OMD : La société civile malienne se positionne sur le Post-2015

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Le Conseil national de la société civile en partenariat avec Water Aid vient de concevoir un document intitulé « document de positionnement de la société civile malienne sur le Post-2015 ». Le document a été présenté au public lors d’une session politique le jeudi 11 décembre 2014 au gouvernorat du district.

Le document s’articule autour d’un certain nombre de préoccupations que la société civile malienne voudrait voir prises en charge dans l’agenda post-2015 des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

A l’approche de la date butoir pour l’atteinte de ses OMD et la reconnaissance croissante à aller au-delà des OMD, les dirigeants du monde vont prendre à partir de 2015 des décisions importantes pour le futur lors de deux sommets intergouvernementaux : l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2015 où les leaders gouvernementaux décideront les nouveaux paquets d’objectifs post-2015 qui déterminera comment le monde combattra la pauvreté lors des 15 prochaines années ; un grand sommet en décembre 2015 sur le changement climatique, où les leaders gouvernementaux vont fixer de nouveaux objectifs d’action climatique.

Les préoccupations que la société civile malienne voudrait voir inclues dans le post-2015 s’articulent autour des volets que sont : l’eau, l’assainissement et l’hygiène ; la sécurité alimentaire, nutrition et changement climatique ; pauvreté, inégalité, exclusion sociale.

«Le secteur de l’approvisionnement en eau potable, l’hygiène et l’assainissement doit occuper une place différente de celle qui lui a été attribuée dans le cadre existant, où l’eau et l’assainissement ont simplement été inclus dans la thématique ‘’développement durable’’ », peut-on lire dans le document.

En ce qui concerne la sécurité alimentaire, nutrition et changement climatique, le document insiste sur l’importance d’une alimentation équilibrée, socle sur lequel reposent des vies saines, des moyens de subsistance solides et durables et des économies prospères. « La malnutrition entraine une perte de 11% du PIB résultant des pertes humaines, de mauvais apprentissages à l’école, d’une diminution des revenus au travail et l’absentéisme pour cause de maladie. Le changement climatique représente un nouveau défi pour les systèmes alimentaire et agricole ».

S’agissant de la pauvreté, l’inégalité et l’exclusion sociale, le document souligne que l’éducation de la pauvreté nécessite l’autonomisation de la population, notamment des personnes vivant dans les situations vulnérables (femmes, enfants, jeunes, populations rurales, migrants ou personnes âgées, handicapées ou déplacées), par la croissance inclusive créatrice d’emplois décents, l’amélioration de l’accès à la protection sociale et l’adoption de mesures visant à ce que personne ne reste sous le seuil de pauvreté.

Le représentant du ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la reconstruction du Nord, Moussa B. Sissoko s’est engagé à transmettre le document au gouvernement pour sa prise en compte.

YATTARA Ibrahim

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