Nouvel an 2013 : Réponse du Chef de l’Etat aux voeux des Familles fondatrices de Bamako et aux Eglises catholique et protestante du Mali

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Dioncounda TRAORE

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

 

Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire ;

 

Ministre des Affaires Religieuses et du Culte ;

 

Monsieur le Gouverneur du District de Bamako ;

 

Monsieur le Maire du District de Bamako ;

 

Très respectés Notables, Familles Fondatrices et Représentants de la Coordination des Chefs de Quartiers de Bamako ;

 

Monsieur le Président et Honorable Délégation du Haut Conseil Islamique du Mali ;

 

Monseigneur l’Archevêque de Bamako et Distingués Représentants de l’Eglise Catholique du Mali ;

 

Monsieur le Délégué Général de l’Association des Groupements d’Eglises et Missions Protestantes au Mali ;

 

Mesdames, Messieurs,

 

Je voudrais, pour commencer, vous remercier pour les vœux que vous venez de formuler à mon endroit, ma famille, mes collaborateurs et à l’ensemble du peuple malien.

 

En retour, permettez-moi de prier Dieu, le Tout Puissant et le Tout Miséricordieux pour que 2013 soit, pour vous, vos familles et tous ceux qui vous sont chers, une année de paix, de santé et de prospérité. En plus des vœux, la cérémonie qui nous réunit ce matin est également une opportunité d’échanges sur la Vie de la Nation.

C’est un euphémisme que de dire que notre cher Mali va mal actuellement. Le Mali vit une des périodes les plus sombres de son histoire. La réalité que vivent chaque malienne et chaque malien est souvent faite de souffrance, d’humiliation, de frustration et de désespoir.

Qui mieux que vous, Eminences, pouvait dépeindre avec autant de réalisme, le triste tableau du Mali actuel ?

Avec votre sagesse habituelle, vous avez trouvé les expressions requises pour dénoncer ces maux qui affligent notre pays et notre peuple.

Vous avez évoqué cette situation injuste de l’occupation du Septentrion national par l’ennemi, vous avez également déploré la situation sociopolitique avec son lot d’atteinte aux libertés individuelles et collectives.

Vous avez, et de façon exemplaire, placé chacun devant ses responsabilités, en rappelant que « le Mali ne sera que ce que les Maliens en feront ».

Vous avez, une fois de plus insisté sur ces obstacles au développement que sont la corruption, l’incivisme, l’impunité, la mauvaise gouvernance.

Mais ce que je retiens le plus, c’est qu’au-delà de la tristesse et de l’extrême gravité de la situation, vous montrez à chacun de nous que l’espoir est encore permis, pour autant que chaque citoyen se ressaisisse.

Vous avez raison ! L’espoir est encore permis si, comme je ne cesserai de le dire, chaque Malienne et chaque Malien garderaient à l’esprit que « Le seul objectif qui vaille, c’est le Mali et le seul sacrifice qui vaille, c’est le sacrifice consenti pour les intérêts supérieurs du Mali ».

Très respectés Notables, Familles Fondatrices de Bamako ;

Monsieur le Président du Haut Conseil Islamique du Mali ;

Monseigneur l’Archevêque de Bamako ;

Monsieur le Délégué Général de l’Association des Groupements d’Eglises et Missions Protestantes au Mali,

Vous avez apprécié avec bonheur la singularité de la situation sociopolitique actuelle : concilier la gestion quotidienne de l’Etat avec les deux missions essentielles qui nous sont assignées, à savoir la libération du Nord du Mali et l’organisation d’élections générales apaisées, le tout dans un délai relativement bref.

Soyez convaincus que je ne saurais épargner aucun effort pour que nous puissions atteindre ces objectifs, ensemble, dans la cohésion, la solidarité et l’unité nationale. Le recouvrement de l’intégrité territoriale demeure pour chaque citoyen un devoir patriotique. Toutes nos réflexions et toutes nos actions tendent vers cet objectif. Notre position n’a jamais varié : aucun compromis, aucune compromission ne viendra altérer cette ambition légitime du maintien d’un Mali un et indivisible.

