L’opération de déguerpissement des étalagistes et petits commerçants installés au bord de nos routes a été un succès. La circulation est devenue du jour au lendemain fluide. Quitter désormais le 1er arrondissement pour joindre la place appelée « Niono » à Niaréla, à quelques mètres de l’INA, n’est plus qu’une question de minutes.
Or, dans un passé très récent, le tohu-bohu sur ce tronçon faisait perdre des heures aux usagers de la route. Commerçants ambulants, étalagistes et même des charretiers, chacun marchait sur l’autre pour se faire un chemin. Les autorités du pays, conscientes de ces dangers, ont décidé après des jours de sensibilisation et d’information de maintenir l’ordre sur un certain nombre de tronçons ; afin de rendre fluide la circulation et donner un nouveau visage à la capitale. Cette politique a été saluée par la majorité de la population qui ne cesse d’appuyer l’initiative du gouvernement. Malheureusement, la mesure ne concerne pas tout le monde !
Des hors la loi
« On a beau prendre des mesures drastiques au Mali, d’autres parviennent à les enfreindre », cette déclaration est d’une personnalité qui dénonçait dans une interview le degré de corruptibilité des maliens. Devrons- nous donner raison à cet averti de notre société ? Vu le comportement des responsables de l’usine Barika Tigui, nous pouvons répondre par l’affirmatif. Sinon, comment comprendre que, de la place de la liberté jusqu’au pont de l’amitié sino-malienne, les autorités puissent déguerpir les mécaniciens auto-moto, les vendeuses de fruits, les rôtisseurs et autres étalagistes alors qu’au même moment, les gros porteurs s’arrêtent au beau milieu de la route pour fournir le gaz butane à l’usine Barika Tigui ?
A cela s’ajoute devant la même usine, l’installation de groupes électrogènes de grande capacité, quand bien même que les autorités du pays ont ordonné de casser les hangars des magasins et autres boutiques qui gênent la fluidité de la circulation.
Or, il ne doit jamais y avoir dans un pays sérieux deux poids deux mesures. Le président de la République n’a-t-il pas dit que « Nul n’est et ne sera au-dessus de la loi » ? Ici, les questions qui taraudent les esprits est de savoir si le propriétaire de cette usine est plus malien que les autres ? Combien de nos francs, les agents de déguerpissement ont-ils perçu avec le PDG de la SODEMA Alain Achkar ?
La réponse dans nos prochaines livraisons !
Kady Emmanuel Théra
c’est nais même des vrais maliens; du n’importe quoi
Que ce qui ne pas vrai , tu es ailleurs qu’a Bamako pour ne rien constater ,,,,???????
Comments are closed.