Le président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm), Habib Sissoko, revient dans cette rubrique qu’il avait inaugurée pour magnifier ses performances car il venait d’organiser avec maestria les Jeux nationaux dans lesquels des athlètes venus de toutes les régions du Mali ont participé. C’était au mois de décembre dernier. Habib Sissoko, qui est une fierté du mouvement sportif et olympique africain, vient de réaliser une prouesse, notamment en assurant une médiation réussie entre les deux associations de journalistes sportifs du Mali qui se regardaient en chiens de faïence. En effet, grâce à son entregent, l’Ajsm dirigée par Oumar Baba Traoré et l’Ujsma de Baba Cissouma se sont rencontrées et ont décidé de ne constituer qu’une seule et unique association qui sera l’Ajsm, laquelle avait enfanté une autre association suite à des différends. Au vu de cette prouesse réalisée par le président Habib Sissoko, toutes les associations sportives en difficulté sollicitent son intervention, comme c’est le cas pour la Fédération de jeu d’échecs, actuellement au bord de l’implosion.
Mamadou Tiéni Konaté
En baisse
Choguel Kokala Maïga
moins de six mois de l’élection présidentielle et moins de deux mois des élections locales prévues en principe au mois d’avril prochain, c’est silence radio du côté du Mouvement patriotique pour le renouveau (Mpr) dont le président, Choguel Kokala Maïga, connu comme un redoutable débateur, est inaudible et invisible, malgré l’effervescence notée ces derniers temps dans l’arène politique.
Membre de la Majorité présidentielle et ancien ministre de la Communication sous IBK, qui s’est fait remarquer par sa gestion des médias publics à la méthode soviétique où il n’y a d’informations que pour le pouvoir, rien que pour le pouvoir, Choguel a été cité dans des histoires peu commodes pour son image jadis taillée dans l’intégrité. De toute façon, les jours passent et Choguel reste arrimé à la Majorité présidentielle sans y être actif, pendant que, dans les rangs du Mpr, le parti du Tigre, le malaise enfle. Où est donc passée la “tigritude” du tigre en chef ? Le Mpr, à l’image de son chef, est vraiment en baisse, si l’on tient compte de son dynamisme et son occupation du terrain politique jusqu’à la dernière élection présidentielle.
Mme Dao Fatoumata Guindo
Par un pacte tacite, la presse se garde de couper le sommeil des membres du Conor par des interpellations irrévérencieuses et aussi pour ne pas donner l’impression que les journalistes sont des pyromanes. Mais cette omerta ne doit pas pousser à taire des inquiétudes car la mission va bientôt tirer à sa fin et pour le moment il n’y a aucun signe avant-coureur, quant à la résolution du conflit qui pose un problème de fond : comment procéder au renouvellement des instances du football s’il n’y a pas encore de textes pour le faire car il appartient au Conor de produire de nouveaux textes. Mais lesdits textes comment les adopter si aussi, pour le moment, il n’y a pas de ligues et de Comité exécutif de la Fédération malienne de football. C’est d’abord à cette question sur la méthodologie que le Conor devait répondre dès le départ, en concertation avec les acteurs du football, depuis son installation. Ou peut-être, faudrait-il que la Fifa, qui a voulu résoudre au forceps la crise du football malien se rende compte de cette difficulté pour revoir la copie et le délai de la mission confiée au Conor ? Ô temps, si tu pouvais suspendre ton vol !
A Suivre
Cheick Sidy Diarra
Rentré au pays depuis 2012, après avoir occupé plusieurs postes de responsabilités sur le plan international, Cheick Sidi Diarra a finalement décidé de rompre le silence puisque son pays est confronté à une crise. Pour jouer sa partition, il a décidé de mettre en place un mouvement dénommé “Anw Bè Faso Do”, qui est une plateforme politique. Celui qui fut secrétaire-général adjoint des Nations Unies estime que le Mali a besoin aujourd’hui de dirigeants qui ont le sens de l’Etat et de la mission plus que tout.
En tout cas, pour Cheick Sidi Diarra, il faut que les choses changent à partir de 2018. “Le mouvement Anw Bè Faso Do estime que nous devons changer la direction prise par le pays. Il s’agit de changer sa gouvernance et appliquer les 14 propositions contenues dans son manifeste. Ce document n’est pas taillé dans du marbre. Il est susceptible d’amélioration” disait-il à la presse. La suite est donc très attendue.
Abou Touré dit Elhadj
Mais où est donc passé Abou Touré dit Elhadj, le tonitruant président de l’association Kaoural-Renouveau disparu de la circulation de Bamako depuis plus d’un an ? Il est exilé à Dakar si l’on en croit les vidéos qu’il poste tous les jours sur Youtube pour se défouler sur le pouvoir en place. Pendant ce temps, l’association dont il est le président, Kaoural-renouveau, est en profonde léthargie, elle qui savait si bien occuper le terrain, surtout en commune IV du district de Bamako où Kaoural-Renouveau était la référence de la jeunesse. Ce temps est-il révolu ? En tout cas, les activités sont gelées et les membres s’impatientent, s’ils ne cherchent pas tout simplement à quitter le navire. Mais des velléités qui s’étaient manifestées un moment ont été étouffées dans l’œuf suite à quelques appels téléphoniques du président de l’Association, Abou Touré dit Elhadj, qui promet un retour en force pour bientôt car d’aucuns disent que l’argent est la principale source de son déplacement prolongé à l’Etranger. Mais comment et pourquoi donc ?
A suivre !
La Rédaction