Encore une fois, j’affirme que l’option militaire reste l’alternative ultime contre les ennemis du Mali. C’est dire que je partage votre appel au dialogue, avec ceux de nos frères aujourd’hui dans l’erreur. Mais là également, notre disponibilité au dialogue se doit d’être définitivement comprise : les préalables sont et demeurent « la renonciation à toute idée d’indépendance et d’auto-détermination et à toute velléité d’atteinte à la laïcité de notre République ».

Dans son combat légitime pour le recouvrement de son intégrité, le Mali bénéficie de l’accompagnement et de la solidarité agissante de nombreuses institutions et de nombreux pays frères et amis. L’adoption récente et à l’unanimité de la Résolution 2085 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies est non seulement la reconnaissance internationale de l’agression dont le Mali est victime, mais aussi et surtout l’aboutissement des efforts de partenaires et amis parmi lesquels la CEDEAO, l’Union Africaine, la France et d’autres instances, en appui au Gouvernement du Mali.

Vous me donnez l’opportunité de leur adresser à tous, au nom de toutes les maliennes et tous les maliens, nos sincères remerciements et notre profonde gratitude.

Je voudrais aussi, vous remercier tous, pour les initiatives personnelles, les prières dans les lieux de culte et toutes les démarches par Vous entreprises, pour soutenir moralement nos frères et sœurs aujourd’hui dans le désarroi.

Pour ce qui concerne le second volet de notre mandat, à savoir l’organisation d’élections crédibles, transparentes et surtout apaisées, je puis vous assurer que le Gouvernement mettra tout en œuvre pour que cette mission soit accomplie de façon harmonieuse, dans l’intérêt supérieur et exclusif du Mali.

Vous conviendrez avec moi, que cela ne saurait être l’œuvre du seul Gouvernement. La réussite des élections exige l’implication entière, responsable et patriotique de toutes les composantes de la société.

Vous l’avez souligné, il est impératif que chaque malien prenne la pleine mesure des enjeux, et à ce titre s’inscrive dans une voie de progrès, au détriment de la politique politicienne à présent dangereuse pour le rétablissement de la Démocratie, dans un Mali de paix et de progrès.

Aussi, je fonde beaucoup d’espoirs sur les prochaines Concertations Nationales, certes maintes fois reportées, sur mes instructions, car, encore une fois, ces assises ne doivent surtout pas diviser davantage les acteurs politiques, mais devront plutôt se tenir dans un climat serein propice à l’élaboration consensuelle et partagée d’une vision malienne de sortie de crise.

C’est dire toute mon adhésion à votre appel pour un sursaut national, au dépassement de soi, au sacrifice patriotique pour que Notre Mali Eternel reprenne la voie de l’honneur et de l’exemplarité qu’il n’aurait jamais dû quitter.

Très respectés Notables, Familles Fondatrices de Bamako ;

Monsieur le Président du Haut Conseil Islamique du Mali ;

Monseigneur l’Archevêque de Bamako ;

Monsieur le Délégué Général de l’Association des Groupements d’Eglises et Missions Protestantes au Mali,

La gestion des urgences ne doit nullement occulter la prise en charge de dysfonctionnements, parfois récurrents, mais tous exacerbés par la profonde crise sociopolitique que traverse notre pays.

J’ai pris bonne note de toutes les préoccupations par Vous évoquées, et pour lesquelles des instructions appropriées seront données au Gouvernement.

Parmi celles-ci, je relève le grave problème du foncier, la distribution équitable et diligente de la justice, la préservation des libertés individuelles, et surtout la lancinante problématique de la jeunesse, l’avenir de notre pays.

Chacun de nous, au niveau auquel l’Histoire le place, doit contribuer à résoudre ces problèmes porteurs de risques graves pour notre Mali, pour l’Afrique, pour l’Humanité.

