Le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation en partenariat avec l’ambassade de Grande-Bretagne, le cabinet ACE-Conseil et les associations féminines telles que le collectif des femmes du Mali (COFEM), le réseau des femmes africaines ministres et parlementaires du Mali (REFAMP) et la coordination des associations et ONG féminines du Mali (CAFO), soutiennent la participation politique des maliennes au processus électoral.
A travers le programme « Femmes, Transition et Elections au Mali : « Arbres à Palabres : quand les femmes du Mali prennent la parole pour une participation plus accrue des maliennes à la vie politique et au processus électoral, gage de stabilité et de sortie durable de crise ! Mené dans les régions de Ségou et Mopti, ces organisations appellent à une mobilisation sociale et d’interpellation politique des décideurs nationaux pour la mise en œuvre effective des engagements et textes en faveur de la participation des femmes à la vie politique et publique et aux réformes politiques et institutionnelles.
Malgré la promulgation de la loi 052 instituant des mesures pour promouvoir le genre au poste nominatif et électif, la participation des femmes au processus électoral reste en deçà des attentes. Les différentes élections organisées et les nominations officielles depuis 2015 n’arrivent toujours pas à respecter les dispositions prévues par cette loi.
Malgré que les femmes représentent plus de 51% de la population malienne, elles demeurent faiblement représentées dans les instances électives et décisionnelles. Au Mali, elles sont confrontées au poids des pesanteurs sociales, le manque d’éducation, les problèmes financiers, l’absence de formation politique, et renforcement de leurs capacités à comprendre les enjeux électoraux. Une implication massive des femmes en politique ainsi que leur évolution politique verraient le jour si les facteurs comme l’éducation des femmes, une volonté politique accentuée du gouvernement malien, le renforcement des acquis démocratiques et des capacités intellectuelles et financières des femmes, la révision des textes juridiques et réglementaires et l’adoption d’un cadre institutionnel, sont appuyés par une mobilisation sociale et une interpellation politique des décideurs nationaux.
Cette campagne de mobilisation sociale en faveur de la participation politique des femmes est soutenue par :
Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation
ACE-Conseil
L’Ambassade de Grande Bretagne
CAFO
RFAMP
COFEM