Oury Demba Diallo, un nom qui résonne encore et toujours dans la mémoire collective des Kayesiens. Il a eu à occuper les plus hautes fonctions au Mali et dans la région de Kayes. « Ourys » comme l’appelle affectueusement ses proches, reste une personne ressource et un exemple à suivre par la nouvelle génération. Son humilité, sa discrétion, son intelligence, son intégrité, sa loyauté, sa dignité et son parcours extraordinaire font de lui un monument, une icône pour bon nombre de Kayesiens. Il constitue une « bibliothèque » pour ne pas paraphraser l’écrivain Amadou Ampathé Ba. Oury Demba Diallo, fut Député, 1er Président du Conseil de Cercle de Kayes, malgré son âge, sa précision des dates et événements sont extraordinaires. L’équipe de KayesInfos était à la rencontre de ce monument vivant. Suivez ce parcours exceptionnel.
Il est professeur de l’enseignement secondaire à la retraite, né à Kayes en 1934, Oury Demba Diallo a fait son école primaire à Kayes en 1948 avec Dougoukolo Konaré comme maître. Il a suivi avec succès le certificat d’étude primaire et le concours d’entrée à l’enseignement secondaire. En 1952 il devient instituteur adjoint stagiaire, muté à Bafoulabé (Oussoubidiadia) et à 20 ans déjà, « Oury » est allé dans l’armée pour son service militaire et obtient le certificat d’aptitude au grade de sergent. Mais n’ayant pas voulu faire carrière militaire Oury Demba a continué avec l’enseignement à l’école d’Ambidédi. En 1960, il passa le second niveau du Certificat d’étude primaire. Oury a servi à Nioro et à Kayes; en 1968 il a été muté à Kéniéba. Mais cette mutation selon lui était « arbitraire » parce qu’il avait eu une altercation vive avec le petit frère du Président de la République du Mali à l’époque, Modibo Keita. Arrêté en février 1968 puis relâché une année après avec les événements du coup d’état « Oury » est revenu à Kayes où il a été nommé Directeur de l’école Khasso 1er cycle de 1969 à 1982. A partir de cette date, il devient professeur au Lycée Dougoukolo Konaré Koanré de Kayes de 1982 à 1992 avant de faire valoir ses droits à la retraite en janvier 1993. Entre temps, avec d’autres camarades, il crée l’association ADEMA/PASJ à Kayes, en octobre 1990. En 1992, Oury Demba Diallo, l’un des premiers militants de l’ADEMA, a été élu député à l’Assemblée Nationale du Mali. Il a eu à participer à la rédaction du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. Président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale, monsieur Diallo a effectué beaucoup de mission, notamment en Afrique du Sud, en Guinée, en Chine, aux Iles de Comores etc. En 1999, élu conseiller municipal et puis Président du Conseil de Cercle de Kayes jusqu’à 2003.
Actuellement, Oury Demba Diallo à la retraite, reste une personne ressource pour les Kayesiens !
Boubacar Niane
Monsieur dogono
Monsieur oury demba ne s est pas donne lui même le poste d enseignant au lycée dougoukolo konare, c est unedecision du ministre de l éducation nationale d alors faisant des professeurs d educqtion civique et morale (ECM) tous les enseignants ayant acquis uncertain nombre d années dans l enseignement.
C etait sur toute l etendue du mali.
En 1982 Directeur du 1er cycle du khasso, il saute de là pour se retrouver prof au lycée D.Konaré(1982-1992). Si cela est vrais, il me semble qu´il soit plutôt un opportuniste.