Mais, ma conviction est faite que pour trouver des solutions, il nous faut procéder à un examen introspectif profond, réfléchir sur ce qu’est aujourd’hui l’Homme, et ce qu’il doit faire. Quel type de malien faut-il promouvoir pour relever tous ces défis ? Comment remédier à plusieurs décennies d’errements à l’origine du relâchement des valeurs et des mœurs ?

Voici autant de questions graves qu’il nous faut pourtant affronter avec courage et lucidité. Mais pour cela, un sursaut national est certes nécessaire, mais il doit être soutenu par un véritable réarmement moral et spirituel.

C’est pourquoi, Eminences, la Nation a plus que jamais besoin de votre soutien, pour sa survie. En vos qualités de leaders spirituels et leaders d’opinion, je vous exhorte à vous investir dans ce sacerdoce à présent impératif.

En vous renouvelant mes remerciements pour votre disponibilité pour le Mali, je vous saurais gré de transmettre à vos fidèles et à tous les citoyens, mes vœux de bonheur, de santé et d’espoir de paix et de prospérité pour l’année 2013.

 

Je vous remercie de votre aimable attention.

(Koulouba, le 24 décembre 2012)

 

Commentaires via Facebook :

21 COMMENTAIRES

  1. la medersa c’est notre école nous les musèlement toi tu n’est pas oblige d’inscrire tes enfants a la medersa .
    nous sommes fières d’être des musèlements. ce lui qui n’aime pas l’islam ce son affaire.je pari que toi tu ne connais rien dans le monde

  2. C’est dieu seul qui sait qui sont les familles fondatrices..!
    Quand elles sont venues créer leurs toits sur le territoire Bamakois il est évident qu’il n’y avait pas à l’époque des loupes pour s’en rendre compte de l’existence d’une autre compte tenu de l’étendu du territoire embroussaillé mais nous connaissons à l’Africaine ces genres d’histoire qui ne sont pas fondés dont nous acceptons en tant que tels!!!

  3. C’est dieu seul qui sait qui sont les familles fondatrices..!
    Quand ils sont venus s’installer leurs villages sur le territoire Bamakois ils n’avaient pas à l’époque des loupes pour savoir s’ils étaient les seules ou pas.
    On connait cette histoire…!!!

  4. Mais, ma conviction est faite que pour trouver des solutions, il nous faut procéder à un examen introspectif profond, réfléchir sur ce qu’est aujourd’hui l’Homme, et ce qu’il doit faire. Quel type de malien faut-il promouvoir pour relever tous ces défis ? Comment remédier à plusieurs décennies d’errements à l’origine du relâchement des valeurs et des mœurs ?

    Mr Diouncounda viens d’avouer la prévarication de la classe politique Malienne.
    Pour remédier a vos errements pendant plusieurs décennies, source de tous les malheurs du Mali d’aujourd’hui, que les auteurs qui ne sont d’autres que tes amis politiques se mettent a l’écart.
    Merci de reconnaître et d’avouer votre part de responsabilité dans la déconfiture totale du pays.

  5. ➡ MERRY CHRISTMAS 😀 😀

    Que le Père Noel mette sous le sapin beaucoup de petits talibans :mrgreen: :mrgreen: ………..et trois caisses de bières sous le sapin de Sanogo à Kati 😆 😆 😆 😆 😆

    • feliz natal…que le pere noel mette sous le sapin beaucoup de nafisatou jallo. 😆 :lol:.et six millions de dolards le sapin de dsk.. 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

  6. Merry Christmas and happy New Year 2013

    L’année 2012 qui s’achève, disparaît dans la souffrance des enfants déscolarisés des camps de réfugiés maliens comme un bateau qui a heurté un iceberg dans les eaux glaciales de l’Atlantique nord, coule doucement dans les fonds marins.

