Lassa, quartier périphérique de Bamako. Sur la route de Kati. Pratiquement tous les habitants sont cloîtrés chez eux. Seuls quelques enfants, torse nu ou déchaussés, courent derrière un petit ballon rouge sous une fine pluie.
Ici, presque tout le monde connaît la famille Keïta. Ou du moins « la femme dont le fils a été condamné à mort ». « Se réveiller chaque matin avec ce sentiment est pénible ». Entre les murmures et le fait de penser à « son fils » dans le couloir de la mort, l’épreuve est à peine supportable pour Mariétou, 67 ans. « Je fais de mon mieux pour… ».
Des larmes le long de ses joues l’interrompent. Elle tente désespérément de les dissimuler avec le bout de son pagne. Au même moment, un petit garçon lui apporte un sachet. Immobile, la tête baissée, elle met plusieurs secondes avant de saisir le sachet du bout des doigts. « Je dois prendre mes comprimés », affirme-t-elle d’une voix à peine perceptible.
Vendredi 13 mai 2016, elle « s’est écroulée » à la Cour d’appel de Bamako. Son fils, Konkou, venait d’écoper de la peine capitale, car reconnu coupable des crimes d’association de malfaiteurs, vol qualifié, coups et blessures volontaires et tentative d’assassinat. « Avant de rejoindre Déguedamou, il était chauffeur à Bamako, mais il n’arrivait plus à entretenir le véhicule », se rappelle Mariétou. Déguedamou est un site d’orpaillage du cercle de Kangaba, dans la région de Koulikoro. C’est là-bas que Konkou a été arrêté lors d’une tentative de braquage en décembre 2014.
Selon la Cour d’appel de Bamako, il a « asséné un coup de bâton à la nuque de sa victime et l’a blessée avec un couteau ». Avant de tenter de s’accaparer de sa moto.
Le 13 mai était donc son jugement. « En larmes », Konkou, né en Guinée, a reconnu partiellement les faits. Le parquet a requis une condamnation de dix ans de réclusion criminelle plus dix ans d’interdiction de séjour. Mais la décision de la cour est sans appel : il écope de la peine de mort.
A 29 ans, il venait de compléter la liste de trente condamnations à mort lors de la première session de la cour d’assises 2016. La plupart par contumace, généralement pour des crimes de terrorisme et d’atteinte à la sûreté de l’État.
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Ma pensée personnelle ne regarde que ma personne.
Je suis et serais pour la Peine capitale pour n’importe quelle sorte d’assassinats, de pedophiles, de viols , de detournements de fonds a plus de quelques millions de fcfa, a plus forte raison des milliards, des accidents causant la mort avec intention, d’autres de mon coté peuvent en a ajouter.
Tant aussi longtemps que ces actes criminels sont vrais, demontrés sans ambiguité.
Donc beaucoup et la plupart de politicards, hauts fonctionnaires, sans parler de president et ministres meritent la CRAVATE CHINOISE AU COUP…
SANS FACON…
Sans parler de ces criminels – assassins qui ont et sèment la terreur au Nord, a nos parents, frères, soeurs etc…
Mais la politique reste la politique il aura et n’y a jamais de justice. Donc que nos politicards gerent ces crimes a isaavec la population evidenment si possible .
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