La salle des conférences de la maison de la presse a abrité le jeudi dernier, la cérémonie de lancement officiel du projet intitulé « A ‘Lafia » (vivre ensemble).
Le terme fait référence à la paix dans plusieurs dialectes maliens. Les travaux étaient présidés par le président de ‘’Cri de Cœur’’, Almadi Cissé avec à ses côtés, les représentants du ministre de développement social, Modibo Diallo, directeur national du développement social, de l’IFES, Andry Ranohavimboamang, de la Minusma, Mme Elsie Effang Mbetta et le directeur du fonds national de solidarité, Adama N. Diarra. Les raisons évoquées par le président de l’ONG ‘’Cri de Cœur pour le Mali’’ fait allusion au début de la crise au nord, moment où des volontaires ont œuvré pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale. D’où la présente campagne de communication dénommée « A’Lafia ». Selon lui, les activités ont débutées en juillet 2013, couvrant les régions de Tombouctou et Gao pour un montant de 33 millions sur 12 mois.
Sa stratégie de communication post-crise est, dans son ensemble, un outil de sensibilisation des populations maliennes, sans exception, pour la reconstruction du tissu social à travers un processus de dialogue continu pour la réconciliation, de communication maitrisée pour la cohésion sociale et d’engagement citoyen pour la paix et le développement. Almadi Cissé a souligné que la stratégie « A’Lafia »s’articule autour de quatre (4) orientations, qui définissent les principes d’actions : orientation, communication à visage humain par les valeurs et les actions et les perspectives/opportunités. En ce qui concerne la stratégie média du projet « A’Lafia » portera essentiellement sur le principe de partage : le partage des peines, des souffrances, des convictions, des ambitions et surtout le partage des aspirations à la paix, à la réconciliation et au développement, a déclaré M. Cissé. L’un des objectifs du programme est aussi de mettre en place les bases d’une stabilité sociale à travers l’exploitation des valeurs culturelles, de paix, de réconciliation et de tolérance. Cela passe par une forte sensibilisation au respect de la diversité, l’information des populations sur les dérives intégristes et les moyens de lutte contre le fanatisme religieux, la promotion du dialogue inter-malien dans un processus participatif et inclusif. Le président de ‘’Cri de Cœur’’ indiquera que la stratégie de communication post-crise élaborée est dans son ensemble, un outil de sensibilisation des populations sans exception pour la reconstruction sociale à travers un processus de dialogue continu. Pour le représentant d’IFES, Andry Ranohavimboamangi, l’accompagnement de cet organisme est une belle initiative, avant de rappeler qu’IFES est une organisation américaine installée au Mali depuis 1992. M. Modibo Diallo, directeur national du développement social, a salué l’initiative et le courage de ‘’Cri de Cœur’’ qui a ouvert le premier couloir humanitaire aux moments les plus critiques de la crise. Adja CONTROLE CITOYEN DE L’ACTION PUBLIQUE Le GSB et ses partenaires entament la 2ème phase du projet Le Groupe Suivi Budgétaire a procédé le vendredi dernier, à l’hôtel Massaley, au lancement d’un Atelier de démarrage des activités de la deuxième phase du projet d’appui aux initiatives du contrôle citoyen de l’action publique. Un projet entamé en mars 2013. Financé grâce à l’appui de l’ambassade du royaume de Danemark, il s’élève à 153. 508. 772 F CFA pour une durée de 11 mois et sera exécuté par GSB sur toutes l’entendue du territoire national.
L’objectif de ce projet vise principalement à renforcer la bonne gouvernance notamment à travers la culture de redevabilité de la gestion des ressources publiques. Le lancement de cette deuxième phase était présidé par Mme Diakité Kadiatou Doumbia, représentante du ministre en charge du budget. A ses côtés, la représentante de l’ambassade de Danemark, Anne Marie Madsen, le représentant du président du GSB, Oumar Dembélé ainsi que plusieurs représentants des structures en partenariat avec GSB et celui des régions. Cet atelier de démarrage vise entre autres à partager le contenu du projet avec les Media, les autorités politiques et administratives, les OCS et les PTF en vue de leur appropriation ; favoriser le dialogue entre les acteurs pour une mise en œuvre satisfaisante du projet entre autres. En ce qui concerne les trois objectifs spécifiques du GSB, l’un d’eux consiste à contribuer à
l’amélioration de l’efficacité des dépenses et de la mobilisation des recettes. Pour M. Dembélé, le processus ne peut atteindre ses objectifs sans que les gouvernements ne fassent de la bonne gouvernance une exigence quotidienne à tous les acteurs de la vie publique. Mme Anne Marie Madsen, 1ère conseillère à l’Ambassade du royaume du Danemark au Mali, a souligné que la bonne gouvernance constitue un des enjeux majeurs pour le développement socioéconomique du Mali compte tenu des faiblesses constatées dans la gestion des affaires publiques, mais aussi des résultats appréciables auxquels la conférence internationale des donateurs tenue 15 mai à Bruxelles « ensemble pour le renouveau du Mali » a aboutis (3,285 milliards d’euro). Dans la présentation du document présenter par M. Bassidy Diabaté du GSB, il note que les principales activités du projet sont entre autres formation/recyclage en matière d’analyse budgétaire et
sur les opportunités de participation des citoyens à l’élaboration et au suivi de l’exécution des budgets, la réalisation d’une étude comparative entre le programme de développement accéléré des régions du Nord, le plan pour la relance durable du Mali 2013-2014, les orientations et priorités du gouvernement pour la période 2013-2018, le CSCRP et le cadrage budgétaire de l’Etat ; la restitution à l’assemblée Nationale des résultats de l’étude de la problématique de la dette extérieure et les garanties de l’Etat. La représentante du ministère du budget a salué l’initiative du groupe permettant de renforcer la bonne gouvernance, tout en émettant des réserves sur la collecte des informations. Adja Pourquoi ne pas le dire ? Litiges fonciers : Destruction inutile d’habitats ! Dans notre pays, ces derniers temps, les litiges fonciers sont devenus fréquents. Cependant, on constate de multiples destructions surtout quand un propriétaire parvient à expulser des citoyens de sa maison. Ce genre de situation aboutit très souvent à la destruction de ces maisons qui s’estiment à des millions de nos francs. Pourquoi mettre une telle somme en poussière dans un pays pauvre comme le nôtre. Pourquoi ne pas traiter l’affaire à l’amiable, que l’acquéreur verse la somme dépensée dans la construction à celui qui a construit. L’Etat devrait revoir la nouvelle politique de la ville. Car cela constitue un manque à gagner, ou du moins ça fera moins de dépense. Les autorités devraient aussi faire preuve de lucidité et de clairvoyance afin d’obliger les citoyens à respecter scrupuleusement la loi et obliger la justice à trancher les litiges fonciers de façon objective après enquêtes approfondies.
Aminata Sanogo
le MALIBA
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