Pour préserver l’intérêt des parieurs et faciliter la tâche aux agents chargés de la vente des tickets, la direction a pris des mesures courageuses en procédant à la numérisation des paris. Ainsi, les tickets manuscrits laisseront progressivement la place à la machine numérique. Cette décision du Pari Mutuel Urbain (PMU-Mali) a été unanimement saluée par les parieurs qui pensent que la mesure prise a une portée historique et évolutive.
Il faut savoir ici que l’adjudication a obéi aux règles de clarté, de transparence et de visibilité. Par mesure de précaution, l’achat et l’installation des machines ont été dévolus à l’adjudicataire, comme le stipulent les clauses du contrat. Donc, c’est en toute responsabilité afin d’éviter toute fraude que la société des courses a ficelé le contrat comme il ressort de l’accord bipartite pour l’intérêt général des parieurs lesquels se disent satisfaits de l’arrivée d’une telle machine au sein de la famille des parieurs. « Cela endiguent la fraude », estime Moussa Koné parieur avant qu’Abdoulaye n’ajoute que l’ancien PDG « Harouna a sauvé les paris »
Le PMU – Mali a donc entamé sa mue en vue de sa numérisation. Cette situation rapproche les parieurs de la direction et permet aux parieurs de jouer jusqu’aux ultimes secondes comme c’est le cas au niveau des courses en direct. Mieux, elle permet aux parieurs d’être au même niveau d’information et de pari. Le PMU aujourd’hui n’aurait plus besoin à long terme de mobiliser des véhicules pour Kayes, Ségou, Koulikoro, Mopti, Gao, tout le monde jouera jusqu’à l’heure H… Ce n’est pas tout, elle jugule ou amoindrit les fraudes avec l’usage des tickets parallèles, évite aux revendeurs de faire des acrobaties avec leurs aides parsemées ou disséminées çà et là. Sans oublier que même en cas de pluie, personne ne se déplacera puisque tout est commandé à partir de la machine mère installée à la direction générale du PMU.
Cette révolution dans les arcanes du PMU – Mali est à mettre sans conteste à l’actif de Harouna Touré, un homme engagé aux côtés du peuple malien dans le cadre de la lutte contre la pauvreté prônée par le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita.
La situation nuit évidemment aux voleurs avec une systématisation de la fraude dans le cadre de la vente des tickets par manuscrits. Conséquences : le réseau en charge de ce vol s’enrichit, et les parieurs s’appauvrissent puisque leur argent revient dans d’autres mains. Et aujourd’hui, c’est ce réseau qui s’agite, selon nos enquêtes, en dénonçant l’usage des machines numériques. Ils évoquent des surfacturations, alors que le PMU et l’Etat du Mali s’est refusé à cet aspect lié au contrat pour éviter aux détracteurs de s’engouffrer dans des brèches et de pousser des cris de détresse. mais leur marge de manœuvre est limitée car tout le monde comprend aujourd’hui la nature de leur cri, un cri pour le vol, pour l’argent sale, pour sucer le sang des parieurs. Heureusement que la direction sous l’égide du très vigilant Papou a su mieux négocier.
Les milliards logés dans les comptes du PMU dans les différentes banques de la place sont l’œuvre du jeune mais dynamique Harouna. Quand il arrivait les caisses étaient vides, le directeur en prison. Il a inscrit les travailleurs à l’INPS en augmentant leur salaire et de loger 84 milliards dans le ventre mou du PMU – Mali. A notre avis, Papou est un bon gestionnaire. Il doit mériter de la patrie. Il faut donner à César ce qui appartient à César.
Toutefois, la responsabilité de certaines personnes a été prouvée dans le cadre des fraudes sur les tickets. Leur dossier aux dernières informations a été transmis à la justice. Et l’épée de Damoclès reste suspendue sur leur tête et ne devrait pas les rater à sa chute. Nous reviendrons sur cet aspect mardi prochain. Affaire à suivre donc.
Issiaka Sidibé