« L’eau, c’est un luxe chez nous. Nous faisons la queue autour des fontaines des heures durant pour avoir le minimum pour nos besoins domestiques » désespérée la dame de ménage Mme Samaké, nous raconte son calvaire devenu quotidien depuis des mois. Elle n’est pas la seule dans cette bataille quotidienne, son quartier y fait face : rue 406 kalanbancoura ou bien le quartier de sabalibougou. Le temps passe, le calvaire continu, la déception de la population devient de plus en plus grande vis-à-vis de la direction en charge de la gestion de l’eau. Pour leur avoir écouté, une lettre a été adressée depuis presque 4 mois à la direction générale de la Somagep sous ampliation du ministère de tutelle. Cette lettre relate les difficultés que rencontrent la population pour se ravitailler en eau potable. Aucune réaction du coté de la somagep n’a été faite.
Du coté de la somagep à travers la direction de la communication, ce problème est du à l’insuffisance des moyens techniques alloués pour faire face à celui-ci. Pour la lettre dument signée par les habitants de la 406 kalnbancoura « on peut comprendre que techniquement la solution ne soit ni immédiate, ni facile et même peut trop couteuse. Mais à cet effet, comment comprendre le silence de la structure en charge depuis des mois. Rétorque t- on de l’autre coté la réception d’une telle correspondance.
Benjamin SANGALA