Le Premier ministre était hier à l’Assemblée nationale. Au menu de cette rencontre : la situation confuse à Kidal et les pénuries de pièces d’identité maliennes, notamment la carte d’identité nationale, cédée parfois à plus de 10 000 F CFA. Des pièces souvent confectionnées à l’extérieur du pays, et pourtant la SBNIF Technologie, première de la sous-région et deuxième en Afrique, pourrait être une solution à cette pénurie.
La situation de Kidal et la pénurie des pièces d’identité étaient les deux points focaux de la convocation du gouvernement par l’Assemblée nationale, jeudi.
Sur le second point, la situation est chaotique. Une carte d’identité civile est souvent cédée à plus de 10 000 F CFA au lieu de 1500 F CFA. Malgré cette surenchère, cette pièce, pour se la procurer, c’est la croix et la bannière.
Et pourtant ce n’est pas les sociétés concessionnaires qui manquent dans le pays. La SBNIF Technologie, que nous avons découvert lors de la nuit des investisseurs le samedi dernier peut être une solution à cette problématique.
A cette nuit le responsable de cette société a invité les autorités à prendre attache avec son unité pour tout ce qui concerne la confection de pièces sécurisées (passeport, carte d’identité, cartes Nina, etc.)
La SBNIF occupe du reste la première place dans la sous-région et la deuxième en Afrique, après l’Afrique du Sud, du point de vue de la qualité du service offert dans le domaine des pièces sécurisées. Il faut savoir les cartes Amo, de même type que la carte Nina, sont des produits de cette société, créée en 2005.
Ousmane Daou