1-contre Modibo Keita; il aconnu la prison
2-pour Moussa Traoré; nomination maître du 1er ou 2(second)cycle au prof du lycée
3-Sous Alpha Oumar Konaré; élu Député
4-Sous Ibrahim Bubacar Keita; qu´il nous dit ce qu´il veut
Il est temps,qu´il commence à se mettre au travail enfin de nous leguer cette bibliothèque anvant qu´il ne soit trop tard
Mr Boubacar Niane evitez de telle chose sur le net
j emerais que l on parle de MR oury demba de cette maniere et il vaut mieux que tout ca c est lui seul en temps que deputer de rammener le reste de l argent aloue a sa mission a l exterieur du mali mais je constate que des personnes mal intantionner cherche a senrichire en associant son nom a un restaurant dans la cour du conseil de cercle de kayes a raison de 87000000 DE franc CFA SUR LE DOS de la population un restaurant de 87 MILLIONS CFA N EST PAS une prioriter a kayes
😀 Je suis plutôt content de lire les réactions des uns et des autres, parfois subjectives mais intéressants…
A Sambpu,
C’est n’est pas la première fois qu’on aura parlé du Nko dans notre Assemblée nationale. Sous la présidence d’ATT, (lors de son premier quinquennat, si je ne m’abuse) un ministre de l’éducation a été interpellé par certains députés sur la question de l’enseignement du Nko aussi dans nos écoles. Ce ministre n’a fait que dénigré cette écriture avec des termes de mépris injustifiés…il a dit entre autre, qu’il doute que le Nko puissent transcrire correctement nos langues alors que lui même ne l’a pas appris…c’était aussi un soit disant Professeur, mais permettez mois de taire son nom de peur que “LeLong” ne m’accuse encore une fois d’attaquer personnellement quelqu’un…
A LeLong,
Mon Cher, l’école de indépendantistes n’est que le fruit de l’école du colonisateur. les élément issus de cette école on eu l’esprit borné par la propagande coloniale. Malgré le Panafricanisme et le patriotisme de certains, leur jugement et leur prises de position ne pouvaient produire autre chose que les différentes réformes qu’on a connu….sinon le Nko existe depuis 1949…et je suis sûr qu’ils en ont entendu parlé, mais hérissés de préjugés inconsciemment encré dans leur tête par le colon, même au pas de leur porte, ils enjamberaient le Nko pour rentre chez eux sans le considérer, parce que c’est une “pseudo” écriture inventé par un africain qui n’a pas été dans les grandes écoles et université d’Europe donc qui n’a aucun diplôme équivalent ou supérieur aux leurs…bref un inférieur à eux, qui sont des “intellectuels”, des “cadres”, des nouvelles élites, des futures leadeurs de jeunes états indépendants…
A Sambpu et A LeLong,
Vous parlez et citez des auteurs et leurs “prestigieuses publication”…mon cher Sambpu, je ne savais pas qu’ils étaient si nombreux…Mais moi je vous dit que leurs œuvres n’a servi qu’à eux seuls et à orner nos pauvres bibliothèques…
Nos étudiants et nos leadeurs qui se sont inspirés de ces ouvrages et qui ont tenu les reines de nos pays depuis plus de 50 ans ont changé quoi à la situation de nos états colonisés, dont le sol et le sous-sol sont pourtant riches même, même très riches…
Citez mois une invention ou une innovation technique, théorique, socio-économique utile issus de ces œuvres d’écrivains “primé à travers le monde” qui a changé quoi que se soit de la situation économique et sociale de nos pays aliénés par la colonisation…
Désolé, mais nos pays sont toujours appelés, soit des pays sous-développés s’ils ne sont pas en bon terme avec la soit disante communauté internationale ou des pays en voies de développement lorsqu’ils sont en bon terme avec les anciennes puissance coloniales…
Mon cher LeLong, mon intervention n’a pas pour but de propager le Nko, le Nko se propages très bien déjà à travers les enseignements privés, dès fois même familiaux à travers toute l’Afrique de
l’Ouest…Il est enseigné dans certaines universités d’Égypte et des États Unis…mon intervention est juste un coup de gueule à l’endroit de nos soit disant intellectuels…
tu me demande de changer de ton ? Non, car il n ‘y a pas mieux pour faire réagir…la preuve : VOUS, AVEZ RÉAGI…
Encore une fois, détrompe toi, je ne m’attaque pas Monsieur Diallo personnellement…je réagis comme ça à chaque fois que je tombe sur des articles de se genre qui tentent de glorifier nos soit disant intellectuels de pacotille…
Seke, je crois que vous vous trompez de cible. Malgre vos excuses je considere que vous attaqiez Monsieur Diallo. A votre place j’aurais du m’adresser a Mr Niane, peut-etre votre junior d’age qui a eu a rencontrer Mr Diallo qui l’a marque avec les recits du temps colon jusqu’a nos jour.
