Ce sont les enfants qui feront la place du Mali de demain. Cela se fera aussi sur la qualité et les compétences de ses ressources humaines a déclaré le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Le parlement des enfants a tenu hier au CICB sa 12è session sous le thème : « Les enfants du Mali pour la promotion d’une culture de la non-violence, de la paix et de la réconciliation ». Elle était placée sous la présidence du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta et s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme Sangaré Oumou Bâ. Ont pris également part à la cérémonie Alain Da Cruz, Chargé de bureau de l’UNICEF au Mali, la présidente sortante par intérim, Mlle Kadiatou Sy, celle nouvellement élue, Mlle Lala Wangara, les Ong partenaires et acteurs dans la promotion des droits de l’Enfant et plusieurs invités.
La session du parlement des enfants est initiée tous les 2ans par le département en charge de l’enfance et ses partenaires pour renouveler les organes de l’institution. Elle marque cette année les 17 ans d’existence du parlement et témoigne la responsabilité et la maturité de celui-ci. La session a été un cadre d’échanges et de retrouvailles pour les enfants. Les enfants parlementaires ont le bilan des activités du bureau national sortant, procédé à la relecture du règlement intérieur du parlement et élaboré un plan d’action 2014-2015.
Ce plan définit les axes d’interventions conformément aux domaines de droit couvert par la convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) à savoir : la survie, le développement, la protection et la participation.
A l’issue des travaux de cette 12è session un nouveau bureau central de 7 membres et quatre groupes parlementaires composé chacun de 11 membres ont été mis en place pour une période de deux ans. C’est désormais Lala Wangara du lycée « Sacré cœur » de Bamako qui préside au parlement des enfants. Elle remplace ainsi Bocana Maïga qui, à cause de ses études avait donné le plein pouvoir à Kadiatou Sy qui assurait jusqu’à ce jour l’intérim.
Faisant le bilan de leur mandature, Kadiatou Sy dira que son institution n’a pas été épargnée par les conséquences des événements douloureux survenus dans notre pays. Cette crise a affecté le fonctionnement du parlement à savoir la non tenue de cette 12e session en 2012, le dysfonctionnement des bureaux régionaux surtout ceux des régions du Nord. Il faut aussi noter la perte du patrimoine de l’institution dans les régions qui étaient sous occupation.
Malgré tout, le parlement a pu mettre en œuvre le plan d’action élaboré lors de la 11e session conforment aux missions des 4 groupes parlementaires s’est-elle félicitée. Dans ce cadre plusieurs projets et activités ont été fait pour la survie, le développement, la protection et la participation des enfants. Le parlement a participé à plusieurs événement nationaux, sous-régionaux et internationaux notamment le sommet de « Because I’ am a girl » (C’est parce que je suis une fille) au Japon en 2010, le Sommet de G8/G20 en France en 2011.
En plus de ces activités, le parlement fidèle à sa mission d’interpellation des autorités et des acteurs de la société civile a mené des actions de plaidoyer sur l’exploitation économique et sexuelle des enfants, la scolarisation des enfants, la migration infantile et la participation des enfants aux prises de décision. Cependant, la présidente sortante déplore l’insuffisance de ressources matérielles et financières pour le bon fonctionnement du bureau national et régional de l’institution.
Comme difficulté, l’ancienne équipe du parlement des enfants dénonce aussi l’insuffisance de dispositif de communication entre les bureaux régionaux et national ainsi que la méconnaissance des missions du parlement par la grande majorité de la population.
Comme perspectives, Kadiatou Sy préconise la création des bureaux du parlement au niveau des cercles et des communes de Bamako. Elle a demandé également l’augmentation et la décentralisation des ressources allouées au fonctionnement du parlement. Aussi un accent doit être mis sur la diffusion des textes relatifs aux droits de l’enfant et les missions du parlement.
En clôturant la session, la nouvelle présidente du parlement des enfants, Lala Wangara a rappelé que malgré les efforts du gouvernement et de ses partenaires pour la promotion des Droits de l’enfant, dans notre pays, les enfants sont confrontés à d’énormes difficultés. Il s’agit entre autres de enfants privés de liberté, la malnutrition, le mariage précoce, la mendicité et surtout les accidents de la circulation. D’autres maux se sont greffés à ces phénomènes par le fait de la crise qui a secoué le pays. Ils sont nombreux les enfants à être contraints de vivre loin de leur milieu d’origine, d’abandonner l’école, les parents et amis.
Lala Wangara a exhorté les pouvoirs publics pour une amélioration de la situation des enfants maliens et aussi à prendre des nouvelles mesures pour combattre les maux dont ils souffrent. Elle a promis de faire au cours de son mandat des activités de plaidoyer, d’information, de sensibilisation et de soutien aux enfants victimes de ces vulnérabilités.
