L’organisation des Nations Unies a tendance à concentrer ses efforts sur l’élimination de la pauvreté absolue. Le but premier des objectifs
du millénaire pour le développement des Nations Unies consiste à éradiquer la grande pauvreté et la famine. L’éradication de la grande pauvreté se reflète dans un objectif qui dit « réduire de moitié la proportion des personnes vivant avec au moins un dollar par jour »
néanmoins la pauvreté dans la plupart des Etats membres de l’Union européenne est en général une pauvreté relative.
Une personne est reconnue comme vivant dans la pauvreté relative si son revenu et ses ressources sont insuffisants au point de l’empêcher
d’avoir un niveau de vie considéré comme acceptable pour la société dans la quelle il vit. En raison de la pauvreté cette personne peut se
trouver défavorisé de multiples manières : chômage, faible revenu, logement insalubre, soins de santé inadéquats, obstacle à son accès à l’apprentissage tout au long de sa vie, à la culture, au sport et au loisir.
Il est important d’avoir une connaissance sur ces condensés de définitions officielles de la pauvreté qui est le vrai problème commun
partout dans le monde et principalement chez au Mali.
Sans procéder à une quelconque enquête pour donner d’éventuels chiffres à la courbe de la pauvreté, nous pouvons dire sans risque de
nous tromper que plus de 75% de la population malienne sont pauvres.
Le Mali occupe la seizième place des pays les plus pauvres du monde après le Togo avec 693 dollars de PIB par habitant en 2014. Et les deux différentes pauvretés persistent au Mali il y a fort longtemps, choses ignobles auxquelles il faut trouver une solution radicale pour
un avenir meilleur. Depuis l’indépendance au jour d’aujourd’hui, ce pays a connu la famine et la cherté de la vie qui deviennent de plus
en plus un domaine de prédilection pour les Maliens et Maliennes et cela se passe aux sus et aux vus de nos plus hautes autorités. Bien que des efforts soient faits pour mettre les structures en place en vue de lutter contre ce fléau, ce mal persiste.
Donc un vibrant appel est lancé en direction des leaders du pays afin d’œuvrer encore plus davantage pour l’éradication total de ce fléau.
Mais il faut le dire, le domaine de la santé a connu un essor concret avec la création de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) qui donne
beaucoup de souffle et de sourire à la population Malienne. Prions pour que les autres domaines connaissent la même chose. Sans entrer
dans les débats de politique politicienne, ceci est une modeste contribution pour l’éradication de ce fléau au Mali : « Il serait
mieux de créer une Assurance Nourriture Obligatoire» afin que tous les maliens puissent avoir facilement accès, au moins aux denrées de
première nécessité comme nous en avons actuellement dans le domaine sanitaire avec l’AMO.
Bassala Touré stagiaire
