Organisation de la conférence sociale : Le premier ministre poursuit les contacts

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Soumeylou Boubèye Maïga

Soumeylou Boubèye Maïga a successivement reçu le Conseil national de la société civile, la Coordination des chefs de quartiers du District de Bamako et le Conseil national du patronat du Mali. Tous se disent prêts à accompagner le gouvernement dans la réussite de cette importante rencontre.

Afin d’améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs, le gouvernement organisera dans la première quinzaine du mois de janvier 2019 une conférence sociale devant plancher sur la question. Pour une bonne organisation de cette importante rencontre, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a initié, depuis la semaine dernière, une série de concertations avec les partenaires sociaux. Hier, il a reçu à la première heure une délégation du Conseil national de la société civile.

La rencontre s’est déroulée en présence du ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions, Mme Diarra Raky Talla.

Au terme de la réunion, le président du Conseil national de la société civile s’est dit très heureux de l’initiative prise par le gouvernement d’organiser la conférence sociale. «Nous avons fait état de nos préoccupations quant à la bonne tenue de cette conférence, et nous allons nous y mettre pour que tous les Maliens, tous les citoyens soient informés et participent pleinement à cette conférence», a assuré Bréhima Allaye Touré.

Le premier responsable de la société civile a évoqué les questions brûlantes et les préoccupations de l’heure, notamment la grogne sociale, l’accès des populations aux services sociaux de base, la sécurité, les conflits inter et intra-communautaires. «Nous avons vraiment beaucoup de priorités, chacun doit mettre le sien en jouant à l’apaisement, pas à la peur ou à attiser la peur, ni aux inquiétudes. Nous sommes un peuple confiant, nous sommes avec Dieu qui ne nous abandonnera jamais», a déclaré le président Touré, très optimiste quant aux conclusions auxquelles aboutira cette conférence sociale.

Après le Conseil national de la société civile, le chef du gouvernement s’est entretenu avec une délégation des chefs de quartiers de Bamako, conduite par El Hadj Ba Moussa Touré. Outre la conférence sociale, Soumeylou Boubèye Maïga et ses hôtes ont échangé sur plusieurs autres sujets d’actualité, notamment le projet de découpage administratif, les reformes institutionnelles envisagées.

A l’issue de l’audience, le Coordinateur des chefs de quartiers a confié avoir eu des assurances que des rencontres au niveau national seront tenues, pour que le peuple puisse donner son avis après avoir reçu la bonne information des autorités compétentes.

«Nous sommes rassurés, parce que le Premier ministre a mis l’accent sur l’impérieuse nécessité de nous informer afin que nous puissions aussi faire descendre l’information à la base. Nous avons salué cette volonté des plus hautes autorités à se mettre à l’écoute des populations pour être beaucoup plus en contact avec elles. Donc, c’est à la suite de cela que des décisions peuvent être acceptées par les populations», a souligné El hadj Ba Moussa Touré. Pour lui, le Mali a aujourd’hui besoin de cohésion sociale, de réconciliation nationale et de paix. Dans l’après-midi, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a aussi reçu les membres du Conseil national du patronat du Mali (CNPM).

La délégation était conduite par le 2ème vice-président de l’organisation, Moussa Alassane Diallo. A l’issue de l’audience, celui-ci a confié à la presse que la rencontre avait pour but d’échanger sur l’organisation de la conférence sociale que le gouvernement souhaite organiser le 11 janvier 2019.

Selon M. Diallo, ce forum social doit regrouper l’ensemble des partenaires sociaux et l’Exécutif. «Le Premier ministre nous a donné les grandes orientations du gouvernement dans l’organisation de cette conférence et a sollicité l’accompagnement du Conseil national du patronat pour sa réussite», a-t-il révélé, avant de saluer l’initiative. «Nous avons confirmé au Premier ministre notre engagement, notre soutien à cette conférence sociale qui doit permettre d’aboutir à un certain nombre de décisions, de réflexions, de façon à stabiliser le pays», a indiqué Moussa Alassane Diallo.

Pour le 2ème vice-président du CNPM, c’est dans la stabilité que le gouvernement peut travailler dans la sérénité, ajoutant qu’il en est de même pour les entreprises ainsi que les salariés. «De ce fait, chacun doit faire preuve de responsabilité pour que cette conférence sociale puisse aborder, sans passion, mais aussi avec franchise, les solutions appropriées pour notre pays», a-t-il dit.

Moussa Alassane Diallo espère que les recommandations qui sortiront de cette conférence sociale, permettent de renforcer et d’assurer le développement des entreprises de façon à ce que «nous puissions lutter contre le chômage». «Cette conférence doit être aussi un instrument de revalorisation du bien-être des salariés», a-t-il souhaité.

Massa SIDIBÉ et Bembablen DOUMBIA

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4 COMMENTAIRES

  1. TOUT LE MONDE SAIT QUE LA MACHINE ÉLECTORALE MALIENNE EST DÉSUÈTE, QU’IL FAUT L’AMÉLIORER. TOUT LE MONDE SAIT QUE LUI, SOUMAILA , EST UN PUR PRODUIT DE CETTE ÉCOLE DU TRIPATOUILLAGE ÉLECTORAL DE L’ADEMA DEPUIS 92.
    AU LIEU D’ALLER VERS LA RECHERCHE DE SOLUTIONS AU PROBLÈME ÉLECTORAL, À LA CRISE DU NORD ET DU CENTRE, CE SOUMAILA ET SES AFFIDÉS ONT POUR SEUL OBJECTIF KOLOUBA. TOUT DE SUITE. ICI ET MAINTENANT. IL FAUT TUER TOUT LE MONDE, BRÛLER LE PAYS. ADVIENNE QUE POURRA.

    ET NOUS AUTRES QUI AVONS VOTÉ IBK ? QUI SOMMES- NOUS ? DES NIAMÔGÔ DÉNS DE LA RÉPUBLIQUE ?

    POURTANT IBK PEUT METTRE BEAUCOUP D’ENTRE EUX AUX ARRÊTS POUR INJURE AU CHEF DE L’ÉTAT.

    ENTRE NOUS, SOUMAILA EST-IL DÉMOCRATE ?

  2. ON a dit partenaires sociaux, population. AÏWA, SOUMAILA et son TIEBLE sont certainement entrain de réfléchir sur COMMENT gâter la chose.
    OU TÈ GNOUMAN GNININA MALIKO TÔLA BLÉN.

  3. bonne idée, le problème des maliens est connu , c’est la mauvaise gouvernance, l’Etat ne s’assume pas , les lois ne sont pas appliqués comme cela se doit, les richesses sont mal réparties, l’école, la santé sont abandonnés par l’Etat, trop d’écoles privées, les commerçants font ceux qu’ils veulent, rien n’est réglementé, les services de l’Etat ne font pas correctement leur travail, personne ne travaille pour l’Etat, les chauffeurs tuent tout simplement le propriétaire du camion est un général ou un colonel, plus de sécurité , les sanctions ne tombent pas , les policiers ne se contentent plus de leur salaire, la corruption est monnaie courante . C’est l’Etat le vrai problème du Mali . il faut donner un reçu aux usagers de la route en cas d’infraction sur place, beaucoup de vidéos surveillance dans les services de l’Etat partout où l’argent circule .

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