Occupation anarchique du domaine public : Osons mettre le doigt dans la plaie

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L’occupation  anarchique du domaine public est devenue un problème récurrent dans notre société. De plus en plus, le phénomène devient inquiétant face aux multiples accidents de la circulation et aux désagréments causés aux usagers et aux populations innocentes. Si les autorités locales se projettent sur le suivi des autorisations et le civisme des citoyens, il urge au niveau gouvernemental de prendre des mesures idoines et urgentes pour trouver un palliatif à l’inobservation des règles qui perturbe la circulation routière.

L’occupation des voies est un trouble à l’ordre public. Généralement, les occupants sont ceux qui exercent le petit commerce ou les détenteurs des stations d’essence.

Pour s’installer sur le bord de la route, il faut avoir l’autorisation car les installations d’une telle nature sont régies par la loi. Ici, il est judicieux de rappeler que la régulation de l’ordre public revient à la police, garante de la protection civile. Dans cette mouvance, le ministère du commerce, celui de l’intérieur, mais aussi de la géologie et des mines sont interpellés pour le suivi des requérants lesquels excèdent généralement leurs droits. Relativement au non respect des principes édictés, les services techniques du district, des départements ministériels et des voiries doivent intervenir.

Bamako ne doit pas être le far west où la loi de la jungle est de mise. Dans un État en construction, des sacrifices sont demandés à tous, pour le mieux-être de la population.

Face à une telle urgence, le clientélisme, l’apanage parental ou les affinités amicales doivent être bannis. Aux autorités gouvernementales déconcentrées et décentralisées de jouer leur partition car on ne peut faire des omelettes sans casser les œufs.

Issiaka SIDIBÉ

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