Paix, sécurité et réconciliation nationale : Le cri de cœur des organisations de la société civile des communes V et VI

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Après les marches pour soutenir le Gouvernement face à la situation de Kidal, le Collectif des organisations de la société civile des commune V et VI est allé vers les enfants et les personnes handicapées. C’était au cours d’une journée de mobilisation citoyenne, le samedi 14 juin, au Centre de lecture et d’animation des enfants de Banakabougou.

Au cours de cette journée, ces personnes qui n’ont pas pu prendre part prendre à ces manifestations on été informées des messages de paix, de sécurité et de réconciliation nationale des autorités du Mali. Durant cette journée, les enfants ont gratifié l’assistance d’une chorégraphie bien élaborée, avec aux prises deux solistes, tout de blanc vêtus pour véhiculer des messages de paix. L’occasion a également été mise à profit par le collectif pour passer des messages forts comme: «Non à l’amalgame», «Vive la paix au Mali !» «Halte aux appuis occultes au Mnla !» et «halte au néocolonialisme !». C’est en présence des autorités coutumières et religieuse des deux communes et plusieurs autres dont Ganda-Izo, l’Association Amitié Mali Maroc (AMAMA) et le Conseil communal de la jeunesse de la commune VI.

Ce collectif est formé par l’association Groupe Benso, présidée par Macalou Bintou Baba Koné, porte-parole des associations, le Collectif pour la défense de la République, l’association Nyumakè, l’Association des rapatriés du Mali, l’Association Lafia de Bourem. En marge de cette journée, des cadeaux ont également été remis au service social des armés pour les blessés de Kidal. L’objectif principal de cette journée de mobilisation citoyenne est de soutenir le processus de dialogue du Gouvernement malien.

Selon le porte-parole des associations, chacune des actions du Gouvernement interpelle fortement tous les Maliens pour une paix définitive. C’est pourquoi, Mme Macalou a lancé cette invitation: «notre refrain doit être aujourd’hui, ça suffit ! Oui ! ça suffit ! Non à cette résistance fréquente contre l’ordre public établi. Parce que trop de sang a coulé, parce que nous avons assez pleuré, nous avons assez crié et nous avons assez souffert. Il est temps que l’on se ressaisisse. Car, notre leitmotiv doit être le Mali, rien que le Mali tout en établissant l’union sacrée autour de nos institutions. Alors dialogue oui ! oui ! Mais négociation pour ce qui est négociable».

Elle a conclu son intervention en invitant chacun à se demander: «qu’ai-je fait pour la paix?». Ce qui signifie que chacun est interpellé et que tout le monde doit donner le meilleur de lui-même pour dépasser les clivages partisans et faire l’union sacrée autour du Mali. C’est comme cela que le Mali se réconciliera avec tous ses enfants pour une paix durable.

Youssouf Diallo

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