Paysage politique : “Unis pour le Mali” porté sur les fonts baptismaux

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Mountaga Tall
Mountaga Tall

Pour les initiateurs de ce mouvement dirigé parMe MountagaTall, coordinateur national, une alternance réelle devient un impératif patriotique pour le changement profond

La rentrée solennelle marquant le lancement du Mouvement « Unis pour le Mali » (UMA) a eu lieu, le samedi 24 mars 2018 à l’espace MAEVA palace en présence de plusieurs personnalités du monde politique, des notabilités, des cadres de l’administration, des universitaires, entre autres. On notait, outre le coordinateur national du mouvement, des personnalités comme l’ancien Premier ministre Diango Sissoko, des anciens ministres comme Koniba Sidibé, Mamadou HachimKoumaré, Kassoum Denon, Yaranga Coulibaly, mais aussi des personnes ressources comme le professeur Abdoulaye Niang, des universitaires comme Pr MassanMakan Diabaté,  entre autres.

Dans un projet de société d’une cinquantaine de pages avec des centaines de propositions, les nombreux personnalités dont regorge le mouvement « UMA » entendent s’engager pour une alternance réelle qui « devient un impératif patriotique pour le changement profond » du Mali. Pour le coordinateur national, Me MountagaTall, les initiateurs ont travaillé sur ce projet pendant de nombreux mois et toutes les propositions faites dans le document seront déclinées en programme de gouvernement et les personnalités initiatrices du mouvement assumeront toutes leur passé, amélioreront le présent et prépareront l’avenir dans un Mali ou il fera bon vivre.

Le projet de société du mouvement « UMA » est une véritable offre politique qui se décline en cinq axes majeurs concernant la sécurité, la politique et l’institution, les défis économiques, les valeurs sociales et religieuses, et les défis de l’éducation et de l’emploi des jeunes. A en croire ses responsables, le mouvement se veut un creuset pour tous les acteurs politiques, associations, religieux, acteurs du secteur public et privé pour rassembler tous les Maliennes autour de l’essentiel et réussir l’alternance pour le changement sur la base d’un projet crédible et réaliste.

« Unis pour le Mali » entend construire une société malienne dans laquelle, « le citoyen est épris de justice, de liberté et de sécurité qui lui seront assurées à l’intérieur et à l’extérieur des frontières pour les Maliens de l’extérieur ou en déplacement ».  Aussi, l’homme acteur principal du développement mène des activités productives qui seront encouragées et soutenues par l’Etat dans le cadre de la promotion et du renforcement du secteur privé. Enfin l’homme en quête permanente de mieux-être sera le bénéficiaire ultime du développement.

Il ressort du projet que l’essentiel des efforts doit tendre vers la satisfaction de la demande sociale. Ainsi la santé, l’éducation, l’accès à l’eau, à l’électricité, au téléphone, au numérique, à l’information, les infrastructures pour le transport et l’habitat seront considérés comme les plus productifs des investissements.

Dans un appel solennel au Peuple malien, les initiateurs du Mouvement rappelle que « le Mali se trouve aujourd’hui dans une situation critique, menacé dans son intégrité par des revendications qui mettent à mal l’unité nationale, victime d’attentats terroristes quasi quotidiens avec son cortège de victimes civiles et militaires, soumis à une insécurité qui gagne chaque jour plus de terrain, considéré par nos voisins comme la source de leurs maux et par la communauté internationale comme un Etat failli dont les dirigeants sont accusés de mauvaise gouvernance, de manque de vision, de népotisme, de clientélisme, de corruption, de patrimonialisation de l’Etat ». Que jamais au Mali, le fossé entre les dirigeants et les citoyens n’a été aussi grand.

Pour conjurer ce péril le « UMA » prône un véritable sursaut national, un décloisonnement total entre société civile et classe politique, le regroupement des patriotes au-delà de toute considération factice, un réarmement moral, une commune volonté des Maliens et des Maliennes de surmonter les difficultés.

DK

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2 COMMENTAIRES

  1. Il faudrait penser à cuisiner madame Brigitte Bardot histoire de lui faire comprendre comment les autochtones voient les gens comme cet Australien auteur de la fusillade de Christchurch en Nouvelle-Zélande!

    Dire que les autochtones sont des sauvages, alors qu’ils oublient comment ce sont comporté ces occientaux!

  2. Il y’a combien de coalition pour l’alternance dans ce pays? On ne sait même pas combien au juste. Et chacune de ses coalitions croit être l’alternative. La minorité qui crie alternance va se perdre dans tout ce désordre. En somme l’alternance n’aura pas lieu. C’est la continuité avec IBK qui est la vérité.

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