Paix, intégration et développement au Sahel : L’U.c.a.o et l’E.m.p comptent sur la science

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Du 25 au 27 mai 2023 à Bamako, quelque 200 chercheurs, diplomates, journalistes, représentants d’organisations de la société civile et étudiants du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Burkina Faso, de la Guinée, d’Espagne et du Mali, ont mené des réflexions visant à favoriser l’intégration des peuples sahéliens voire de l’ensemble du continent. C’était à la faveur du Colloque International Scientifique initié par l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest, Unité Universitaire de Bamako (U.c.a.o-U.u.Ba) en collaboration avec l’École de Maintien de la Paix Alioune Blondin Bèye (E.m.p).

Le thème de cette édition, deuxième du genre, portait sur la ‘’Contribution de la science aux efforts d’intégration pour la paix et développement au Sahel’’. Il était décliné en quatre axes : l’État et crise de l’intégration au Sahel, l’intégration comme gage de paix, la Science vecteur de développement, les T.i.c et l’intégration.

La cérémonie d’ouverture était placée sous le haut patronage de l’Archevêque, Jean Zerbo, représenté par le Directeur national de l’enseignement catholique, Abbé Edmond Dembélé.

Ce dernier a salué le choix du thème et a réitéré l‘accompagnement de l’enseignement catholique pour favoriser une intégration qui permettrait à la région Sahel de construire un développement durable de ses peuples. Le Président de l’ U.c.a.o, Dr Abbé Clément Lanah a rappelé que la tenue de ce colloque s’inscrit dans la dynamique de célébration du 25 mai, Journée de l’Afrique : « Par ce colloque l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest et l’École de maintien de la Paix veulent commémorer l’Unité africaine afin de rappeler et de valoriser les objectif de cette organisation panafricaine».

36 interventions en présentiel et 6 en ligne

Durant trois jours, ce sont environ 200 participants qui ont animé 2 plénières, 4 panels, 8 ateliers, dont 40 intervenants : 36 en présentiel et 4 en ligne. Cela a abouti à des recommandations –phares englobant tous les secteurs du développement.

Les participants ont indiqué que ‘’la meilleure stratégie de lutte contre le terrorisme est l’utilisation de l’approche globale et intégrée’’. Ils ont formulé des recommandations aux fins de promouvoir l’intégration pour le développement et la paix dans l’espace Sahel. A commencer par la clarification conceptuelle de la notion « Sahel », la prise en compte de la question des fleuves comme facteur d’intégration, de l’accès des populations aux services sociaux de base, á l’éducation et à la formation des jeunes et á la matrice de l’usage des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (N.t.i.c).

S’y ajoutent la prise en compte des intérêts des populations dans l’intégration, la démocratisation de la gouvernance des communautés d’intégration, l’amélioration les infrastructures, les mécanismes et cadres de communication (diffusion-dissémination) sur les questions genre et sécurisation économique, les cadres de suivi de coordination des politiques publiques (genre, sécurité, économique, la suppression des inégalités entre les acteurs sociaux et la prévention des conflits sociaux par la réalisation de l’intégration.

Essentielles pour améliorer le vivre ensemble

Le colloque a également souligné la nécessité de continuer les réflexions sur les questions de croissance démographique vis-à-vis de la croissance économique pour une meilleure intégration.

Par cet énième colloque, l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest à Bamako et l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye, appuyées par des experts nationaux et internationaux africains, entendent offrir à la région du Sahel les réflexions scientifiques essentielles pour améliorer le vivre ensemble dans la région.

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1 commentaire

  1. Bonsoir

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