Les travaux de la session inaugurale de la deuxième mandature du parlement national des jeunes ont pris fin, le 31 mars 2011. L’institution créée au Mali, il y a deux ans, entend jouer un rôle très actif dans la promotion des jeunes.
C’est un nouveau bureau de 10 membres dirigé par Mlle Madina Tall, 15 ans, représentante de la commune IV du district de Bamako, qui a été installé. Le parlement national des jeunes, il faut le rappeler, est une recommandation du sommet des chefs d’Etats et de gouvernements francophones tenu, en 1999 à Moncton (Canada). Les députés juniors, comme on les appelle, sont issus d’une sélection qui a pour critère principal la performance scolaire.
Les premiers élèves (moyenne d’admission au DEF) de chacun des 49 cercles du pays et des 6 communes du district de Bamako sont appelés à siéger au sein de ce parlement. L’âge limite pour y siéger est de 22 ans. «Nous prenons l’engagement de mériter nos performances» a souligné le nouveau président, Madina Tall. Les 49 jeunes scolaires présents à cette session ont proposé un plan stratégique de promotion de la jeunesse qui sera largement discuté à la prochaine session de septembre prochain.
Le parlement national des jeunes, sous tutelle de l’Assemblée nationale, est aussi une tribune de concertation et d’échange visant à ouvrir des débats démocratiques entre jeunes maliens de divers horizons. L’objectif est de forger des leaders en fleur capables d’éveiller les jeunes aux valeurs de paix, de tolérance, de développement et de démocratie. La sensibilisation aux droits de l’enfant, la vulgarisation pour la mise en œuvre des textes et conventions relatives aux droits des enfants, la lutte contre les pratiques et coutumes néfastes à l’épanouissement des jeunes sont autant de missions assignées à la structure.
Seydou Coulibaly
