Le Conseil National de la Jeunesse (CNJ), la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement Mali (CAD-Mali), et la Jeune Chambre Internationale (JCI) en partenariat avec la MINUSMA ont procédé, le mardi 11février, au lancement du projet intitulé : « campagne de sensibilisation pour la pleine participation de la société civile dans le renforcement de la gouvernance locale, la citoyenneté responsable et de l’engagement dans la consolidation de la paix ». L’évènement était présidé par le ministre des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société Civile, Amadou Thiam.
Entièrement financé par la MINUSMA, ce vaste projet de sensibilisation va concerner les Jeunes de Kidal, Tombouctou, Mopti, Ségou, Ménaka, Goa, Taoudéni, Bandiagara et Bamako.
Ce projet vise l’éveil de conscience des jeunes sur leurs droits et devoirs civiques, et leurs implications dans la gestion de la chose publique. De même, ce projet a pour objectif de susciter auprès de la jeunesse l’intérêt de s’impliquer dans la mise en œuvre et la consolidation de l’accord pour la paix et la réconciliation.
En prenant la parole, le représentant de la JCI, Kalifa Diakité, a souligné que ce projet est d’une importance capitale pour la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement Mali (CAD-Mali) et la Jeune Chambre Internationale (JCI) dans l’exercice de leur approche communautaire de 2020. Une approche, précise-t-il, qui met un accent particulier sur la citoyenneté, plus particulièrement celle de la jeunesse. « Ce projet aura un impact positif sur nos communautés respectives » a-t-il déclaré.
Selon lui, pour relever ce défi, l’accompagnement du ministère des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société Civile et l’engagement de toutes les parties sont plus que nécessaire.
De son côté, la représentante de la MINUSMA, Mme Dyane Adamson, a soutenu que le Conseil de sécurité dans la résolution 2480, a renouvelé la volonté des Nations Unies à encourager et soutenir la pleine mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation en favorisant la participation de la société civile, dont principalement les jeunes et les femmes.
D’après elle, ils sont 560 jeunes qui vont bénéficier de cette campagne de formation dans les régions du Nord, du Centre et du district de Bamako.
Pour sa part, le ministre Amadou Thiam dira que, l’amélioration de la gouvernance institutionnelle et la consolidation de la paix restent une préoccupation majeure des autorités maliennes.
Pour lui, l’amélioration de la bonne gouvernance doit venir de l’intérieur et être appropriée par les citoyens. « Les organisations de la société civile ont un rôle clé, elles doivent participer, légitimer, entériner la politique et l’action gouvernementale » a déclaré le ministre Thiam.
Par Jean Joseph Konaté