Cet accord contribuera, entre autres, à la valorisation des déchets de l’orpaillage traditionnel, à la promotion de l’emploi, ainsi qu’à la réduction de la pauvrette
L’accélération de notre développement industriel devient de plus en plus une réalité. Car au-delà des visites dans les locaux des unités industrielles du district de Bamako, ainsi qu’à l’intérieur du pays pour s’enquérir de leurs difficultés en vue de trouver des solutions idoines, le ministre de tutelle est en train de travailler nuit et jour pour inciter les investisseurs nationaux étrangers à venir investir dans ce secteur. C’est dans ce cadre, qu’au nom du gouvernement, le département en charge du Développement industriel, a signé une convention d’établissement avec l’entreprise Golden United Group (GUP) pour l’installation d’une unité de traitement des déchets de l’orpaillage traditionnel dans le cercle de Kénieba. C’était le vendredi 26 janvier à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. Le document du partenariat a été paraphé par le ministre du Développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim et par Mohamed Hassane Ahmed Mohamed de l’entreprise soudanaise, Golden United Group(GUG). C’était en présence de Boumiya Hamoud Maham, avocat de l’entreprise Golden United Group et de plusieurs personnalités de deux parties.
Pour ses activités industrielles et commerciales, l’entreprise GUG a manifesté son intérêt pour l’installation d’une unité de traitement des déchets de l’orpaillage traditionnel. Cette manifestation d’intérêt s’inscrit parfaitement à l’accélération de la politique de Développement industriel du Mali. Cette convention détermine les conditions générales, économiques, financières, fiscales et sociales dans lesquelles l’Entreprise Golden United Group procédera, à travers la société LANA-SA, à l’installation effective au Mali d’une unité de traitement des déchets de l’orpaillage traditionnel dans le cercle de Kénieba.
Ce protocole d’accord de 5,5 milliards de FCFA contribuera à la valorisation des déchets de l’orpaillage traditionnel, à la promotion de l’emploi, ainsi qu’à la réduction de la pauvreté. La réalisation de ce projet nécessitera la création de près de 250 emplois directs et plus de 1000 emplois indirects.
Visiblement très ravis de cette signature du protocole d’accord, Mohamed Aly Ag Ibrahim, a déclaré que « nous manifestons un intérêt pour le projet parce que non seulement nous en mesurons parfaitement l’impact positif prévisible sur la vie de nos populations, mais aussi, parce que nous sommes profondément heureux du partenariat fraternel et fécond scellé pour sa mise en œuvre ». Il s’agit d’une unité ultra-moderne utilisant une technologie de pointe respectueuse de l’environnement. Son opérationnalisation permettra de renforcer davantage notre infrastructure industrielle, de promouvoir l’emploi, de contribuer à la réduction de la pauvrette, de valoriser nos matières premières locales, a expliqué le ministre. Il a saisi l’occasion pour féliciter le représentant du GUG pour avoir bien voulu consentir en faveur de notre pays un investissement aussi conséquent et structurant, en dépit d’un contexte post-crise. Ce projet s’articulera également à l’amélioration des services sociaux de base au profit des collectivités concernent, à travers l’eau, la santé, l’éducation et des routes.
L’entreprise GUG, est une société de droit soudanais, elle possède des filiales spécialisées dans le traitement des déchets d’orpaillage à travers le Soudan. A travers cette convention les responsables de l’entreprise s’engagent à l’utilisation d’une technologie innovante et performante, respectueuse de l’environnement.
Cette signature de convention d’établissement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du renforcement de la coopération inter-africaine. L’aboutissement de ce projet est l’engagement des plus hautes autorités dans le cadre de la politique l’accélération du développement industriel du Mali. Il a mobilisé trois départements ministériels à savoir le Développement industriel ; l’ Environnement, l’Assainissement et Développement durable et des Mines.
AMTouré