D’une longueur de 196 mètres, le joyau, inauguré hier par le chef du gouvernement, a coûté à l’État environ 40 milliards de Fcfa. L’infrastructure mettra fin au calvaire des populations de Baguinéda, Yirimadio, Niamana par la fluidité du trafic
Le viaduc de Yirimadio a été inauguré hier par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, notamment la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko.
Le Projet d’aménagement en 2×2 voies de la voie reliant le 3è Pont de Bamako à la RN6 (Bamako-Ségou), incluant la construction d’un échangeur au croisement avec la RN6 et la réhabilitation de la section Tour de l’Afrique-Yirimadio de la RN6, a été retenu parmi les Projets routiers prioritaires (PRP).
Le ministère des Transports et des Infrastructures avaitprogrammé leur mise en œuvre sur la période allant de 2016 à 2018. Leur mise en œuvre s’inscrit dans le cadre du Plan d’actions 2015-2019 de la Politique nationale des transports, des infrastructures de transports et du désenclavement (PNTITD), adoptée par le gouvernement en octobre 2015.
La réalisation du projet contribue à l’atteinte de l’objectif spécifique consistant à «développer et améliorer l’efficacité des infrastructures de transport» de l’axe stratégique qui porte sur la «croissance inclusive et la transformation structurelle de l’économie» du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (Credd 2019-2023).
Réalisé par l’entreprise Razel, le viaduc a une longueur de 196 mètres. Sa mise à disposition vise la modernisation du réseau routier dans le District de Bamako, la fluidité de la circulation sur la section urbaine de la RN6 (Bamako-Ségou) et la voie d’accès au 3è Pont de Bamako, l’amélioration de la mobilité urbaine et la sécurité routière dans le District de Bamako, la diminution de la congestion du trafic au carrefour de la RN6, l’embellissement de la ville de Bamako, l’amélioration du cadre de vie des populations riveraines.
C’est une foule toute joyeuse qui a accueilli ce lundi le Premier ministre. «La réalisation de cette voie est un soulagement pour nous. Nous étions obligés de quitter très tôt le matin nos familles pour joindre nos lieux de travail. Nous passions des heures dans les embouteillages. Nous remercions les autorités pour nous avoir enlevé les épines du pied», a exprimé Mamadou Kanté, un usager.
Le maire de la Commune VI a abondé dans le même. «La population de la Commune VI est très contente de cette réalisation.
Cette commune, qui représente 38% de la population du district de Bamako, est une commune où les gens quittent leurs domiciles pour aller travailler en ville. Pour revenir chez eux, ils mettent deux heures ou plus. Ce viaduc va désengorger notre commune et nous soulager beaucoup», a indiqué Boubacar Keïta, avant d’inviter la population à prendre l’ouvrage en main et à la prudence en roulant doucement.
Après avoir inauguré le viaduc, le Premier ministre a affiché la volonté des hautes autorités de rendre la vie des Maliens, chaque jour plus agréable malgré les difficultés et les drames que le pays traverse.
Dr Choguel Kokalla Maïga a exprimé toute la joie des membres du gouvernement d’inaugurer ce joyau qui a coûté environ 40 milliards de Fcfa, financés sur fonds propres de l’État.
Le chef du gouvernement a souligné tout le calvaire des populations de Baguinéda, Yirimadjo, de la zone de Niamana qui avaient énormément de difficultés pour rejoindre le centre ville. «Tous les matins, tous les après-midi tout le monde connaît le calvaire que la population vit.
Ces populations vont être soulagées fortement avec ce viaduc. Il permet la fluidité de la circulation, va éviter un certain nombre d’accidents. Plus généralement, il va rendre agréable la ville de Bamako de vue et pratiquement dans la vie au quotidien», a dit le locataire de la Primature.
Dr Choguel Kokalla Maïga a, par ailleurs, adressé les félicitations du président de la Transition au ministre des Transports et des Infrastructures et à ses équipes pour tout le dynamisme avec lequel ils ont suivi le projet.
Il a rendu un hommage mérité à l’entreprise qui a respecté ses engagements du point de vue de la qualité de l’ouvrage. Au nom du président de la Transition, il a remercié le bureau d’étude et tout ce qui ont travaillé de près ou de loin pour la réalisation du Viaduc.
Le chef du gouvernement a souligné que les autorités sont conscientes des difficultés que les populations traversent au quotidien pour accéder à leurs lieux de travail, leurs domiciles.
C’est pourquoi, elles ont inauguré le viaduc. Il a précisé que les autres travaux de finition et la signalisation horizontale vont suivre.
En attendant, Dr Choguel Kokalla Maïga a invité la population à éviter les excès de vitesse, à respecter de façon stricte le code de la route et tous les principes édictés par les services de l’État en charge de la circulation et surtout à entretenir ce bien public, ce gros investissement.
Aminata Dindi SISSOKO
MERCI a nos autorités d’accélérer la finition MAIS CE N’EST PAS fini car il faut allonger cette route e n 2×2 jusqu’à KASSELA sinon l’entassement de la convergence venant de l’ échangeur au niveau de wara ka sira sera pire.
Nous remercions les autorités pour la mise à disposition de ce pont ou échangeur mais qui est lion d’être un viaduc. Ne jouons pas avec les mots pour vouloir impressionner. C’est un échangeur et nous gardons foi qu’il sera entretenu.
Il faut penser à l’éclairage des grands axes, par exemple du nouveau rond point de Banankabougou (contigu à une grande station de carburant) à cet échangeur.
LE PROBLEME DU MALI C EST LA QUALITE DES ROUTES ET LA SALETE !!!!!!!!!
LES KATAKANI SONT TROP NOMBREUX ET DOIVENT ETRE RESERVE HORS AGGLOMERATION
IL Y A ASSEZ DE VEHICULES 4 ROUES A BAMAKO POUR TRANSPORTER COLIS
40 millards pour combien de metres? pas 0-30m quand meme?
C’est sous IBK ca. Surfacturation.
Le vrai problème est le désordre dans la circulation crée par les tricycles katakatani . Ils doivent pas circuler dans la ville de Bamako .
Trop de désordre dans la circulation a cause d eux .La population n en peut plus de ce désordre
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