Depuis hier se tient dans les locaux de la Maison des ainés, l’atelier de diagnostic institutionnel et organisationnel de la Fédération nationale des Collectifs d’organisations féminines du Mali (Fénacof-Mali). Il s’agira pour les participants de déceler les forces et faiblesse de la FENACOF-Mali et d’élaborer un plan d’action à court et à moyen terme qui permettra le renforcement des atouts de la fédération. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef de cabinet du ministère de la Promotion de la femme, famille et de l’enfant, Mme Niagalé Marie Togo, laquelle avait à ses côtés le représentant du PAOSC1, Tidiane Diakité et la présidente de la Fénacof-Mali, Mme Dembélé Oulématou Sow.
Cet atelier de trois jours de la Fédération nationale des collectifs d’organisations féminines du Mali (Fénacof-Mali), organisé en partenariat avec le Programme d’appui aux organisations de la société civil (PAOSC1), permettra aux participants d’examiner un plan d’action à court et à moyen terme qui facilitera le renforcement des atouts de la fédération et la levée progressive des pesanteurs qui entravent sa bonne marche et son efficacité. En substance il s’agit de renforcer sa légitimité et développer sa crédibilité par la mise en place de mécanismes et procédures aptes à assurer sa pertinence, transparence et sa durabilité.
La présidente de la FENACOF-Mali, Mme Dembélé Oulématou Sow a rappelé dans son discours d’ouverture que son organisation est constituée de 25 Réseaux d’organisations féminines et d’associations qui compte de nos jours un comité directeur National, un Conseil scientifique et technique, 08 coordinations Régionales, 06 coordinations communales au niveau du district de Bamako et plusieurs coordinations locales. Ainsi, elle a réaffirmé que son organisation a réalisé beaucoup d’activités depuis sa création en 2009 notamment : l’octroi de crédit à près de 400 femmes d’un montant de plus de 400.000.000 FCFA et la mise en œuvre d’un plan triennal (2009-2011) et autre activité. Et la FENACOF a toujours joué sa partition quant à la promotion des droits de la femme. Mme Dembélé Oulématou Sow d’affirmer que malgré ses avancés son organisation reste confronté à des difficultés organisationnelles et institutionnelles qui handicapent, limitent, ses performances et fragilisent son assise institutionnelle. D’où cet atelier de trois pour procéder à un diagnostic institutionnel devant lui permettrait de s’interroger sur sa structuration, son fonctionnement, son financement, le partenariat, voire la conduite d’activités au profit de ses membres et de définir un plan d’actions en vue de la relancer et de la rendre plus performante.
Pour le chef de cabinet du ministère de la Promotion de la femme de l’enfant et de la famille, Mme Niagalé Marie Togo, ‘’dans le contexte d’évolution socio-économique du Mali et dans le cadre de la consolidation des efforts déjà entrepris, la situation de la Fénacof-Mali mérite une amélioration, d’où la nécessité d’un décryptage, à travers un diagnostic institutionnel et organisationnel afin de permettre : un approfondissement de la connaissance réelle des acteurs ; un développement de leur compréhension des phénomènes ; l’appropriation de la Fénacof par tous ses membres grâce à la maîtrise et à l’accompagnement des rôles et responsabilités pour une participation efficace et efficiente aux missions assignées’’
Nabila Ibrahim Sogoba
