Le renforcement des capacités des Organisations de la société civile pour une meilleure participation aux processus démocratique, la réforme de l’Etat et de la décentralisation afin qu’elles puissent jouer leurs rôles d’acteurs de développement et de changement social, sont entre autres les objectifs du Paosc II du forum des OSC, lancé le mardi dernier à l’Hôtel Salam. Cette deuxième phase va couter plus de 9,4 milliards de F CFA.
La deuxième phase du programme d’appui des organisations de la société civile lancée, le mardi 30 octobre 2012, à l’Hôtel Salam de Bamako sera financée par l’Union européenne, le Royaume de Danemark, le Royaume de Suède, la confédération Suisse, le Canada et les Etats- unis, à hauteur de 9,4 milliards de F Cfa. Il mettra en place des mécanismes pour améliorer la compétence des OSC en matière de dialogue politique, d’analyse de politique, de plaidoyer et de contrôle citoyen.
Autre résultat attendu de ce programme, donner l’occasion au forum des OSC, à ses organisations membres et aux autres OSC de poursuivre une dynamique inédite de renforcement de leurs mouvements.
Pour le président du forum des organisations de la société civile, Mamoutou Diabaté, « le Paosc II, appuyé par un pool multi-bailleurs est bâti sur un mécanisme de responsabilisation thématique des OSC et sur une logique permettant aux OSC d’être un acteur de leur propre renforcement, basé sur l’objectif général qui est de conforter leur rôle acteur d’analyse, de critique et de proposition d’alternative de développement. Le principe de financement du programme est axé sur des appels à proposition et à candidature ouverts aux OSC demandeurs de subvention conformément aux critères exigés. Les critères sont répartis à deux niveaux : sur le plan national un comité d’orientation composé des OSC et des partenaires techniques et financés sera mis en place pour définir les orientations stratégiques du programme et un comité national de validation et de sélection ; au régional et du district de Bamako les sous comités régionaux de validation et de sélection mise en places veilleront à la validation des projets soumis à leurs niveaux».
Nabila Ibrahima Sogoba