Les députés de la 6è législature continuent d’être ignorés par les Autorités de la transition. Pour preuve, ces députés viennent, une fois de plus, d’être ignorés par les autorités actuelles.
Les membres du panel sur la tenue des Assises nationales et la refondation et la Commission d’organisation de ce rendez-vous, combien important, pour notre pays, ont été dévoilés.
Malheureusement, aucun député de la 6è législature ne figure sur cette liste. Pourtant, ces parlementaires sont en contact avec nos populations de la base qui les ont élues.
Par cet acte, les autorités actuelles viennent encore une fois de plus avouer leur mépris vis à vis des députés de la 6 è législature. Les Assises nationales de la refondation devaient être un moyen idéal pour fédérer les maliens qui sont aujourd’hui trop divisés.
Nos populations de l’intérieur se voient concernées par les grands projets sur la vie de la Nation, lorsqu’elles voient leurs représentants au cœur de ces dits projets.
En réalité, les élus de la nation de la 6 è législature, ont un grand rôle à jouer dans le “Malikura” prôné par nos autorités de la transition. Il est grand temps que les citoyens maliens comprennent que le renouveau du Mali ne veut pas dire écarter tous ceux qui ont une fois pris part à la conduite des affaires dans les régimes précedents. C’est pluton le contraire qui aurait été souhaitable. D’autant plus que les députés de la 6è législature sont en contact permanent avec les populations des localités éloignées de Bamako.
De ce fait, ils sont au parfum de tout ce qui se passe à l’intérieur et ils bénéficient aussi de la confiance des parents qui leur avaient dévolu le choix pour l’hémicycle.
Aujourd’hui, ces anciens députés de la 6è législature réclament à l’Etat leur dû, estimé à plusieurs milliards de FCFA. Ils ont été reçus à la primature par le premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maiga et se sont dit disposés à accompagner la transition, mais avec l’implantation de tous.
Avec la mise en écart de ces émissaires de la population, comment ces Assises nationales de la refondation peuvent être qualifies d’inclusives.
En un mot, nous devons faire bloc autour de l’essentiel pour le Mali, avec tous les fils et toutes les filles pour construire notre pays.
Seydou Diamoutené