Au 31 décembre 2010, le montant global des placements s’élève à plus de 52 milliards Fcfa portant les réserves à plus de 66 milliards Fcfa.
IL’Institut national de prévoyance sociale (INPS) a clôturé l’année 2010 sous de bons auspices avec un résultat global de plus de 11 milliards Fcfa contre 8,8 milliards Fcfa en 2009, soit une hausse de 32,2%. Ce résultat a permis de renforcer les réserves de l’Institut par des placements productifs à travers des dépôts à terme, des obligations, bons du Trésor et autres investissements en immobilisation. Ces informations ont été communiquées lundi aux administrateurs réunis en session ordinaire. Les travaux de cette session, 68è du genre, était dirigés par le président du conseil d’administration de l’institut, Siaka Diakité. C’était en présence du directeur général de l’INPS, Bréhima Noumoussa Diallo, et de l’ensemble des administrateurs. La session avait à son ordre du jour deux points essentiels : l’examen du rapport d’activités de l’année 2010, des états financiers et du rapport du commissaire aux comptes de la même année et le point de l’exécution à mi parcours du budget de l’année en cours. « Cette session offre l’occasion pour les administrateurs d’apprécier à sa juste valeur la dynamique dans laquelle se meut l’institut », a indiqué le président du conseil d’administration. L’institut a pu atteindre ces résultats grâce au professionnalisme et au sens de la responsabilité de l’ensemble des membres du conseil d’administration et du personnel, a jugé Siaka Diakité. C’est ainsi qu’au 31 décembre 2010, le montant global des placements s’élève à plus de 52 milliards Fcfa portant les réserves à plus de 66 milliards de Fcfa. « Ces résultats, ainsi que ceux des années précédentes, démontrent le savoir-faire de l’institut dans l’exercice de ses missions de service public », a noté Siaka Diakité, en relevant combien ces résultats fondent la crédibilité de l’INPS à assurer la pérennité de notre système de protection sociale.
Cependant, ces résultats ne doivent pas occulter les difficultés et contraintes que connaît l’institut, notamment la difficile mise en œuvre de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), le déficit du régime vieillesse, le vieillissement du personnel et enfin les arriérés de cotisations des employeurs relevant du secteur d’État. Le président du conseil d’administration a invité les administrateurs à une forte réflexion autour de ces préoccupations afin d’améliorer leur impact sur l’INPS qui, faut-il le rappeler, fait partie intégrante du système national de protection sociale. L’Institut national de prévoyance sociale est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du département du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées. A ce titre, il assure la protection sociale des travailleurs salariés et indépendants ainsi que les membres non salariés des professions libérales, artisanales, commerciales et industrielles contre certains risques tels que les charges de famille, les accidents de travail et les maladies professionnelles, la vieillesse, l’invalidité et le décès. Ces prestations s’effectuent en fonction du recouvrement des cotisations sociales assises sur les salaires des travailleurs et les revenus des non salariés. L’INPS est membre de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES) et participe à différentes rencontres internationales sur les questions de protection sociale et de défense des droits des travailleurs.