Les activités de commémoration du 26 mars 2015 se sont déroulées sous haute surveillance. Contexte particulier oblige, un dispositif sécuritaire important a été déployé aux alentours du monument des martyrs, où le président IBK dépose les gerbes de fleurs. Ainsi, un lourd dispositif était établi depuis le palais de la culture jusqu’au niveau de la BDM et le contrôle était vraiment stricte au niveau du monument. Les forces de sécurité étaient déployées partout. Elles ont quadrillé tout le périmètre. Et il était carrément impossible de se frayer un chemin. Les éléments des forces de sécurité étaient sous pression. Pour plus de précaution, la division cynophile de la gendarmerie était présente pour passer au peigne fin les coins et recoins avec des chiens renifleurs.
… Peu de monde sur l’esplanade…
Cette année, la commémoration du 26 Mars a été différente des autres. Cela est dû à la menace sécuritaire qui plane sur le pays. Ainsi, des changements protocolaires ont été apportés dans l’organisation de cette journée symbolique. Contrairement aux autres années, l’esplanade du monument des martyrs a reçu peu de personnes cette année. Seule la presse, les services de sécurité et le protocole de la présidence était visible. Pour des raisons sécuritaires, les autorités ont jugé nécessaire de mettre les officiels un peu plus loin du monument. Ainsi, les ministres, les représentations diplomatiques, les chefs d’institutions nationales et internationales et les acteurs du mouvement démocratique ont fait le rang de l’ambassade de France jusqu’à l’agence de voyage «Al Medina » pour attendre les salutations du Président de la République.
La commission d’organisation crée une situation confuse
La décision des autorités de laisser seul le Président de la République rendre hommage aux martyrs sans la présence des acteurs des événements de mars 1991, pour des raisons sécuritaires, a provoqué une situation confuse. Pour preuve, après le dépôt de gerbe de fleurs et le recueillement du Président de la République, les militants du mouvement démocratique sont venus aussi se recueillir devant la mémoire des victimes symbolisé par le statut. Puis c’était le tour des élèves et étudiants de rendre hommage aux victimes. Cette commémoration en trois parties a mécontenté beaucoup d’acteurs du mouvement démocratique qui avaient fait le déplacement.
Opportunistes
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