    Peut elle apporter avec elle les humiliations et souffrances inutiles endurées par nos populations dans la partie septentrionale de notre pays?
    En cette veille de fêtes, nous avons le coeur serré, une pensée forte pour tous ceux et toutes celles qui souffrent dans leur chaire, la folie islamiste et indépendantiste qui est la conséquence directe de l’irresponsabilité d’une politique de laxisme et de naïveté conduite par nos autorités depuis trop longtemps.
    L’année 2012 a été une année noire pour le Mali indépendant, l’année 2013 qui se profile à l’horizon pourra-t-elle nous apporter une sortie rapide de crise tout en assurant l’intégrité territoriale du Mali?

    En tout cas la résolution 2085 de l’Onu du 20 décembre 2012, est en soit une garantie de l’unité du Mali car elle l’exige “sans condition” aux groupes rebelles qui ne sont pas reconnus comme terroristes et avec qui Bamako doit engager des “négociations crédibles”.

    Si l’unité du pays n’est plus menacée, l’exigence de légalité constitutionnelle impose au Mali d’avoir un président légal et légitime donc un président élu au suffrage universel direct (comme le prévoit notre constitution du 25/02/1992) pour conduire, en commandant en chef de l’armée malienne, épaulée par les troupes et le commandement africains, la logistique et le renseignement occidentaux, l’exécution des termes du droit international qu’est la résolution 2085 pour récupérer les terres de Kankou Moussa.

    Nous devrons le faire avant avril 2013, élire notre président qui aura toute la légalité constitutionnelle et la légitimité des maliens pour représenter le pays de telle sorte que le droit international (résolution 2085) vient s’accoster sur le droit national (respect de la constitution).
    C’est la condition sine qua non qui fédère américains et européens pour accompagner notre pays dans le cadre du droit international sous mandat onusien.

    Donc l’espoir est permis pour nos populations du nord en 2013, élections générales, libération des régions nord du pays et retour des réfugiés pour que vivent à nouveau les dunes de sable de Kidal, Tombouctou et Gao.

    Alors viendra le nécessaire temps de la réconciliation nationale et du pardon, chers à chaque croyant.

    Nous devrons le faire sans tomber dans le piège de l’impunité pour les crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés au nord comme sud de notre pays.

    Mais nous devrons poursuivre les coupables des atrocités et des crimes abominables dans le cadre strict du droit positif et rien que le droit positif loin des règlements de comptes et des vengeances personnelles.

    Nous devrons dores et déjà tirer les leçons de la mauvaise gouvernance qui a conduit le pays dans l’abîme.
    Nous devrons savoir que nous pouvons être bénis mais que nous sommes pas des élus de Dieu.

    Il nous faut prendre le droit chemin dans toutes nos entreprises pour assurer un lendemain meilleur à notre pays et aux générations futures de maliens.

    Et nous pouvons le faire si nous nous donnons la main, si nous nous disons la vérité en toute circonstance et si nous restons dignes devant l’adversité et les défis de la vie sur terre sans céder à la fatalité, à la futilité ni à la facilité.

    Merry Christmas and happy New Year 2013 for all malians!

  7. FERMONS LES MADERSSA ET LES ECOLES PAR TERRE, ENSEINGNONS LE FRANCAIS OU L’ANGLAIS A NOS ENFANTS, COMME CELA ILS POURRONS AVOIR UNE EDUCATION PARTOUT DANS LE MONDE. LARABE NES PAS UNE LANGUE INTERNATIONAL, ET AUSSI CA ABROUTIT NOS ENFANTS, LES ENFANTS NE PARLE MEME PAS BIEN LE FRANCAIS.REORGANISON L’ECOLE DANS LE MALI.

