La conférence publique a eu lieu hier jeudi au musée national autour de l’écrivain Albakaye Ousmane Kounta en présence du directeur du Musée Samuel Sidibé, du professeur Bani Diallo CT au ministère de la Culture, de Gabriel Dabo, directeur de l’INA, entre autres. C’est un panel organisé en marge de l’exposition sur les reproductions des toiles de Vincent Van Gogh et des interprétations poétiques de ses œuvres qui croisent aujourd’hui les poèmes du poète malien Albakaye Ousmane Kounta. La cohabitation des deux œuvres inspire aujourd’hui d’éminents écrivains et hommes d’arts maliens qui voient en Albajkaye Ousmane Kounta, une bibliothèque pour les futures générations.
Lors de la conférence débats, le poète Albakaye Ousmane Kounta, du bout des 81 ans a relaté, en quelque peu, à l’auditoire son vécu dans la poésie et la peinture et l’impact de l’art africain sur le monde. L’écrivain dira qu’il n’écrit jamais sans écouter la musique comme pour situer l’importance des liens entre la l’écriture et l’art. Monsieur Kounta met l’accent sur l’approche intégrée entre la musique, la poésie et la peinture.
Le panel sur le projet pinceau et plume est une activité pédagogique autour de 52 tableaux reproduits de Vincent Van Gogh suivi chacun des poèmes de l’écrivain Albajkaye Ousmane Kounta. La conférence a été aussi l’occasion pour le club de l’Action Poétique (CAP) de faire une présentation sur les liens entre la plume la poésie et des exemples et grands principes de la rencontre entre les deux arts. Le représentant du club, monsieur Alhaje Garba Kounta, un jeune conseiller des affaires étrangères et non moins neveu de l’écrivain a conclu ces liens par la trinité entre la poésie, la musique et la peinture. Il dira que la poésie et la musique ont en commun le son qui est une évocation indéfinissable, devient un chant de l’âme qui exprime l’humain.
Notons que, Albakaye Oyusmane Kounta est un écrivain malien né en 1935à Tombouctou. Il est surtout connu au Mali pour ses poèmes (Sanglots et dédains, mes souffles intérieurs …) mais aussi ses contes, contes de Tombouctou et du Macina. Dans sa production poétique, le lecteur découvre un sens prononcé de la musique des mots, des rythmes, des images. Dans ses contes, il s’attache surtout à la création d’une écriture moderne, nourrie d’un imaginaire emprunté à la littérature orale. Il est un grand connaisseur de l’histoire et de la culture malienne.
Daniel KOURIBA