Depuis le début du mois de juillet, l’annonce de cette grande opération de libération de voies publiques avait été faite sur les antennes de la télévision nationale. Cette opération avait été commanditée par le ministère des infrastructures du désenclavement et des transports en collaboration avec le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, le ministère de la sécurité et protection civile et le ministère des domaines de l’état et des affaires foncières. Ces quatre ministères envisageaient de libérer les routes des vieilles carcasses de voitures, des kiosques et autres étalages anarchiquement installés aux abords des routes et qui, souvent gênent la bonne circulation.
Une opération que beaucoup de personnes avaient trouvé pertinente. Mais seulement, les autorités qui avaient fait l’annonce n’étaient pas prêtes pour mener cette opération. Pour preuve, le délai de rigueur qui avait été communiqué aux propriétaires des véhicules et kiosques en question était le 10 juillet. Malheureusement on est à plus d’un mois après, rien n’a été fait dans le sens de ce qui avait été dit.
L’abandon de cette opération suscite un certain nombre de questions à savoir : qu’est ce qui bloque ce processus ? Le remaniement ministériel annoncé n’a-t-il pas bloqué les travaux ? Car si le ministre n’est pas sûr d’être reconduit, il lui sera très difficile de mener une telle opération qui risque de faire beaucoup de bruits. On se demande si le ministre n’a pas eu peur de la fronde de la population ?
Si Monsieur le Ministre savait qu’il n’était pas prêt pour l’opération pourquoi faire l’annonce ? En tout cas des opérations avortées de la sorte, lui font perdre toute crédibilité.
Issa Kaba
Très bon rappel M. Kaba, cette opération avait été annoncée en grande pompe et de report en report l’opération a accusé plus de 6 mois de retard et c’est seulement la voie au niveau des Halls de Bamako qui avait été dégagée, laquelle est encombrée de plus belle aujourd’hui. Ces décisions sans effets mettent en mal l’autorité de l’état. On se demande à quand ce pays aura des dirigeants qui relieront l’acte à la parole. A croire que ces mesures prises avaient été appréciés tant notre capitale en a besoin, mais comme toujours la montagne a accouché d’une souris. Aucune obligation de résultat dans ce pays et personne ne rend compte.
An bé mè tan dè…
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