La présidente du parlement des enfants a salué la mesure prise pour la gratuité de la césarienne, le traitement du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans ainsi que la prise en charge gratuite des malades de sida et de la dracunculose. Elle a été demandé au gouvernement de redoubler les efforts en vue de l’éradication ou du moins la réduction considérable des différentes formes de violence, d’abus, d’exploitation et de négligence dont les enfants sont victimes.
DES AVANCEES NON NEGLIGEABLES. Le ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme Sangaré Oumou Bâ a expliqué que la seule réponse qui vaille pour mettre fin définitivement aux souffrances des enfants est le retour de la paix. Elle a souligné que des nombreuses actions ont été entreprises par son département et ses partenaires pour la protection des enfants victimes de la crise. Mme Sangaré Oumou Bâ a donné l’assurance que les nouvelles vulnérabilités citées plus haut ont été largement prises en compte dans le document de politique nationale de promotion et de protection de l’enfant en cours d’adoption.
Alain Da Cruz, Chargé de bureau de l’UNICEF au Mali, a indiqué que la session du parlement des enfants donne l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur l’évolution de la CDE, la vie de l’institution, le progrès accomplis en matière de droits de l’enfant dans notre pays. Il a salué l’engagement multiforme de notre pays en faveur des droits des enfants avant la crise sécuritaire. Cet engagement s’est traduit par des avancées non négligeables dans les domaines de la justice juvénile, de la lutte contre la traite transfrontalière et de la participation des enfants.
Toutefois, il reste beaucoup de défis à relever. Il s’agit entre autres du challenge lié à la protection de l’enfant en matière d’allocation budgétaire dans les domaines des services sociaux. Alain Da Cruz, a invité les enfants de Kayes à Kidal, des villes et des campagnes à se joindre aux efforts des acteurs de la communauté nationale et internationale pour davantage de solidarité, ciment de l’unité nationale.
Le président de la République dira que rien qu’à travers la tenue de la présente session des enfants parlementaire qu’on peut désormais affirmer que « Le grand Mali » est de retour. IBK a expliqué que toutes les actions qu’il fait sont en faveur des enfants. Car selon le président Ibrahim Boubacar Keïta, ce sont les enfants qui feront la place du Mali de demain. Cela se fera aussi sur la qualité et les compétences de ses ressources humaines. C’est pourquoi, le chef de l’Etat a exhorté les enfants à la formation et au travail bien fait.
Pour la problématique des accidents de la circulation soulevée par les enfants, IBK a donné l’assurance que tout sera fait pour réduire les dégâts sur les routes maliennes. Il a invité les jeunes à porter le casque et demandé aux ministres concernés l’application stricte de la loi du port du casque dans le plus bref délai.
Les problématiques de la mauvaise gouvernance et de la qualité de l’enseignement dans notre pays se sont invitées au débat. Là le président de la République a invité les enfant à la rigueur à la quête du savoir et à refuser toute facilité. Selon lui seul le travail est le secret du développement et de l’épanouissement personnel. IBK a aussi mis l’accent sur le respect du bien public. Il donné l’assurance que les différentes recommandations seront analysées et étudiées pour le bien être des enfants malien (nous reviendrons sur ces recommandations dans notre prochaine édition).
La cérémonie a pris fin par des prestations d’artistes et de remise de du document de plaidoyer aux personnalités.
M. A. TRAORE
contrairement à vous tous, je pense plutôt que ce parlement fait la fierté de notre pays sur la scène internationale. Son authenticité ne cesse d’émerveille nos voisins.
voyez plutôt en ce parlement une initiation des enfants à la responsabilité et au leadership
voyez en ce parlement une école qui enseigne les valeurs républicaines et démocratiques.
voyez en ce parlement, la conscientisation et la formation des enfants
le parlement des enfants du Mali a fréquemment été incompris ou mal-compris
comprenez tout simplement, qu’il a pour vocation de créer citoyens actif et productif.
Quand est-ce que nos pays et leurs responsables arrêteront de se prêter à cette mascarade de parlement des enfants? Dans quel grand pays voyiez-vous ce cirque? Au lieu de travailler, on fait des discours qu’on donne à des enfants pour lecture et on applaudi après. Quel cinéma? C’est avec cela qu’on veut faire croire qu’on s’occupe des enfants alors qu’il n’y a plus d’éducation familiale ni école. Merci et bonne journée à tous.
Parfaitement raison, une comédie de bout en bout. Moussa Balla COULIVBALY, a l’époque Président du Conseil Economique et Social, a eu à dire de se défaire ds choses qui ne sont pas de nos réalités, en parlant du parlement des enfants. Notre PARLEMENT DES ADULTES même ne fout absolument rien à plus forte raison “CE MACHIN” des enfants à la tête du quel on ne nomme que des filles pour prouver je ne sais quoi. Je ne vois pas du tout l’utilité de cette chose, en âme et conscience.
Ces gens la ont leur propre definition de l’enfance,ils traitent des filles en age de voter d’enfants ????
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