Je comprends tres bien votre malaise quand les maliens appellent tous les diplomes des intellectiels. Vous parliez de 50 ans de mediocrite de l’ecole du colonisareur, parlez plutot de l’ecole des independantistes avec leurs reformes non realistiques et ambitueuses avec un elan commniniste. Avec le franc malien, les maitres et professeurs sont partis en Cote d’Ivoire, au Niger, au Gabon en bon nombre du temps de Modibo Keita a Moussa Traore. Cette ecole coloniale nous a donne des publicatons que vous avez beaucoup devore.Imaginez tous ces auteurs qui ont fait ou qui ont commence leur etudes pendant le colonisation. Quand vous vous voulez propager le NKO, je vous conseille de changer de ton un peu, cette facon de parler me rappelle d’un islamiste qui dit que ma voie est la seule voie, mes manieres sont les seules manieres.
Seke, tres respectueusement je m’excuse devant vous aussi.
A Sèkè.Pourtant avec “50 ans de médiocrité de l’école du colonisateur”,Peter Abrahams-Mongo Bety-Olympe Beni Quenum-Leopold sedar Senghor-Camara Laye-Adboulaye Sadji-Seydou Badian Kouyaté-Amadou Kourouma-Bernard Dadié-Jean Malonga-Cheick Hamidou Kane-Amadou Hampaté Bah-Fily Dabo Sissoko-Ibrahima Ly-AOK-Adam Ba Konaré-Massa Makan Diabaté-Djibril Tamsir Niane-David Diop-Birago Diop-Jacques Rabemanandjara-Jacques Raberivelo-Yoro Diakité-Castro Soroméno-Chinua Achebe-Axel KabouAmnata Sow Fall-Nazi Boni-Sembène Ousmane-Yambo Ouologuem…ONT LAISSE DES ECRITS QUI ONT PARFOIS MÊME ETE PRIMES A TRAVERS LE MONDE.Est ce le système éducatif du colonisateur ou celui des “indépendants” qui est mauvais? 🙄
🙄 🙄
sèkè.Nos gouvernants n’ignorent pas le N’Ko!Dans le JT d’hier lors d’un atelier consacré à cette écriture, le ministre Me Bathily parlait de l’enseignement du N’Ko aux honorables députés qui sont sensés voter des lois dans un pays où le français demeure la langue officielle.Et puis on ne sait pas si M.Diallo a ou pas des écrits à publier!:wink:
Monsieur Oury Demba DIALLO a été mon intituteur à AMbidédi
Il était bien comme enseignat
Après je lui est de nouveau rencontré au centre pédagogique de Kayes en tant qu’examinateur en1968
Fily SISSOKO était notre directeur et enseignat
C’est deux personnes m’ont très bien marquéés
🙄 “…Oury Demba Diallo, « une bibliothèque vivante… »
Une bibliothèque complètement vide de livres…Si c’était un illettré, j’aurais pas dit ça…
Mais avec un tel soit disant bagage intellectuel, aucune publication, même manuscrite derrière ?….
je m’excuse devant l’homme, je ne le connais pas personnellement, donc ce que je dit là n’a rien d’une attaque personnelle…
Oui, voici l’image typique des soit disant intellectuels maliens : parcours scolaire brillant, postes de responsabilité nationaux et internationaux etc…Et après ? qu’est ce que les malien gagnent de tout ça, alors que c’est l’argent du contribuable qui a financé ses formations…
Comme tous les soit disant intellectuels, il finit en “dayirimè gninila” chercheur de pitance quotidienne…au même titre que ceux qui n’ont jamais été à “l’école”…qui d’ailleurs réussissent mieux dans ce domaine.
Mais c’est pas leur faute, c’est le résultat de plus de 50 ans de médiocrité de l’école du colonisateur…aucun pays n’a avancé et n’avancera avec une langue étrangère…
Si on persiste, d’ici les 50 prochaines années, on ne créera que des médiocres rusés qui excellent dans l’art de voler le denier publique…
La solution c’est le NKO…à côté du français pourquoi pas, d’ailleurs il brillera mieux ainsi…
pour les retardataires de l’actualité du Nko, en plus de traduire toutes nos langues, toutes les disciplines scientifiques qui sont enseignées en français sont traduites en Nko depuis plus de 15 ans à l’aide d’un dictionnaire de plus de 33 000 mots…sans aucune assistance financière gouvernementale et extérieur. C’est l’engagement, et le patriotisme des intellectuelles nko qui a permis tout ça en si peu de temps… et chaque année, il y a des dizaines de nouvelles publications dans nos librairies…
🙁 Et nos dirigeant qui font semblant d’ignorer l’existence même du Nko…
Comments are closed.