  8. FRERE SCIENTIFIQUE TU AS VRAIMENT RAISON, CE QUI NOUS MET EN RETARD AU MALI AUJOURDHUI, LES ENFANTS NE VONT PLUS A L’ECOLE, SOIT DISANT MADERSA OU FRANCO ARABE. CEST CE QUI EST ENTRAIN DE DEVELOPPER L’INTEGRISME ET LA COFFUSION DANS NOTRE SOCIETE. ON NE SAIS MEME PLUS OU ON VAS AU MALI. JE RESPECTES LES CATHOLIQUES ET LES PROTESTANTS PEUPLES DE PAIX. L’INTEGRISME CEST TROP BARBARE ET TRES CRIMINELS DIEU N’AS PAS DIS CELA. JE SUIS AVEC LA RELIGION QUI NE TERORISTE PAS.

    • Je suis curieux de savoir pourquoi, Mr le scientifique 😆 😆
      Ne me decois pas s’il te plait.

      Un scientifique demontre toujours avec preuve a l’appui. 😉

  9. MONSIEUR LE PRESIDENT A OUBLIER LES REFIGEES DU NORD MALI. CELA CE COMPRENDS. ILS SONT TRES NOMBREUX ET TRES NOMBREUSES. LES MADITS NATIONAL( LE MNLA ET LES CRIMINELS MUSLMANS INTEGRISTES ANSARDINE ET AQMI, SONT ENTRAIN DE DETRUIRES ET COUPER LES BRAS DE NOS PAUVRE NOIRS MALIENS QUE DITTES VOUS A CEUX LA? LES NORDISTES SUBISSENT EN CE PERIODE DE NOEL ILS SOUFFRES VRAIMENT. QUE L’ARMEE DU MALI MONTE TRES RAPIDEMENT AVANT QUE LA COMUNEAUTEE INTERNATIONAL N’ARRIVES. LE CAPITAINE DE KATI AS TIL PEUR DE SE RENDRE A TOMBOUCTOU OU A GAO OU A KIDAL? QUE FONT VOS MILITAIRE QUI SONT AU NIGER A LA PORTE DE KIDAL? ARRETEZ TOUT SES BLABLA NE NOUS FERMER PAS LES YEUX. LE CAPITAINE DOIT ETRE JUGER AVEC SES COMPLICES DE METTRE LE DESORDRE DANS NOTRE PAYS. LE MALI NAS JAMAIS VUS DE TEL AFFRONT ET HUMULIATION, DITES NOUS LA VERITER AVEC DES IRRESPONSABLE DANS NOTRE ARMEES QUI AULIEU DE NOUS PROTEGER CE PROTEGE EUX MEMES. LE CAPITAINE SANOGO DE KATI ES LE MAL DU MALI ET, DES NORDISTES, IL ES AUSSI UN TERORISTE COMME LE MNLA. IL DOIT ETRE PRIS ET JUGER PAR LA JUSTICE MALIENNE EN 2013 UMCHALAH.

  10. de toutes les façons ce minable ne represente rien au mali il n,a pas ete elu et il est interim aussi…pauvre miserable djonkiss tu n,es qu,une marionete du cancre abruti de kati tu n,as aucun pouvoire…..

    • Hounnnnnnnnnnn 😥 😥 😥 Quelle education!!! 😯
      Mettons de cote le fait qu’il est depute et de ce fait elu par certains maliens;
      -mettons de cote le fait qu’il est ton president selon la constitution;
      -mettons de cote le fait qu’il ne te connait pas et qu’il ne te connaitra jamais car n’etant rien au Mali;
      -mais le simple fait qu’il puisse etre TON PERE (plus de 70 hivernages)ne te derange pas quand tu lui dis ceci:”…ce minable ne represente rien au mali il n,a pas ete elu et il est interim aussi…pauvre miserable djonkiss tu n,es qu,une marionete…”.

      Parents du Mali, l’education est a reprendre. Le cas ci-dessus est tres revelateur.

      Quelle honte!!! 👿

  11. Ce *****presentera quoi aux compatriotes vivants sous occuparions plus de 7 mois après son investiture ???

  12. Nouvel An 2013 ???????????? eh nous ne sommes encore qu’à Noel 2012 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

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