de tous les jours…

” C’est une excellente chose d’avoir dédié une journée spécialement pour les femmes du monde,  car c’est une occasion pour nous les femmes de rappeler au monde entier que nous sommes partie intégrante du développement à tous les niveaux de la vie d’un pays et que nous avons des droits qui doivent être respectées.

 

 

La revendication des droits des femmes est une lutte de longue haleine et un combat de tous les jours. Cependant, en raison de l’impact de la célébration du 8 mars dans le monde entier, cela doit être une occasion pour réclamer les droits des femmes. Je suis pour la célébration de cette journée et en tant que Présidente de la CCFF de la FEMAFOOT, c’est une occasion pour nous de faire la promotion du football féminin et de prouver aux Maliens et au monde entier que les filles et les femmes ont le droit de jouer au football, car c’est une discipline sportive comme toutes les autres “.

 

Mariah Bocoum, Fashion Designer

” Je rends hommage au Colonel Néma Sagara et à toutes celles qui se battent pour protéger les femmes… “

 

La Journée internationale de la femme est l’occasion de mettre les Femmes à l’honneur, de rappeler et célébrer les actes posés par des “Femmes courageuses” telles que Rosa Parks et toutes celles qui nous ont permis d’avoir une certaine liberté. C’est aussi l’occasion de revendiquer l’égalité des sexes et de faire le bilan de ce que nous avons pu accomplir jusqu’ici. La lutte n’est certes, pas terminée, mais nos ainées ont ouvert une porte pour notre épanouissement et nous devons de la maintenir pour les générations futures.

 

 

Dans mon secteur qui est celui de la mode et du textile, les femmes ont su se hisser au sommet autant que les hommes. Je profite de cette journée, pour rendre hommage à mes sœurs déplacées du nord du Mali et celles qui sont réfugiées dans les camps. Je profite de l’occasion pour rendre un hommage appuyé à une brave femme, qui a marqué nos esprits pendant la crise du Nord, en combattant au même rang que les hommes, les terroristes qui nous envahissaient. Il s’agit du Colonel Néma Sagara. Je n’oublie pas également toutes celles qui se battent contre les violences physiques et/ou morales faites aux femmes, contre l’excision, le mariage forcé… Bref, toutes celles qui se battent pour notre épanouissement familial et professionnel.

 

 

Ina

Dicko Ina Traore, vidéaste, étudiante en licence multimédia au Conservatoire des arts de Bamako

” Mouna né, un court métrage qui verra bientôt le jour, une façon pour moi de marquer cette journée…

Je pense que la journée de 8 mars est toujours une occasion pour montrer les mérites de la Femme dans sa diversité. On peut dire qu’au Mali comme ailleurs, les femmes se battent de plus en plus pour réclamer leurs droits. Pour célébrer cette journée dédiée aux femmes, mon court métrage, intitulé ” Mouna né ” qui signifie ” pourquoi moi ” en français, traitant le sujet de violences faites aux jeunes filles, verra bientôt le jour. Çà sera une façon pour moi de faire un clin d’œil à cette journée, mais aussi de dénoncer certaines injustices auxquelles nous sommes souvent victimes en tant que femmes.

 

 

Depuis 1975, des femmes ont lutté pour donner vie à cette journée, afin d’améliorer la condition de vie des ouvrières, pour qu’elles puissent avoir le droit de vote. Cette lutte continue et elle sera toujours d’actualité tant que nos doléances restent incomplètes… Et, en tant que jeune fille et bien sûr concernée, je ne peux que me réjouir de la célébration de cette journée très symbolique.

 

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Mme Dicko Assa Soumaré, journaliste à l’Ortm

” C’est une occasion pour dire attention au dérapage et autres excès motivés par des influences venues d’ailleurs… ”

” Mes impressions ! (rires). Evidemment, elles sont très bonnes. D’abord, c’est un sentiment de joie, car le 8 mars est une date qui célèbre tout simplement la femme. Au-delà de cette célébration, je pense que cette date doit être une occasion de marquer une pause, le temps d’une journée, pour évaluer le parcours des femmes non seulement, dans la conquête de leurs droits et de tous leurs droits, mais aussi et surtout de se pencher sur le rôle qui sont et qui doivent être les leurs dans l’édification d’un monde en croissance, d’un monde de paix et de vivre ensemble dans l’harmonie. Donc, au-delà du caractère festif de cette date, je voudrais en mon humble avis que ce soit là, une occasion pour améliorer davantage les relations entre les hommes et les femmes, parce qu’il s’agit de cela aussi. Je voudrais dire par là que le 8 mars qui est la journée mondiale des femmes dans notre contexte national doit prendre en compte toute la dimension de nos valeurs sociétales, culturelles et parfois même ancestrales. C’est dire attention au dérapage et aux autres excès motivés par des influences venues d’ailleurs en matière d’émancipation, de violences faites aux femmes et de tous les maux énumérés à longueur de journée.

 

 

Evidement, je salue cette initiative puisqu’il est toujours utile de s’arrêter un moment pour approfondir la réflexion sur un sujet, un pan de notre existence qui désormais rime fortement avec les pulsations d’un monde dit globalisé. Vivement, la célébration du 8 mars, journée internationale de la femme. Bonne fête à toutes “.

 

Coumba_Niambele

Coumba Niambélé, journaliste à l’Ortm, Présidente de l’Union des femmes reporters sportives d’Afrique- Mali (ufresa) :

” Les pays où les femmes et les hommes sont traitées sur un pied d’égalité  jouissent d’une meilleure croissance économique…

” J’ai de très bonnes impressions par rapport à cette journée dédiée à la femme. Une journée où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, donc nous ne pouvons qu’en être fières. Le thème de cette année ” Paix et Réconciliation : Défis et Enjeux pour une autonomisation accrue des Femmes ” a une résonnance particulière pour toutes les dames du Mali, après la crise que notre pays vient de traverser. Puisqu’on ne peut ne pas parler de développement sans les femmes, d’autant plus que la moitié de la population est constituée de femme.

 

Oui! Il ne peut y avoir de journée pour réclamer nos droits plus que le 8 mars. Vous savez Clarisse, les pays dans lesquels les femmes sont traitées sur un pied d’égalité que les hommes jouissent d’une meilleure croissance économique. Tout comme les entreprises qui comptent des femmes parmi leurs dirigeants affichent de meilleurs résultats. Aussi, les accords de paix qui font intervenir des femmes s’avèrent viables à plus long terme. Donc, 8 mars ou pas, nous continuerons à réclamer nos droits surtout quand il y a une journée en notre honneur. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que l’égalité entre les femmes et les hommes est un avantage pour tous. Sur les 365 jours que compte l’année, avoir une seule journée consacrée exclusivement à la femme, je pense que nous méritons cela. S’il pouvait même y avoir une deuxième journée en plus du 8 Mars, nous n’en serions qu’heureuses. La femme, c’est le nerf de la société. Je profite de l’occasion pour souhaiter une très bonne fête de 8 mars à toutes les Dames du Mali. Plus précisément aux femmes Reporters sportives. Et mention spéciale à ma maman ” !

 

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1 commentaire

  1. Bonne fête a Vous, Femmes du monde et particulièrement aux femmes maliennes. Votre lutte doit continuer.

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