Nuit de l’entrepreneuriat : Et de 10 !

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La capitale malienne a abrité, du 14 au 16 février, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), la 10e édition de la Nuit de l’entrepreneuriat. L’événement a regroupé des jeunes et différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial de la diaspora et de la sous-région autour de plusieurs thématiques, dont la formation des jeunes.

 Les jeunes entrepreneurs bien encadrés et formés peuvent contribuer au développement économique du Mali et à la création de la valeur ajoutée d’un pays. Un objectif sur lequel travaille le forum “La Nuit de l’entrepreneuriat”.

Du 14 au 16 février, l’événement annuel a réuni des centaines d’étudiants, de startups, de porteurs de projets, de jeunes entrepreneurs du Mali, de la diaspora et de la sous-région autour de sa 10e édition à Bamako.

Pour cette année, le promoteur de la Nuit de l’entrepreneuriat, Bouba Traoré, a mis en avant la formation des jeunes. Un choix qu’il justifie.

“J’ai constaté que ce que les gens étudient à l’école, naturellement ils ne font pas ça comme un travail de source de revenu. On est jeunes, nombreux et tout est à refaire au Mali. Il est temps que le gouvernement donne la formation dont le pays a besoin”, expliquera-t-il.

Selon lui, l’objectif recherché pour la 10e édition est le transfert de compétences, la formation des jeunes étudiants, startups. Et d’inviter les diasporas à venir investir au Mali. “Il est temps qu’on se donne la main pour travailler ensemble”.

Au tour des échanges riches, jeunes entrepreneurs, investisseurs et porteurs de projets du Mali et de la sous-région, ont porté leurs regards sur les nombreuses opportunités d’investissement qui se trouvent au Mali.

Les trois jours du forum ont été également marqués par des masters class et des panels sur l’agro-business, le secteur minier, l’entrepreneuriat féminin et une formation accélérée  sur l’intelligence artificielle.

Défis constants

Des centaines d’étudiants présents à la rencontre annuelle ont eu droit aussi à des partages d’expériences avec des entrepreneurs qui évoluent dans divers domaines.

Parrain de cette édition, Diadié Sankaré, aussi PDG du groupe SAER, a, au cours d’un panel, rappelé qu’en plus du courage, l’entrepreneuriat demande aussi de la persévérance. “L’entrepreneuriat est fait de défis constants, de risques et parfois même de revers. C’est précisément cela qui en fait une aventure humaine unique”, a-t-il renchéri.

Pour l’homme d’affaires, qui évolue dans ce milieu depuis plus de trois décennies, “avec une vision claire, un travail constant et une gestion rigoureuse, il est possible de bâtir de grandes choses, même dans un environnement les plus complexes”.

Il est convaincu que c’est en créant des ponts entre les secteurs public et privé et entre les investisseurs et porteurs de projets que “nous atteindrons nos ambitions”.

Jeunes, secteur privé et autorités publiques sont unanimes pour reconnaître que l’entrepreneuriat représente d’aujourd’hui une réponse efficace aux défis du chômage.

Le ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, pour sa part, s’est dit résolument engagé pour soutenir cette dynamique, a indiqué  le représentant de la ministre, Drissa Guindo, à l’ouverture des travaux du Forum.

Nouvelle dénomination

Après une décennie d’existence, la Nuit de l’entrepreneuriat change de nom. Elle s’appellera dorénavant le Forum  international de l’entrepreneuriat au Mali (Fidem).

Le secrétaire général du ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Drissa Guindo, a indiqué que ce changement de nom traduit “l’ampleur et l’impact croissant de cet événement, qui dépasse désormais le cadre d’une simple rencontre pour s’imposer comme une plateforme de référence dédiée à l’innovation, au réseautage et au développement des entreprises et africaines”.

Kadiatou Mouyi Doumbia

 

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