Nouveau Zoo National du Mali : Rénové à hauteur de 4.000.000.000 FCFA

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Après 24 mois de travaux de réhabilitation et d’extension menés par le Trust Aga Khan pour la culture, suite à un contrat de partenariat public-privé, le Nouveau zoo a ouvert ses portes. La cérémonie d’inauguration s’est déroulée, le 21 juin dernier, sous la présidence de M Ousmane Ag Rhissa, Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, en présence de plusieurs membres du gouvernement, de M. Louis Monreal, Directeur Général du Trust Aga Khan pour la culture, de Monia Panchère, Directrice du Zoo du Mali et M. Ferid Nandjee, Représentant résident du Réseau Aga Khan pour le développement (Mali)

 

 

Rénové et financé par le Trust Aga Khan pour la culture (AKTC), agence culturelle du réseau Aga Khan pour le développement (AKDN) et géré dans le cadre du contrat de partenariat public-privé signé entre l’Etat du Mali et AKTC en août  2010 et février 2013, le Nouveau zoo accueille aujourd’hui plus de 100 espèces animales dont 17 espèces de mammifères, 21 espèces d’oiseaux 13 espèces de reptiles et 58 espèces de poissons.

 

 

Avec une superficie de 6 hectares, le Zoo offre maintenant aux animaux un cadre qui rappelle leur habitat naturel, tout en respectant les normes internationales sur les zoo, avec des espaces dédiés aux Chimpanzés, agrémentés d’arbres et de hamacs, de fosse boisée où coule la rivière artificielle pour accueillir les Lions, un prédestiné pour les biches, les buffles et  autruches. On y trouve des cheminements revêtus, une grande volière, un nouvel aquarium et un nouveau vivarium. Non seulement le Zoo propose un espace de détente et de loisirs, mais aussi un outil indispensable à la connaissance, à la préservation et à la conservation des espèces animales. Il aura donc une mission de conservation d’espèces animales mais aussi pédagogique et scientifique.

 

 

Ainsi beaucoup d’espèces africaines menacées à l’état sauvage y sont gérées au mieux pour conserver leur patrimoine génétique et aider à la sauvegarde de leurs congénères sauvages. Le Zoo représente une ressource importante pour l’éducation surtout celle des écoliers. Il impulse le changement positif de comportement à travers l’exposition de panneaux (Fiche d’indentification et des espèces), l’organisation de rendez-vous entre Soigneurs/Animateurs et public, de visites guidées, d’ateliers scolaires. Le visiteur pourra aussi prendre part à des expositions, projections de  documentaires, des contes et lectures spécialisées.

 

 

Cette réalisation fait suite à celle du parc national botanique inauguré en septembre 2010 et auquel il est contigu sur la route de Koulouba à Bamako, lui aussi dirigé par le Trust Aga Khan pour la culture suite à la signature  d’un contrat de partenariat public-privé avec le Ministère de la culture et le Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement. Ce contrat de partenariat public-privé de 25 ans couvre la construction, la gestion, l’entretien et le développement des parcs botaniques et zoologique («Parc National du Mali»).

 

 

50 emplois ont été crées pour la gestion et l’entretien du zoo en plus d’une centaine pour le parc botanique.

 

 

Auparavant, une conférence de presse a été organisée à l’adresse des médias publics et indépendants nationaux et internationaux, le jeudi 20 juin 2013 dans la maison de la diversité au sein du Zoo national du Mali.

 

Au cours de cette conférence, M. Louis Monreal a axé son intervention sur l’organisation et le fonctionnement de Trust Aga Khan. Selon lui,  l’Agence culturelle du réseau Aga Khan de développement, entreprend une vaste gamme d’activités visant à la préservation et à la promotion du patrimoine matériel et spirituel des sociétés musulmanes. Il a ajouté  que ses programmes comprennent le programme en faveur des villes historiques (Mosquées de Mopti, Djenné, Tombouctou), qui travaille à la revitalisation des villes historiques dans le monde musulman, à la fois culturelle et socio-économique. Les agences du réseau ont pour mission d’orienter le bien-être et les perspectives d’avenir des populations dans les pays en développement, notamment en Asie et en Afrique.

A l’issue de cette conférence, une visite guidée des lieux de certains enclos dirigés par des soigneurs a  mis fin à la rencontre.

Drissa KEITA

 

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