Le mercredi 28 août 2013, le courant déferlant d’eau qui a ravagé puis emporté les habitations le long du marigot qui traverse de large le quartier Banconi a offert un spectacle désolant et lugubre. La tristesse se lisait sur tous les visages. Les agents de la protection civile qui méritent des félicitations ont commencé à intervenir, au risque de leur vie, de 09 heures jusqu’au lendemain jeudi. Malgré leurs moyens dérisoires ils se sont montrés très utiles. Ce qui n’est pas une surprise.
Par contre, la surprise est venue de certains policiers qui ont retroussé les pans et les manches de leurs tenues pour sauver ce qui peut l’être. Pour une des rares fois pour ne pas dire une première à Bamako, les policiers ne se sont pas adonnés aux contrôles de routine des pièces des automobilistes et des motocyclistes dans les différents carrefours. Ce mercredi 28 août 2013, loin d’arpenter les allées des commissariats ils ont tout entrepris pour limiter les dégâts.
Pris de compassion pour les victimes, certains d’entre eux larmoyaient à grosses gouttes. Cela a marqué l’esprit de nombreux gens (résidents à Banconi ou simples passants) qui, eux aussi, se sont mis à pleurer. C’était du jamais vu. Quelles sont les causes réelles de ces inondations? Es-ce une colère de la nature? Résultent-elles d’un facteur humain? Pourquoi les autorités municipales et les habitants se rejettent-ils la responsabilité? Cette calamité constitue-t-elle une manifestation du bouleversement climatique?
O. Bah
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