Le pays encore sous le choc de la partialité

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Voilà ce que notre impatience nous a finalement rendu comme monnaie. Une nouvelle équipe gouvernementale de 31 membres contre 34 pour la sortante. Au constat, il y a 8 nouveaux rentrants  et 23 anciens. Avec l’arrivée des grosses pointures politiques comme Housseïni Amion Guindo, président de la CODEM; Mountaga Tall, président du CNID  FASO YIRIWA TON tous les deux candidats battus et à l’élection présidentielle et aux législatives. En plus d’eux, nous avons notre confrère,  Mahamadou Camara, qui quitte la présidence pour occuper le département Communication ; Abdoulaye Idrissa Maïga, Directeur de campagne d’IBK aux présidentielles et coordinateur des législatives dans le même parti qui occupe le département Environnement et à eux s’ajoute un ancien dont la compétence est toujours nécessaire pour rendre concrète la décentralisation au Mali, il s’agit d’Ousmane Sy.

 

 

Au-delà de cette remarque,  appréciable d’une manière ou de l’autre, il y a le plus difficile à consommer. Le maintien de tous ceux qui font l’objet de polémique dans ce pays. Membres du RPM où proches de la famille présidentielle, nombreux sont-ils dont les maliens sollicitaient le départ afin que le premier ministre, Moussa Mara s’entoure de nouveaux afin de pouvoir concrétiser les six grands axes de la mission gouvernementale qu’il a précisé dès sa nomination. L’équipe devait surtout  être composée de jeunes et de femmes, comme nous l’avions appris juste après la nomination de Mara.

 

 

Mais, ils sont toujours là, malgré leur incompétence à sortir le pays du trou.  Et le plus inquiétant  c’est leur perception d’être le centre névralgique de ce pays au point de ne voir en dessus d’eux que le chef de l’Etat. Le PM ? Il est trop petit pour leur donner des ordres.  Et ils ne le cachent même pas.

Mara, le plus difficile est devant vous.

B.Y

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