-Maliweb.net – 23-03-2016 –Les questions d’assainissement sont des questions de comportement, de prédisposition de chacun à avoir en souci la propreté de son cadre de vie, la propreté de son environnement immédiat.
Jadis étiqueté ‘Bamako la coquette’, notre capitale, Bamako, a plus que jamais besoin de retrouver son image d’antan, où chaque citoyen était pratiquement un «Sofa » de la protection de l’environnement et donc de la lutte contre l’insalubrité et contre la prolifération des déchets, insectes, moustiques et cafards. Aujourd’hui, c’est malheureusement le quotidien des Bamakois. On ne trouve pratiquement pas de familles où les poubelles ne débordent d’ordures ménagères, ni de rue ou carrefour qui n’ait sa montagne d’ordures. Que dire de ces familles qui, sans la moindre gène du monde, charrient les eaux de leurs toilettes directement dans la rue, s’attirant au quotidien colère et médisances des passants. Et cette agression des sachets plastiques qui prolifèrent et déferlent dans toutes les rues et qui, aujourd’hui, s’invitent même à…..Koulouba, chez le n°1 ?
Il faut dire que l’insalubrité de Bamako a atteint ces dernières années le point de non-retour avec l’existence de montagnes (d’ordures) qui culminent à plusieurs mètres de hauteurs défiant même parfois le Mont Kilimandjaro. Pourtant, ce n’est pas faute d’une volonté politique des décideurs. L’on se rappelle que sous le mandat d’AOK, plusieurs jeunes diplômés sans emplois avaient été placés dans le secteur de l’assainissement. Mais, tous les Gie qu’ils avaient constitués ont fini par mettre la clé sous le paillasson, les uns à la suite des autres. L’ONG AGIRE de l’actuelle première dame est également passé par là. Laissant Bamako désespérément sale. Pire, certaines montagnes de déchets donnent même l’impression de s’y être installées à perpétuelle demeure. Avec l’arrivée de la société marocaine, Ozone, l’on s’était dit que la solution est enfin trouvée. On s’est vite fié aux moyens financiers, techniques et aux ressources humaines dont cette société dispose. Mais, hélas ! Trois ans après la signature d’une convention avec le District (pour redonner à Bamako sa propreté d’antan), le constat est là : l’image de la ville peine à changer. Ce qui doit nous amener à prendre conscience d’une réalité : pour assainir notre rue, notre quartier, notre commune, notre ville, nous n’avons pas forcément besoin de tous ces gros moyens. Un petit geste de chacun de nous, un changement dans notre comportement de tous les jours peut s’avérer très efficace. On peut amener des sociétés dont l’expertise dépasse celle de Ozone Mali, si, en tant que citoyen, on ne s’engage pas, le combat contre les ordures sera toujours perdu. Ce qui est dommage pour une ville désignée pour accueillir le prochain Sommet Afrique France.
Papa Sow/Maliweb.net
Pourquoi un citoyen doit s’engager à nettoyer une ville …ce n’est pas son travail pourquoi il doit le faire? Je paie mes impôts et taxe je n’ai aucun temps à perdre à nettoyer quoi que ce soit. Le problème avec ce journaliste ce qu’il ignore lui-même le problème fondamental de l’insalubrité à Bamako pendant qu’il essaie d’y sensibiliser le gens…les gens ne vont rien comprendre. Le journaliste confond tout: l’insalubrité dans les bas-fonds des quartiers et l’insalubrité des espaces publiques. Quand Bamako était “coquette” (honnêtement je ne me rappelle de cette légende dans ma vie) il s’agissait peut-être de la propreté des espaces publiques…sinon woulou woulou dji n’a jamais quitter les quartiers au Mali même dans les plus petites villes… et cela normalement ne devrait pas engager que les habitants eux-mêmes et leurs mairies…les désagrément en terme de maladie etc. ne tombe en général que sur eux-mêmes….aucun état ne peut aller aussi loin qu’entrer dans tous ces détails avec ses populations (“lavez vos fesses”, “ne chiez pas dans les rues” ! etc….).
Cependant, dans le rôle de l’état-mairie de BAMAKO, OZONE est là pour nettoyer non pas les quartiers mais les espaces et domaines publiques (les grandes artères, les dépôts d’ordures etc…). La question qu’on s’y pose : est-il un programme bidon ou pas? Oui c’est bidon. OZONE est-elle incompétente? Absolument pas… au contraire c’est l’une des sociétés de nettoyage les plus compétentes du continent…elle a une trentaine des villes et cites en contrat au Maroc et à travers l’Afrique. Donc le problème se situe au niveau de l’infrastructure non-standard de la ville de Bamako…à part les zones de l’ACI2000 et quelque boulevards qui l’entourent (indépendance, musée de l’armée, cite ministerielle-Djicoroni para etc..), où est ce qu’on peut réellement nettoyer de la poussière à Bamako ??? Ozone à longueur de journée ne fait que remplir les bennes de sable et non de l’ordure…. Le sable persiste parce qu’il n y a pas de goudrons réels ni trottoirs bitumés…toutes les grandes artères sont délabrées. Donc en un mot on paie 9 milliard par an à une société pour nous ramasser le sable….or cette argent au bout de 5 ans pourrait nous reconstruire en standard la plus part de grandes artères de la ville (élargies, avec trottoirs bitumés, pistes cyclables pour les motos, fossés, garde-fous aux bords des routes pour empêcher les parkings anarchiques de camions et des traversée anarchiques des piétons, espaces de traversée de piétons aux intersections, éclairages publiques modernes etc..).
