Opération de déguerpissement enclenchée : De gré ou de force, les voies libérées !

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Le boulevard du Peuple à Bamako
Le boulevard du Peuple à Bamako, en janvier 2013. © AFP

Cela fait des années que les commerçants occupaient anarchiquement les artères des routes. Leur déguerpissement, maintes fois annoncé a été effectif, le lundi 03 mars 2014. Et cela grâce à une intervention musclée des forces de l’ordre.  De gré ou de force, les commerçants ont quitté le « Rais-Da », les devantures de l’Assemblée Nationale et de la grande mosquée de Bamako.

 

 

Dans notre édition du lundi 03 mars 2014, nous annoncions à la Une : « Opération de déguerpissement : Intervention de 800 hommes depuis 5 heures du matin. « Ils marcheront sur nos corps ». Lundi noir ? ». Eh bien ! Le temps nous a donné raison. Très tôt le matin, du lundi dernier,   les autorités ont lancé une opération appelée «  déguerpissement » dans le centre ville de Bamako. L’objectif est de déloger les commerçants illégalement installés le long des voies  afin d’assainir les artères de la ville. La journée du lundi  03 mars 2014 a été noir, très noir, pour les marchands ambulants et sera désormais gravée dans les annales de l’histoire du Mali. Nous nous sommes rendus sur place. Film d’une journée cauchemarde  pour les commerçants détaillants qui occupaient les devantures de l’Assemblée Nationale et la grande mosquée de Bamako. « Interdiction de traverser l’esplanade, habituellement bondée, qui sépare l’Assemblée Nationale de la grande mosquée de Bamako, on travaille à l’intérieur », nous a lancé un militaire aux feux tricolores. Les morceaux de bois brisés jonchent l’avenue centrale qui traverse le grand marché. Les débris de marchandises sont éparpillés sur le sol.

 

 

En effet, un ultimatum avait été fixé par la municipalité au début du mois de février et plusieurs fois repoussé. Cette fois, les vendeurs qui n’avaient pas déserté les lieux, n’ont pas eu le choix. « Les policiers étaient là depuis le matin vers 5 heures pour des gens qui ne voulaient pas partir ont été sévèrement chassés. Leurs marchandises ont été saccadées et beaucoup de dégâts causés », témoigne un commerçant sous notre micro. De l’avis des autorités, le but est : assurer de meilleures conditions de la circulation dans le centre ville et réduire les risques liés à l’encombrement des rues.

 

 

Cette  politique urbaine commence à Bamako mais, selon les autorités, elle s’appliquera dans tout le pays.

Comme pour dire que : « Nul n’est et ne sera au dessus  de la loi ».

Aliou Agmour Touré

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1 commentaire

  1. IL FAUT LES RELOGER DANS DU FORMEL ! IL FAUT EVITER DE FAIRE DES EXCEPTIONS A LA VEILLE DES FÊTES ! ➡ ❓ ❗ 😉

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