En ce début de fêtes de fin d’année, les bruits de pétard se multiplient désormais dans la capitale. Mais en ces temps d’insécurité grandissante, faut-il tolérer une pratique, nuisible et dangereuse ?
En cette veille de fêtes de fin d’année, des détonations assourdissantes et des bruits semblables aux coups de pistolets sont de retour depuis quelques jours dans la capitale malienne. La plupart de ces explosions surviennent aux environs de 19 heures à la nuit tombante. Il s’agit d’individus en possession de feux d’artifices et de pétards qui font la promotion de leurs produits pourtant interdits sur l’étendue du territoire national.
Oui, pour eux, l’utilisation des pétards est une manière de manifester la joie en soi lors des fêtes de l’année. Mais aujourd’hui, à l’heure où l’insécurité gagne du terrain dans nos murs, cette pratique peut coûter chère.
Il s’avère par exemple difficile de faire la différence entre un bruit de pétard et un coup de feu provenant d’une arme. Une situation susceptible d’être source de panique ou être mise à profit par des malfrats.
Bibata Coulibaly (Stagiaire)