Mais hélas ! Nous avons des maires cons qui ne savent que vendre les terres et devenir des milliardaires. Nous avons aussi une Autorité Routière mafieuse qui accumulent plus 50 milliard annuels sans investir un seul dans l’infrastructure routière de la ville….en un mot des fumistes qui gèrent ce pays dans la gabegie la plus absolue !
Pourquoi un citoyen doit s’engager à nettoyer une ville …ce n’est pas son travail pourquoi il doit le faire? Je paie mes impôts et taxe je n’ai aucun temps à perdre à nettoyer quoi que ce soit. Le problème avec ce journaliste ce qu’il ignore lui-même le problème fondamental de l’insalubrité à Bamako pendant qu’il essaie d’y sensibiliser le gens…les gens ne vont rien comprendre. Le journaliste confond tout: l’insalubrité dans les bas-fonds des quartiers et l’insalubrité des espaces publiques. Quand Bamako était “coquette” (honnêtement je ne me rappelle de cette légende dans ma vie) il s’agissait peut-être de la propreté des espaces publiques…sinon woulou woulou dji n’a jamais quitter les quartiers au Mali même dans les plus petites villes… et cela normalement ne devrait pas engager que les habitants eux-mêmes et leurs mairies…les désagrément en terme de maladie etc. ne tombe en général que sur eux-mêmes….aucun état ne peut aller aussi loin qu’entrer dans tous ces détails avec ses populations (“lavez vos fesses”, “ne chiez pas dans les rues” etc….).
Cependant, dans le rôle de l’état-mairie de BAMAKO, OZONE est là pour nettoyer non pas les quartiers mais les espaces et domaines publiques (les grandes artères, les dépôts d’ordures etc…). La question qu’on s’y : est-il un programme bidon ou pas? Oui c’est bidon. OZONE est-elle incompétente? Absolument pas… au contraire c’est l’une des sociétés de nettoyage les plus compétentes du continent…elle a une trentaine des villes et cites en contrat au Maroc et à travers l’Afrique. Donc le problème se situe au niveau de l’infrastructure non-standard de la ville de Bamako…à part les zones de l’ACI2000 et quelque boulevards qui l’entourent (indépendance, musée de l’armée, cite ministerielle-Djicoroni para etc..), ou est ce qu’on peut réellement nettoyer de la poussière à Bamako ??? Ozone à longueur de journée ne fait que remplir les bennes de sable et non de l’ordure…. Le sable persiste parce qu’il n y a pas de goudrons réels ni trottoirs bitumés…toutes les grandes artères sont délabrées. Donc en mot on paie 9 milliard par an à une société pour nous ramasser le sable….or cette argent au bout de 5 ans pourrait nous reconstruire en standard la plus part de grandes artères de la ville (élargies, avec trottoirs bitumés, pistes cyclables pour les motos, fossés, garde-fous aux bords des routes pour empêcher les parkings anarchiques de camions et des traversée anarchiques des piétons, espaces de traversée de piétons aux intersections, éclairages publiques modernes etc..).
Mais hélas ! Nous avons des maires cons qui ne savent que vendre les terres et devenir des milliardaires. Nous avons aussi une Autorité Routière 👿 mafieuse qui accumulent plus 50 milliard annuels sans investir un seul dans l’infrastructure routière de la ville….en un mot des fumistes qui gèrent ce pays dans la gabegie la plus absolue ! 👿 👿 😈
Chers maliens, pauvre de nous, je vous parle franchement le seul malheur des maliens :
– depuis la création du Mali je veux dire du mandé malien on a jamais eu un dirigeant qui se soucis de notre réalité: les empereurs (kankou moussa) qui n’a fait que d’exporter notre or à l’étranger, les présidents, les ministres, les conseillers, les députés, les directeurs , les maires, les juges, les policiers, les douaniers les gendarmes les fonctionnaires même les religieux walahi je ne pourrais cité, ce sont tous les ennemis no 1 de notre cher Mali. Regardez vous même, si ce n’est pas de la folie comment des dirigeants peuvent signé un projet de 8 milliard avec ozone pour seulement balayer des poussières afin de les déposer sur d’autres poussières dans les mêmes zone, soyons sérieux pourquoi jeter l’argent dans les poubelles, je pensais qu’on devrait daller les rues d’abord comme les rues de missira ou bagadadji après viendra le nettoyage. Le changement se fera le jour où on aura un simple dirigeant qui a du soucis pour notre pays. Regardez ce que le maire de Dakar à fait actuellement chez lui. On va nous raconter salubrité avant sommet France Afrique, et apres
Pas mal Mr. Sow
La proprete et l’assainissement commence d’abord chez soi ensuite le civisme, l’education et la sensibilisation ensuite.
Personne n’a besoin de dire a une autre nettoie et soit propre.
Juste que la majorité s’en balance et rejette a la voirie. Non ils vont nettoyer et/ou c’est leur travail . Quelle ignorance.
Esperons que les mentalités vont changer.
Bien dit M. Sow, Bamako ne sera jamais propre tant que les Bamakois ne le soient pas. Ozone peut juste faire un travail de lifting le reste repose sur le civisme de la population. Si tout le monde pouvait balayer devant chez lui comme cela ce faisait avant, et si les acteurs des transports en commun pouvaient sensibiliser leurs passagers afin qu’on arrête de jeter par dessus bord des peaux de banane, d’orange et autre déchets. La propriété est une question d’éducation. J’attends les suggestions de mon très cher Pkagame
Mon ami Corniche1, je suis d’accord avec toi pour le civisme…mais les prealables sont plus importantes….si on avait de vraies poubelles a chaque coin beacoup des gens n’auraient pas jete des peaux de banane dans la rue…
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