ŒIL du combattant: Un braquage rocambolesque

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Aujourd’hui, on ne peut plus respirer ne serait-ce qu’un petit bout de temps sans entendre parler de vol ou de braquage, tant dans la capitale qu’à l’intérieur du pays. Ces délits sont plus fréquents en commune I, surtout dans les parages du 3è Pont. Dès 18 h, cette commune est minée par l’insécurité. Et ces deux filles dépouillées de leurs sacs à main et de leur moto Jakarta ne diront pas le contraire.

Les faits se sont déroulés vers 19 h dans le quartier de Sotuba, en commune I, où deux amies ont voulu rendre visite à leur grande sœur. F.C. conduisait la moto Jakarta et transportait sa copine O.D. Mais comme le dit l’adage bambara, «on ne voit jamais les oreilles du cheval qui nous terrasse». Sans s’attendre à aucun danger, les deux filles à moto causaient à bâtons rompus. Mais à peine descendues de leur moto, elles se virent contraintes de «lever les bras au ciel» (hold-up) par un groupe d’individus qui les suivaient. Aussitôt, ces cambrioleurs menacèrent les deux filles à l’aide d’un revolver avant de leur soutirer leur moto et leurs sacs à main qui contenaient, entre autres, leurs pièces d’identité, de l’argent et des documents.

Ces vols à main armée, braquages et cambriolages sont devenus monnaie courante dans la capitale, particulièrement dans le quartier de Sotuba, en commune I, surtout depuis que la crise a fait du pays un « no man’s land » où les lois sont presque bafouées, où les malfrats prennent de plus en plus du poil de la bête, en dépit des efforts inlassables des agents de la sécurité pour les mettre hors d’état de nuire.

Le Fouineur

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